Bonjour Le traumatisme vicariant concerne le traumatisme que le psychothérapeute peut voir émerger en lui-même, alors qu'il s'agit du traumatisme du patient. Ce phénomène est d'autant plus important que le trauma du patient viendrait déclencher des traumas personnels du thérapeute. Dans le cas d'enfants confrontés à la violence conjugale, il est considéré aujourd'hui qu'il s'agit de traumatisation directe; les enfants voient la scène, ils ont peur de se qu'ils voient, ils sont dépassés dans leurs capacités d'adaptation, leur corps éprouve. Le fait qu'il s'agisse de leurs parents, en tant que personnes de référence, et d'autant plus en tant que personnes qu'ils aiment, aggrave d'autant plus cette traumatisation directe qu'elle peut, en plus, comporter une peur pour le parent. Mais encore, les enfants font alors les frais de vivre avec des parents psychiquement atteints, qui présentent à l'enfant des schémas d'interaction violente et de dysrégulation émotionnelle, ce qui impacte directement leur développement. C'est pourquoi aujourd'hui on considère que les enfants témoins de violences conjugales en sont des victimes directes du point de vue des conséquences psychiques. Ainsi, dans cette appréhension d'interdépendance, un parent qui est violent avec le co-parent porte également atteinte aux intérêts de l'enfant, même s'il ne s'en prend pas en premier lieu à l'enfant. Le trauma, lui, reste direct.
Merci pour cette imminente présentation, ma question est comment y remédier et prévenir de ce traumatisme autant que psychologue ?
Peut-on parler de traumatisme vicariant pour les enfants, dans le cas des violences conjugales ?
Bonjour
Le traumatisme vicariant concerne le traumatisme que le psychothérapeute peut voir émerger en lui-même, alors qu'il s'agit du traumatisme du patient. Ce phénomène est d'autant plus important que le trauma du patient viendrait déclencher des traumas personnels du thérapeute.
Dans le cas d'enfants confrontés à la violence conjugale, il est considéré aujourd'hui qu'il s'agit de traumatisation directe; les enfants voient la scène, ils ont peur de se qu'ils voient, ils sont dépassés dans leurs capacités d'adaptation, leur corps éprouve. Le fait qu'il s'agisse de leurs parents, en tant que personnes de référence, et d'autant plus en tant que personnes qu'ils aiment, aggrave d'autant plus cette traumatisation directe qu'elle peut, en plus, comporter une peur pour le parent. Mais encore, les enfants font alors les frais de vivre avec des parents psychiquement atteints, qui présentent à l'enfant des schémas d'interaction violente et de dysrégulation émotionnelle, ce qui impacte directement leur développement. C'est pourquoi aujourd'hui on considère que les enfants témoins de violences conjugales en sont des victimes directes du point de vue des conséquences psychiques. Ainsi, dans cette appréhension d'interdépendance, un parent qui est violent avec le co-parent porte également atteinte aux intérêts de l'enfant, même s'il ne s'en prend pas en premier lieu à l'enfant. Le trauma, lui, reste direct.