Lorsque le chœur de la foule épousait sa voix Jai pleuré ; ne comprenant pas lEuskara, Mais le ressentant, jai pleuré à Urepel, Comme geint larcher plaintif du violoncelle. Une intense émotion prit de moi le contrôle ; Je me sentais si seul, sans accueillante épaule Où apaiser ma tête, où reposer mes chagrins, Sans personne à enlacer, tenir par la main.
Men retournant à mon errance et ses bourrasques, Le corps alourdi des regrets du Pays-Basque. La voûte céleste semblait une aquarelle Lorsque je tai quittée et pleurée Urepel A Urepel, Lertxundi chanta son Pays, Quand je me désespérais dêtre sans patrie ; Adio mendiak, vallée des Aldudes. Mon âme, hors de vous, recouvra ses platitudes
La nuit tombait, comme les blés que lon fauche, Lorsque souvrirent les portes du mur à gauche ; Alors les larmes au corps, jai pénétré dans lantre, Eperdument basque, et de lâme et du ventre. Juché sur mon gradin, agité, en haleine, Comme, happés par la lumière, les phalènes, Jai communié avec lassemblée acquise Quand parut Lertxundi, soleil en cette église
Jaurais tant voulu que le temps prît une pause, Et quen ce pays il y préparât ma fosse Où, de Lertxundi, prit voix Haize Egoa, Où Xalbador menseignerait lEuskara Le récital terminé jai pu saluer Le grand poète, les pupilles embuées Quand se rouvrirent les portes du mur à gauche Jai quitté la lumière, lâme en débauche,
Je poussais là mes cinquante ans de solitudes, En cette accueillante vallée des Aldudes, Pleurant de nêtre point, lors, chair du Pays-Basque, Alors que ma peine débordait de sa vasque. Jaurais tant aimé, chiot perdu sans collier, Bâtard, de toutes mes racines spoliés, Etre abandonné au seuil de quelque fronton, Y happant le lait salvateur, comme un chaton
Benito, único. Gran artista
Lorsque le chœur de la foule épousait sa voix
Jai pleuré ; ne comprenant pas lEuskara,
Mais le ressentant, jai pleuré à Urepel,
Comme geint larcher plaintif du violoncelle.
Une intense émotion prit de moi le contrôle ;
Je me sentais si seul, sans accueillante épaule
Où apaiser ma tête, où reposer mes chagrins,
Sans personne à enlacer, tenir par la main.
Aupa Benito!
Men retournant à mon errance et ses bourrasques,
Le corps alourdi des regrets du Pays-Basque.
La voûte céleste semblait une aquarelle
Lorsque je tai quittée et pleurée Urepel
A Urepel, Lertxundi chanta son Pays,
Quand je me désespérais dêtre sans patrie ;
Adio mendiak, vallée des Aldudes.
Mon âme, hors de vous, recouvra ses platitudes
pięknie cała sala śpiewa , a piosenka cudna
La nuit tombait, comme les blés que lon fauche,
Lorsque souvrirent les portes du mur à gauche ;
Alors les larmes au corps, jai pénétré dans lantre,
Eperdument basque, et de lâme et du ventre.
Juché sur mon gradin, agité, en haleine,
Comme, happés par la lumière, les phalènes,
Jai communié avec lassemblée acquise
Quand parut Lertxundi, soleil en cette église
Jaurais tant voulu que le temps prît une pause,
Et quen ce pays il y préparât ma fosse
Où, de Lertxundi, prit voix Haize Egoa,
Où Xalbador menseignerait lEuskara
Le récital terminé jai pu saluer
Le grand poète, les pupilles embuées
Quand se rouvrirent les portes du mur à gauche
Jai quitté la lumière, lâme en débauche,
Je poussais là mes cinquante ans de solitudes,
En cette accueillante vallée des Aldudes,
Pleurant de nêtre point, lors, chair du Pays-Basque,
Alors que ma peine débordait de sa vasque.
Jaurais tant aimé, chiot perdu sans collier,
Bâtard, de toutes mes racines spoliés,
Etre abandonné au seuil de quelque fronton,
Y happant le lait salvateur, comme un chaton
Hau ezda Xabier Leten kanta, hau Mikel Markez Idazidau.
This is not Xabier Lete's song, Mikel Markez wrote this.
Mikel Markezek ez zuen idatzi abesti hau, Xabier Leterena da.
Mikel Markez didin't write this song, is Xabier Lete's song