C'est un film qui fait du bien, tout simplement. Un film qui rassure, un film qui conforte et réconforte. A se regarder quand on a le blues et quand le moral est en baisse, il va vous redonner le sourire et vous faire oublier tous vos problèmes. Quand je le mets dans mon lecteur et que je regarde les premières images, tout de suite, j'ai une douce chaleur qui m'envahit le ventre et alors je me laisse doucement bercer par cette belle histoire. C'est un film "doudou" pour adultes.
Quelle belle critique. C'est pour moi non seulement le meilleur de Jean-Pierre Jeunet mais le meilleur pour moi tout court! Ce film est la définition même du cinéma et de la vie.
Un regard inspiré de Leconte sur cet immense film qui sera toujours vénéré par les cinéphiles dans deux siècles. Entretien avec Paul Meurisse en 1963 : - Sur le plan esthétique, que reprochez-vous au cinéma actuel ? - Je reproche au cinéma d'avoir perdu toute sa poésie, nous sommes tombés dans le réalisme. Il y a René Clair qui reste un grand poète du cinéma et maintenant on est tombés dans un réalisme absolu. Ce constat était encore plus pertinent lors qu'Amélie Poulain a triomphé et c'est, en grande partie, la raison de ce triomphe.
Audrey Tautou incarne merveilleusement son personnage à l'écran, avec ses gros yeux et sa bonne bouille, mais Jean-Pierre Jeunet n''était à mon avis pas très inspiré lorsqu'il a choisi le titre du film, qui est trop long et difficile à retenir. Pourquoi ne pas simplement l'intituler "Amélie Poulain" ou "Amélie de Montmartre", comme l'ont fait les nombreuses versions étrangères?
Sur le propos de Leconte concernant le carnet, Amelie Poulain me semble quand même être l'ensemble des anecdotes de 1997 mises ensembles et en forme (lady Di, malabar princess, le cheval du tour 96, capsule de cendre d'incinération...), avec un liant qui est la boîte à jouet somme toute assez classique dans le semi-fantastique et "le technicien qui fait son boulot" plus original mais dans l'aire du temps de la fin des années et de ses parodies de journaux évoquant le surnaturel, qu'on a oublié avec la parodies post internet et plus encore avec la crispation autour des fakes mais qui est bien l'air du temps de septembre 97 à septembre 98
Merci pour votre analyse que je partage entièrement. Audrey a un regard tout au long du film qui vaux un vu long monologue. C’est un de mes films préférés. J’ai donc réalisé un petit hommage sour ma musique et c’est ici. ua-cam.com/video/uNNlPd8YE-Q/v-deo.htmlsi=YaujnBGVViy0mq0n
Je me suis longtemps demandé si la scène de fin à mobylette avait été "l'invention du selfie". Bien sûr l'invention du selfie est purement technique lié à la caméra face à un écran. Mais stylistiquement, ce côté désordre et mal cadré du selfie, on peut se demander. De même le plan "et faire des ricochets sur la canal Saint Martin", pour moi le plus beau plan de l'histoire du cinéma, je me suis longtemps demandé comment est-il possible sans drone et combien il es est précurseur
Pour moi ce film est de la poésie pure. Il est magnifique et j'imagine que Jeunet a garde son âme d'enfant pour avoir fait un tel film.
C'est un film qui fait du bien, tout simplement. Un film qui rassure, un film qui conforte et réconforte. A se regarder quand on a le blues et quand le moral est en baisse, il va vous redonner le sourire et vous faire oublier tous vos problèmes.
Quand je le mets dans mon lecteur et que je regarde les premières images, tout de suite, j'ai une douce chaleur qui m'envahit le ventre et alors je me laisse doucement bercer par cette belle histoire.
C'est un film "doudou" pour adultes.
André Dussolier aurait mérité qu'on crée un "césar de la meilleure voix off" pour sa performance
Un chef d'oeuvre absolu. Quand je pense que je ne voulais pas le voir car les gens en parlait de façon tellement niaise autour de moi !!!!
Un merveilleux monde idéalisé où l'on aimerait volontiers s'y perdre...
* se
Un homme charmant et subtil... un plaisir de l'écouter.
Quelle belle critique. C'est pour moi non seulement le meilleur de Jean-Pierre Jeunet mais le meilleur pour moi tout court! Ce film est la définition même du cinéma et de la vie.
Je ne connaissais pas Patrice Leconte avant cette entrevue, et me voila désormais fan de lui à la fin.
Grand Homme !
Un regard inspiré de Leconte sur cet immense film qui sera toujours vénéré par les cinéphiles dans deux siècles.
Entretien avec Paul Meurisse en 1963 :
- Sur le plan esthétique, que reprochez-vous au cinéma actuel ?
- Je reproche au cinéma d'avoir perdu toute sa poésie, nous sommes tombés dans le réalisme. Il y a René Clair qui reste un grand poète du cinéma et maintenant on est tombés dans un réalisme absolu.
Ce constat était encore plus pertinent lors qu'Amélie Poulain a triomphé et c'est, en grande partie, la raison de ce triomphe.
Audrey Tautou incarne merveilleusement son personnage à l'écran, avec ses gros yeux et sa bonne bouille, mais Jean-Pierre Jeunet n''était à mon avis pas très inspiré lorsqu'il a choisi le titre du film, qui est trop long et difficile à retenir. Pourquoi ne pas simplement l'intituler "Amélie Poulain" ou "Amélie de Montmartre", comme l'ont fait les nombreuses versions étrangères?
Merci pour de partage..
Merci pour le partage. J’avais trouvé un résumé de ce film sur un site ORCHESTRAL RENDEZ-VOUS. Je ne sais plus le titre c’est pas trop mal
Un petit chef d'oeuvre de poésie! Dire que ces cons de Libé avaient dit que ce film sentait la France moisie...
"Que dire de ces cons de Libé ?" La réponse est dans la question non ? 😂😂
Sur le propos de Leconte concernant le carnet, Amelie Poulain me semble quand même être l'ensemble des anecdotes de 1997 mises ensembles et en forme (lady Di, malabar princess, le cheval du tour 96, capsule de cendre d'incinération...), avec un liant qui est la boîte à jouet somme toute assez classique dans le semi-fantastique et "le technicien qui fait son boulot" plus original mais dans l'aire du temps de la fin des années et de ses parodies de journaux évoquant le surnaturel, qu'on a oublié avec la parodies post internet et plus encore avec la crispation autour des fakes mais qui est bien l'air du temps de septembre 97 à septembre 98
Ma grand mère avait des perruches et une grande boite de graines pour les nourrir. J'adorais aussi plonger la main dans la boite de graines.
Merci pour votre analyse que je partage entièrement. Audrey a un regard tout au long du film qui vaux un vu long monologue. C’est un de mes films préférés. J’ai donc réalisé un petit hommage sour ma musique et c’est ici. ua-cam.com/video/uNNlPd8YE-Q/v-deo.htmlsi=YaujnBGVViy0mq0n
Je me suis longtemps demandé si la scène de fin à mobylette avait été "l'invention du selfie". Bien sûr l'invention du selfie est purement technique lié à la caméra face à un écran. Mais stylistiquement, ce côté désordre et mal cadré du selfie, on peut se demander.
De même le plan "et faire des ricochets sur la canal Saint Martin", pour moi le plus beau plan de l'histoire du cinéma, je me suis longtemps demandé comment est-il possible sans drone et combien il es est précurseur
Leconte aussi est formidable !
Pour moi c'est un film rancie qui rassure les bourgeois.
un film rancie oui c'est mon impression aussi .... qui rassure les bourgeois parisiens 😀
Vous pouvez développer? Je crains ne pas comprendre
Pour moi c’est un commentaire rancie qui rassure les frustrés
Vous avez parfaitement le droit d'avoir des goûts de ch*ottes.
@@gerald4013 encore une fois si vous pouvez développer ce serait plus constructif qu'une critique qui tient en une dizaine de mots