Usul. «La précarité tue» : quand les étudiants n'en peuvent plus

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  • Опубліковано 19 гру 2024
  • L’immolation d’un étudiant de 22 ans à Lyon, le 8 novembre, aurait pu être le point de départ d’une grande concertation, d’une discussion nationale sur le sort qu’on réserve aux jeunes en France, mais il n’en est rien. La moindre poubelle brûlée, la moindre page du livre de François Hollande arrachée et l’on ne parle plus des causes de ce malaise, pourtant palpable dans les universités.
    Un étudiant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté et se voit contraint à une vie de précaire. Logements, transports, tout devient une difficulté et il finit par être difficile de suivre les cours correctement. Après avoir fraudé le bus la peur au ventre, les voilà à 500 dans un amphi de 300 places, un amphithéâtre sans chauffage où les peintures s’effritent.
    Les soignants, les agriculteurs et les « gilets jaunes », qui connaissent ce manque de moyens et de considération, se sentiront-ils interpellés par cette misère invisible ? Que faut-il faire pour qu’enfin, le « changement de cap » devienne réalité pour le pouvoir ? Pour le moment, toutes les excuses semblent bonnes pour ne pas écouter la détresse de ces jeunes.
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