Gaz à effet de serre : le réseau de capteurs s’étoffe à Paris

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  • Опубліковано 8 кві 2024
  • Amarré dans le XVe arrondissement de Paris, le ballon Generali, déjà capable de détecter l’ozone et les particules fines, est désormais doté de nouveaux capteurs qui mesurent les émissions de carbone. Reportage à 300 mètres d’altitude.
    Pour en découvrir davantage : www.actu-environnement.com/
    Cette montgolfière, qui transporte depuis plus de vingt ans des touristes venus admirer la capitale, embarque depuis peu deux spectromètres infrarouge capable de mesurer le CO2 et le méthane. Ces outils viennent compléter un réseau de 40 capteurs déployés partout en Île-de-France depuis plusieurs années. Et bonne nouvelle, une diminution régulière des émissions de carbone (43818) de 2 % par an est enregistrée depuis 2018.
    « On a déjà un maillage horizontal de capteurs important sur des structures hautes. Mais ils sont placés sur des points fixes. Le ballon Generali vient amener une dimension verticale, en faisant des mesures du sol jusqu'à 300 mètres », explique Olivier Laurent, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE). « On va tester la capacité de nos modèles à reproduire la façon dont le CO2 se disperse verticalement dans l’atmosphère. C’est un point faible des modèles, qui ont besoin d'éléments de validation qui nous seront apportés par les instruments installés sur le ballon », complète Michel Ramonet, coordinateur du réseau Icos-France.
    Si le trafic automobile et le chauffage urbain sont les deux principaux vecteurs d’émission de CO2 en Île-de-France, il est impossible de déterminer dans quelle proportion précisément. C’est le défi posé aux équipes du programme européen Icos Cities, dont les villes de Munich et Zurich font également partie. « Notre objectif est d’identifier les différents postes d’émission par secteur d’activité. Pour cela, la mesure du CO2 seul ne suffit pas. On a besoin de mesurer d’autres gaz qu’on appelle des traceurs et qui vont permettre d’identifier certains secteurs d’activité », détaille Michel Ramonet. L’ambition : fournir des informations fiables sur l’efficacité des politiques climatiques pour orienter au mieux les décideurs.

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