Le 19 mai 2012, l'émission “Une vie, une oeuvre” dirigée par Matthieu Garrigou-Lagrange et diffusée tous les samedis sur les ondes de France Culture, évoquait la figure et l'oeuvre de Karl Marx. “Marx, l'horizon du monde” : Sur les traces de l'auteur du “Capital”, juriste et philosophe, mais aussi économiste et critique de l’économie politique, sociologue du travail, militant révolutionnaire et père d’une famille bourgeoise qui échappa à la misère grâce à l’amitié d’Engels. Par Thibault Henneton - Réalisation : Lionel Quantin. 1841, Karl Heinrich Marx [1818-1883] devient docteur en philosophie après une thèse sur Démocrite et Épicure. Le 2 septembre, Moses Hess écrit à un ami écrivain (Berthold Auerbach) : « C’est un homme qui a fait sur moi une impression extraordinaire, bien que nous ayons le même champ d’études ; tu peux t’attendre à faire la connaissance du plus grand et peut-être même du seul vrai philosophe actuellement vivant. Bientôt, lorsqu’il se manifestera publiquement par ses ouvrages et ses cours, tous les yeux d’Allemagne seront tournés vers lui […] Le Dr Marx, c’est ainsi que s’appelle mon idole, est un tout jeune homme, âgé tout au plus de 24 ans, qui donnera le coup de grâce à la religion et à la politique médiévales. Il joint à l’esprit philosophique le plus profond et le plus sérieux l’ironie la plus mordante ; représente-toi Rousseau, Voltaire, Holbach, Lessing, Heine et Hegel, je ne dis pas rassemblés, mais confondus en une seule personne ». En réalité le docteur Marx sera conduit bien au-delà des frontières de l’Allemagne, à Paris, Bruxelles, Londres où il passe la majeure partie de sa vie d’exilé, avant qu’un dernier voyage ne le conduise à Alger. Non seulement juriste et philosophe, mais économiste et critique de l’économie politique, sociologue du travail, militant révolutionnaire et père d’une famille bourgeoise qui échappa à la misère grâce à l’amitié d’Engels. Quelques mois avant que ne se noue leur amitié, Engels écrit déjà, en 1842 (dans “Le triomphe de la foi”) : « Mais qui s'avance ainsi plein de fougueuse impétuosité ? C'est un noir gaillard de Trèves, un monstre déchaîné. D'un pas bien assuré, il martèle le sol de ses talons et dresse plein de fureur les bras vers les cieux, comme s'il voulait saisir la voûte céleste pour l'abaisser vers la terre. Il frappe avec rage et sans arrêt de son poing redoutable, comme si mille démons l'empoignaient aux cheveux. » Avec : Isabelle Garo, philosophe, professeur au lycée Chaptal (Paris), présidente de la GEME (Grande édition des œuvres de Marx et d’Engels en français) Jean-Pierre Lefebvre, germaniste et traducteur, professeur de littérature allemande à l’ENS Ulm, traducteur du livre 1 du “Capital” (PUF) et producteur avec Yves Duroux d’un Atelier de Création radiophonique en 1983 « Marx, dernier voyage, dernier retour » (France Culture) Jacques Bidet, philosophe, professeur émérite à l’Université Paris-Ouest, directeur honoraire d'Actuel Marx, président du Congrès Marx International Frédéric Monferrand, doctorant à l’Université Paris-Ouest, prépare une thèse sur Marx sous la direction de S. Haber. Pierre Dardot, philosophe, et Christian Laval, sociologue, auteurs de “Marx, prénom : Karl” (Gallimard, mars 2012) Ainsi que des lectures de la correspondance de Marx (Ivan Cori et Lucile Commeaux) Références : SONS (entre autres) - Auber : “La Muette” de Portici - Schubert : “Marguerite au rouet” - Immortal Technique : “Poverty of Philosophy” FILMS - “La Commune”, P. Watkins (2003) - Charlie Chaplin, “Modern Times” Hors Série Le Monde : “Marx, l'irréductible”, décembre 2011 boutique.lemonde.fr/hos-serie-monde-karl-marx.html Thèmes : Arts & Spectacles| 19e siècle| Economie| Philosophie| Karl Marx| Thibault Henneton Source : France Culture
Très bon documentaire radiophonique, une contextualisation qui évite avec bonheur une "psychologisation" à la petite semaine... Merci bien pour le partage...
Sur cette question du "pourquoi" de la "longue" description des conditions REELLES de vie des ouvriers dans "Le Capital" : il est nécessaire, pour la comprendre dans son intention, de nous référer au principe de la "dialectique historique" : elle est l'exposé du "pourquoi historique" de la révolution et de son mouvement inexorable : c'est PARCE QUE... QUE ... et donc et autrement dit : voici comment se produit et voici le SENS (double) de l'histoire.
Je suis content de savoir, Laurent, que ce document vous a plu et intéressé. En effet, ces intermèdes sonores dissonants et bruitistes sont très désagréables pour écouter l'émission en toute tranquillité. Je ne sais pas quelle mouche a bien pu piquer ceux qui ont réalisé ce documentaire radiophonique pour France Culture. Malheureusement, je ne m'en suis rendu compte que tout récemment - à l'époque ça n'avait pas dû me frapper outre mesure - et il m'est impossible de supprimer ces parties sonores agaçantes à entendre. Quoi qu'il en soit, c'est bien que vous ayez pu en faire abstraction, plus ou moins. Merci pour votre sympathique commentaire 😉.
Il est vrai que "Misère de la philosophie" est une réponse cinglante mais en aucun cas un pamphlet : lorsque le groupe Proudhon estime qu'il faut des banques pour pauvres c'est bien qu'il y en a pour riches puis comme Marx le dit : Est-ce à nous de gérer la marchandise ? Pour rester poli
Il a fait un tour à Alger, histoire de prendre un bain de soleil et de constater de ses propres yeux les affres du colonialisme. Merci mon ami pour ce partage.
Lorsque Marx décrit ce que sont les classes : il y en a toujours vu deux - capital et prolétariat (ce qui ce concrétise ce qui est aujourd'hui "Macron ; deuxième quinquennat" ; disparition de "classes dites moyennes car jamais le prolétaire n'a été définit comme un col bleu. La plus-value n'est plus d'actualité depuis les emprunts négatifs ou autres
J'ai l'impression que ceux qui affichent un soutien au communisme cachent plutôt un soutien à la haine du capitalisme. Je dis ça car je n'arrive pas à entendre parler du communisme sans qu'il soit comparé au grand méchant capital, comme si ce système ait été conçu dans l'espoir d'éradiquer le capitalisme, le fait qu'il n'y ait aucune preuve concrète de son fonctionnent ne serait pas si grave. (et d'ailleurs, c'est un fonctionnement pas vraiment clairement défini… à moins que je me trompe ?)
Le principe du communisme n'est pas seulement lié au capitalisme, même s'il est avant tout censé lutter contre le capitalisme. Mais force est de constater que le capitalisme n'apporte rien si ce n'est que les intérêts personnels priment sur le bonheur du peuple entier, et que certains pays dominent le monde et exploitent les moins puissants. De plus, le communisme à proprement parler est opposé au fascisme, au nationalisme, et à la domination d'une classe sur l'autre (en l'occurrence la bourgeoise qui domine la classe ouvrière et paysane, cela depuis les débuts de l'Humanité). Donc il y a heureusement d'autres faces au communisme. Et l'athéisme est également un gros combat du communisme. Pour le point très intéressant et important que vous soulevez, c'est qu'il n'y a pas vraiment de communisme, mais plutôt "des" communismes (même si certaines idéologies s'éloignent tellement du marxisme qu'ils n'ont plus rien à voir avec). Disons que le stalinisme, le maoïsme n'ont plus rien à voir avec le marxisme de base, du moins j'imagine mal les camarades se reconnaitre dedans. Le stalinisme est proche du nazisme (nationalisme, homophobie, antisémitisme) sans parler de l'usage de la terreur et de l'autoritarisme, et le maoïsme est également très particulier. Mais le léninisme et le trotskysme s'appuie moins sur la terreur, mais hélas toujours. Disons que le communisme tel le Monde l'a connu le siècle dernier était un mauvais marxisme. Mais n'oublions pas que le socialisme au sens premier du terme est marxiste. Maintenant le PS français n'a plus rien à voir avec Marx mais Jaurès, éternel socialiste, était un véritable marxiste convaincu, dédié à la classe ouvrière. Son journal, l'Humanité, est devenu le journal communiste. L'idée qui a mes yeux est la plus marxiste c'est le Guevarisme, auquel j'adère plutôt que le reste. Mais plutôt que de parler de communisme, le marxisme me semble plus approprié. Hélas les fous que sont Staline, Mao, la famille dirigeante de la Corée du Nord (et même Trotsky et Lénine dans une moindre mesure) ont sali l'idéal communisme. Mais Mélenchon ou Besancenot peuvent représenter un nouveau communiste, qui montrerait que tout n'est pas irrémédiable.
Niko R Lénine était un fumier regarde le reportage sur les secrets de Lénine, Staline n'a fait que continuer ce que Lénine a commencé, et voir la façon' dont la famille du tsar a été assassiné, les déportation au goulag et l'écrasement des paysans non bolcheviks qui ne voulaient pas s'engager dans l'armée rouge, Lénine est tout sauf un exemple, puis je vois que tu est anti nationaliste, il faut savoir que le nationalisme n'est pas le fascisme, je suis nationaliste est chrétiens mais pas suprématiste genre la France 100% blanche sachant que les antillais(black), océaniens(tahiti, Wallis et futuna) font partis de la nation française, et j'insiste sur ce fait pour bien différencier le nationalisme du nazisme (anti chrétiens bien souvent puisque ayant pour religion le paganisme nordique, viking dont les runes,l'ordre de thullé etc..) d'ailleurs je trouve ironique que les néonazis font l'apologie de Charles Martel qui lui défendait le christianisme, qui est une religions qui englobe toutes les races du globe et a l'époque beaucoup d'arabes en orient. En ce qui concerne le communisme je n'aime pas du tout cette idéologie car elle détruit la nation, les traditions ancestrales qui font l'identité d'un peuple et d'une nation, donner mon pays a une communauté qui est étrangère a la mienne et a celle de mes ancêtres et les tiens si tu est français, qui a leurs echelles ont forgé la France, pour que cette culture étrangère remplace la mienne, je n'en veut pas. je suis un ouvrier, je suis en bas de l'échelle social avec un brevet d'officier mécanicien de la marine marchande, et je ne peut pas bossé parce que aujourd'hui, les patrons de compagnies françaises engage des phillippiens, chinois et africains, 3 fois moins cher qu'un marin français, donc oui le capitalisme est pourri mais le communisme et le socialisme sont aussi pourri (gouvernement Hollande) l'immigration de masse n'est pas acceptable non plus, avec mes amis de l'association chrétienne dont je fais partie je vois beaucoup de SDF français et des pays de l'est surtout la Pologne, dans la rue. On ne peut pas accueillir toute la planète chez nous, un malade ne peut guerire un autre malade. Et pour le christianisme, ce n'est pas un homme mais Dieu qui la régie, certains hommes ont usurpé le trône de Dieu comme beaucoup de papes donc a ne pas mélangé, le christianisme c'est l'amour et la charité, et la charité envers tout les pauvres, pas que les blancs, blonds aux yeux bleus bien sûr. voili, voilà, soit béni ;)
Charles Martel The HAMMER Je ne dis pas que le nationalisme = fascisme. Mais force est de constater que la plupart des régimes fascistes se sont appuyés sur le nationalisme. Mais pour prendre un exemple concret si Fillon me paraît nationaliste, il n'est pas fasciste. Ensuite Hollande=socialisme: Grosse blague. Rien n'a été fait comme le socialisme l'aurait fait. Ensuite, l'aide aux immigrés est notre devoirs. Cependant, la façon dont le gouvernement (pseudo-socialiste)l'a gérer est pathétique, justement en aidant les nationalistes de Grande-Bretagne. Pour finir, le nationalisme est l'antithèse de l'Humain nouveau que le marxisme essaie de définir. En plus le nationalisme n'est pas compatible avec la République. Liberté, Égalité, Fraternité. Où sont l'égalité et la fraternité si on pense d'abord à son pays et pas à l'autre, pas au voisin? Et une phrase qui m'a interrogé: "le christianisme [...] englobe toutes les races du globe". De quelles races parlez-vous? Il n'y a qu'une seule race humaine. Et c'est la qu'on voit bien le rétrograde du nationalisme: des propos qu'on tenait au Moyen-âge. Et le Charles Martel, figure du nationalisme, refusait les arabes musulmans en France, comme les arabes musulmans refusaient les chrétiens chez eux: où est donc la liberté? Et pour réellement finir, le fait que tu te considères en bas de l'échelle sociale est un tort. Il faut que tu t'insurges, que tu arrêtes de te dire que l'ouvrier est en bas et le patron en haut, c'est ça que le communisme combat. C'est encore une fois rétrograde.
Un géant incomparable de la pensée, en effet, notamment dans l'analyse des rapports de force sociaux et de l'histoire de l'économie; deux points faibles majeurs, cependant; l'un théorique: nul en métaphysique; il semble, comme Feuerbach du reste, avoir ignoré Schopenhauer, après ne pas avoir compris la portée exacte du criticisme kantien; sinon il n'aurait pu être adepte d'un matérialisme autre que méthodologique -et non pas ontologique, la question de la chose en soi restant escamotée chez les matérialistes continuant après Kant à se raccrocher au réalisme "métaphysique"; il est vrai que Hegel n'a rien fait pour éviter les confusions qui ont commencé en fait avec lui, malgré la valeur indéniable de la méthode d'explication des phénomènes dans le schéma de la dialectique bien exposé dans "la Phénoménologie de l'esprit"... Le second point faible des analyses marxistes -et aussi proudhoniennes d'ailleurs-, c'est l'optimisme quant à la possibilité de modifier la nature humaine par l'éducation; le poison de Rousseau continuait à cet égard d'agir sur des esprits par ailleurs incroyablement pénétrants...
Oscar7468 Sur ton deuxieme point "faible" ,il semble qu'il y ait tout une discipline appelé "psycanalise" qui te contredit et a qui on ne pourra pas contre-argumenter tant qu'un systeme basée sur les principes marxistes n'existeras pas.En revanche ,on peut critiquer le systeme capitaliste qui connu plus de 500 modèles différents sur 300 ans.
![MICHEL DE MONTAIGNE (1533-1592) - Une vie, une œuvre [2008]](/img/n.gif)
Le 19 mai 2012, l'émission “Une vie, une oeuvre” dirigée par Matthieu Garrigou-Lagrange et diffusée tous les samedis sur les ondes de France Culture, évoquait la figure et l'oeuvre de Karl Marx. “Marx, l'horizon du monde” : Sur les traces de l'auteur du “Capital”, juriste et philosophe, mais aussi économiste et critique de l’économie politique, sociologue du travail, militant révolutionnaire et père d’une famille bourgeoise qui échappa à la misère grâce à l’amitié d’Engels. Par Thibault Henneton - Réalisation : Lionel Quantin. 1841, Karl Heinrich Marx [1818-1883] devient docteur en philosophie après une thèse sur Démocrite et Épicure. Le 2 septembre, Moses Hess écrit à un ami écrivain (Berthold Auerbach) : « C’est un homme qui a fait sur moi une impression extraordinaire, bien que nous ayons le même champ d’études ; tu peux t’attendre à faire la connaissance du plus grand et peut-être même du seul vrai philosophe actuellement vivant. Bientôt, lorsqu’il se manifestera publiquement par ses ouvrages et ses cours, tous les yeux d’Allemagne seront tournés vers lui […] Le Dr Marx, c’est ainsi que s’appelle mon idole, est un tout jeune homme, âgé tout au plus de 24 ans, qui donnera le coup de grâce à la religion et à la politique médiévales. Il joint à l’esprit philosophique le plus profond et le plus sérieux l’ironie la plus mordante ; représente-toi Rousseau, Voltaire, Holbach, Lessing, Heine et Hegel, je ne dis pas rassemblés, mais confondus en une seule personne ».
En réalité le docteur Marx sera conduit bien au-delà des frontières de l’Allemagne, à Paris, Bruxelles, Londres où il passe la majeure partie de sa vie d’exilé, avant qu’un dernier voyage ne le conduise à Alger. Non seulement juriste et philosophe, mais économiste et critique de l’économie politique, sociologue du travail, militant révolutionnaire et père d’une famille bourgeoise qui échappa à la misère grâce à l’amitié d’Engels. Quelques mois avant que ne se noue leur amitié, Engels écrit déjà, en 1842 (dans “Le triomphe de la foi”) : « Mais qui s'avance ainsi plein de fougueuse impétuosité ? C'est un noir gaillard de Trèves, un monstre déchaîné. D'un pas bien assuré, il martèle le sol de ses talons et dresse plein de fureur les bras vers les cieux, comme s'il voulait saisir la voûte céleste pour l'abaisser vers la terre. Il frappe avec rage et sans arrêt de son poing redoutable, comme si mille démons l'empoignaient aux cheveux. »
Avec :
Isabelle Garo, philosophe, professeur au lycée Chaptal (Paris), présidente de la GEME (Grande édition des œuvres de Marx et d’Engels en français)
Jean-Pierre Lefebvre, germaniste et traducteur, professeur de littérature allemande à l’ENS Ulm, traducteur du livre 1 du “Capital” (PUF) et producteur avec Yves Duroux d’un Atelier de Création radiophonique en 1983 « Marx, dernier voyage, dernier retour » (France Culture)
Jacques Bidet, philosophe, professeur émérite à l’Université Paris-Ouest, directeur honoraire d'Actuel Marx, président du Congrès Marx International
Frédéric Monferrand, doctorant à l’Université Paris-Ouest, prépare une thèse sur Marx sous la direction de S. Haber.
Pierre Dardot, philosophe, et Christian Laval, sociologue, auteurs de “Marx, prénom : Karl” (Gallimard, mars 2012)
Ainsi que des lectures de la correspondance de Marx (Ivan Cori et Lucile Commeaux)
Références :
SONS (entre autres)
- Auber : “La Muette” de Portici
- Schubert : “Marguerite au rouet”
- Immortal Technique : “Poverty of Philosophy”
FILMS
- “La Commune”, P. Watkins (2003)
- Charlie Chaplin, “Modern Times”
Hors Série Le Monde : “Marx, l'irréductible”, décembre 2011
boutique.lemonde.fr/hos-serie-monde-karl-marx.html
Thèmes : Arts & Spectacles| 19e siècle| Economie| Philosophie| Karl Marx| Thibault Henneton
Source : France Culture
Bravo, merci.
Sacrés niveaux de culture, d'intelligence, de perspicacité Karlito.
Et toujours d'actualité hélas.
Je vis dans un pays dans lequel le marxisme a été tu au profit d'un catholicisme aliéné par le capitalisme.
Bonjour, un grand merci pour ce documentaire mis à notre disposition.
rien a redire sauf pour la musique entre chaque interventions qui casse les oreilles.
Personnellement, je la trouve agréable. Elle permet aussi penser a ce qu´a déja été dit.
C'est tchi la zikmu
Très bon documentaire radiophonique, une contextualisation qui évite avec bonheur une "psychologisation" à la petite semaine... Merci bien pour le partage...
Avec plaisir, Tony. Je suis content que cette émission vous ait plu. Merci pour votre commentaire.
Très très bon site.
merci beaucoup pour le partage de ce document.
Avec grand plaisir ! Merci pour votre chaleureux commentaire.
Excellente narratif informative. Merci beaucoup.
Je vous en prie. Merci pour votre commentaire.
@@LeSemaphore aa
@@LeSemaphoreqaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
merci
Merci
merco pour ce documentaire
+camini franco
Avec grand plaisir. Merci pour votre commentaire !
Tous mes remerciements à Mr. Thibault Marconnet, à propos des documents sur K.MARX.
Très intéressant, merci!
Je suis content que cette émission vous plaise. Merci pour votre sympathique commentaire !
merci, très bon document, important à partager !
Sur cette question du "pourquoi" de la "longue" description des conditions REELLES de vie des ouvriers dans "Le Capital" : il est nécessaire, pour la comprendre dans son intention, de nous référer au principe de la "dialectique historique" : elle est l'exposé du "pourquoi historique" de la révolution et de son mouvement inexorable : c'est PARCE QUE... QUE ... et donc et autrement dit : voici comment se produit et voici le SENS (double) de l'histoire.
Pas mal de vérité 🌞
Excellent ! Merci
Avec plaisir, Abel. Merci pour le commentaire !
de tres bonne qualité tout ça. Un vrai plaisir. Sauf que...pourquoi nous infliger ces tonnerres de violons ?
merci pour ce partage quand même😉
Je suis content de savoir, Laurent, que ce document vous a plu et intéressé. En effet, ces intermèdes sonores dissonants et bruitistes sont très désagréables pour écouter l'émission en toute tranquillité. Je ne sais pas quelle mouche a bien pu piquer ceux qui ont réalisé ce documentaire radiophonique pour France Culture. Malheureusement, je ne m'en suis rendu compte que tout récemment - à l'époque ça n'avait pas dû me frapper outre mesure - et il m'est impossible de supprimer ces parties sonores agaçantes à entendre. Quoi qu'il en soit, c'est bien que vous ayez pu en faire abstraction, plus ou moins. Merci pour votre sympathique commentaire 😉.
Laurent
Thibault Marconnet Merci d'avoir publié ce documentaire dommage pour les violons. J'aurais préféré si il y avait d'autres images.
je mets un grand respect a karl marx meme si il est hors religion mais il support les pauvres et la richesse du travail humain
Et son idéologie a généré à peine 100 millions de morts…
Admirable.
Il est vrai que "Misère de la philosophie" est une réponse cinglante mais en aucun cas un pamphlet : lorsque le groupe Proudhon estime qu'il faut des banques pour pauvres c'est bien qu'il y en a pour riches puis comme Marx le dit : Est-ce à nous de gérer la marchandise ? Pour rester poli
Je n'ai nullement barré la mention de Proudhon, en fait; mise entre tirets seulement...
Il a fait un tour à Alger, histoire de prendre un bain de soleil et de constater de ses propres yeux les affres du colonialisme. Merci mon ami pour ce partage.
C'est un plaisir, mon ami, que de partager ce document avec toi et toutes les personnes qu'il sera susceptible d'intéresser.
quand il s'agit de présenter une oeuvre, on a besoin de calme, mais pourquoi ce vacarme par intermittence.
Lorsque Marx décrit ce que sont les classes : il y en a toujours vu deux - capital et prolétariat (ce qui ce concrétise ce qui est aujourd'hui "Macron ; deuxième quinquennat" ; disparition de "classes dites moyennes car jamais le prolétaire n'a été définit comme un col bleu. La plus-value n'est plus d'actualité depuis les emprunts négatifs ou autres
La commune de Paris arrive bien trop tôt ; merci de rétablir ce que Marx entend par "dictature du prolétariat"
Effectivement, la musique est juste insupportable et vient gâcher le plaisir l'écoute.
Cet homme est, avec Jésus, Mohammed et Bouddha, parmi les personnes les plus impactantes de l'histoire du monde.
Marx est pourtant un nourrisson à l'échelle de l'histoire du monde.
@@maxj1151 J'aimerais que vous m'exposiez vos lectures déjà
J'ai l'impression que ceux qui affichent un soutien au communisme cachent plutôt un soutien à la haine du capitalisme. Je dis ça car je n'arrive pas à entendre parler du communisme sans qu'il soit comparé au grand méchant capital, comme si ce système ait été conçu dans l'espoir d'éradiquer le capitalisme, le fait qu'il n'y ait aucune preuve concrète de son fonctionnent ne serait pas si grave. (et d'ailleurs, c'est un fonctionnement pas vraiment clairement défini… à moins que je me trompe ?)
Le principe du communisme n'est pas seulement lié au capitalisme, même s'il est avant tout censé lutter contre le capitalisme. Mais force est de constater que le capitalisme n'apporte rien si ce n'est que les intérêts personnels priment sur le bonheur du peuple entier, et que certains pays dominent le monde et exploitent les moins puissants. De plus, le communisme à proprement parler est opposé au fascisme, au nationalisme, et à la domination d'une classe sur l'autre (en l'occurrence la bourgeoise qui domine la classe ouvrière et paysane, cela depuis les débuts de l'Humanité). Donc il y a heureusement d'autres faces au communisme. Et l'athéisme est également un gros combat du communisme.
Pour le point très intéressant et important que vous soulevez, c'est qu'il n'y a pas vraiment de communisme, mais plutôt "des" communismes (même si certaines idéologies s'éloignent tellement du marxisme qu'ils n'ont plus rien à voir avec). Disons que le stalinisme, le maoïsme n'ont plus rien à voir avec le marxisme de base, du moins j'imagine mal les camarades se reconnaitre dedans. Le stalinisme est proche du nazisme (nationalisme, homophobie, antisémitisme) sans parler de l'usage de la terreur et de l'autoritarisme, et le maoïsme est également très particulier. Mais le léninisme et le trotskysme s'appuie moins sur la terreur, mais hélas toujours. Disons que le communisme tel le Monde l'a connu le siècle dernier était un mauvais marxisme. Mais n'oublions pas que le socialisme au sens premier du terme est marxiste. Maintenant le PS français n'a plus rien à voir avec Marx mais Jaurès, éternel socialiste, était un véritable marxiste convaincu, dédié à la classe ouvrière. Son journal, l'Humanité, est devenu le journal communiste. L'idée qui a mes yeux est la plus marxiste c'est le Guevarisme, auquel j'adère plutôt que le reste. Mais plutôt que de parler de communisme, le marxisme me semble plus approprié. Hélas les fous que sont Staline, Mao, la famille dirigeante de la Corée du Nord (et même Trotsky et Lénine dans une moindre mesure) ont sali l'idéal communisme. Mais Mélenchon ou Besancenot peuvent représenter un nouveau communiste, qui montrerait que tout n'est pas irrémédiable.
Niko R Lénine était un fumier regarde le reportage sur les secrets de Lénine, Staline n'a fait que continuer ce que Lénine a commencé, et voir la façon' dont la famille du tsar a été assassiné, les déportation au goulag et l'écrasement des paysans non bolcheviks qui ne voulaient pas s'engager dans l'armée rouge, Lénine est tout sauf un exemple, puis je vois que tu est anti nationaliste, il faut savoir que le nationalisme n'est pas le fascisme, je suis nationaliste est chrétiens mais pas suprématiste genre la France 100% blanche sachant que les antillais(black), océaniens(tahiti, Wallis et futuna) font partis de la nation française, et j'insiste sur ce fait pour bien différencier le nationalisme du nazisme (anti chrétiens bien souvent puisque ayant pour religion le paganisme nordique, viking dont les runes,l'ordre de thullé etc..) d'ailleurs je trouve ironique que les néonazis font l'apologie de Charles Martel qui lui défendait le christianisme, qui est une religions qui englobe toutes les races du globe et a l'époque beaucoup d'arabes en orient.
En ce qui concerne le communisme je n'aime pas du tout cette idéologie car elle détruit la nation, les traditions ancestrales qui font l'identité d'un peuple et d'une nation, donner mon pays a une communauté qui est étrangère a la mienne et a celle de mes ancêtres et les tiens si tu est français, qui a leurs echelles ont forgé la France, pour que cette culture étrangère remplace la mienne, je n'en veut pas.
je suis un ouvrier, je suis en bas de l'échelle social avec un brevet d'officier mécanicien de la marine marchande, et je ne peut pas bossé parce que aujourd'hui, les patrons de compagnies françaises engage des phillippiens, chinois et africains, 3 fois moins cher qu'un marin français, donc oui le capitalisme est pourri mais le communisme et le socialisme sont aussi pourri (gouvernement Hollande)
l'immigration de masse n'est pas acceptable non plus, avec mes amis de l'association chrétienne dont je fais partie je vois beaucoup de SDF français et des pays de l'est surtout la Pologne, dans la rue. On ne peut pas accueillir toute la planète chez nous, un malade ne peut guerire un autre malade. Et pour le christianisme, ce n'est pas un homme mais Dieu qui la régie, certains hommes ont usurpé le trône de Dieu comme beaucoup de papes donc a ne pas mélangé, le christianisme c'est l'amour et la charité, et la charité envers tout les pauvres, pas que les blancs, blonds aux yeux bleus bien sûr.
voili, voilà, soit béni ;)
Charles Martel The HAMMER
Je ne dis pas que le nationalisme = fascisme. Mais force est de constater que la plupart des régimes fascistes se sont appuyés sur le nationalisme. Mais pour prendre un exemple concret si Fillon me paraît nationaliste, il n'est pas fasciste. Ensuite Hollande=socialisme: Grosse blague. Rien n'a été fait comme le socialisme l'aurait fait. Ensuite, l'aide aux immigrés est notre devoirs. Cependant, la façon dont le gouvernement (pseudo-socialiste)l'a gérer est pathétique, justement en aidant les nationalistes de Grande-Bretagne. Pour finir, le nationalisme est l'antithèse de l'Humain nouveau que le marxisme essaie de définir. En plus le nationalisme n'est pas compatible avec la République. Liberté, Égalité, Fraternité. Où sont l'égalité et la fraternité si on pense d'abord à son pays et pas à l'autre, pas au voisin? Et une phrase qui m'a interrogé: "le christianisme [...] englobe toutes les races du globe". De quelles races parlez-vous? Il n'y a qu'une seule race humaine. Et c'est la qu'on voit bien le rétrograde du nationalisme: des propos qu'on tenait au Moyen-âge. Et le Charles Martel, figure du nationalisme, refusait les arabes musulmans en France, comme les arabes musulmans refusaient les chrétiens chez eux: où est donc la liberté? Et pour réellement finir, le fait que tu te considères en bas de l'échelle sociale est un tort. Il faut que tu t'insurges, que tu arrêtes de te dire que l'ouvrier est en bas et le patron en haut, c'est ça que le communisme combat. C'est encore une fois rétrograde.
Le communisme est plus ancien que le capitalisme, mais il a quasiment disparu sur Terre depuis l’avènement du Néolithique.
@@Niko-uq8xd le capitalisme à sauvé mon pays
Un géant incomparable de la pensée, en effet, notamment dans l'analyse des rapports de force sociaux et de l'histoire de l'économie; deux points faibles majeurs, cependant; l'un théorique: nul en métaphysique; il semble, comme Feuerbach du reste, avoir ignoré Schopenhauer, après ne pas avoir compris la portée exacte du criticisme kantien; sinon il n'aurait pu être adepte d'un matérialisme autre que méthodologique -et non pas ontologique, la question de la chose en soi restant escamotée chez les matérialistes continuant après Kant à se raccrocher au réalisme "métaphysique"; il est vrai que Hegel n'a rien fait pour éviter les confusions qui ont commencé en fait avec lui, malgré la valeur indéniable de la méthode d'explication des phénomènes dans le schéma de la dialectique bien exposé dans "la Phénoménologie de l'esprit"...
Le second point faible des analyses marxistes -et aussi proudhoniennes d'ailleurs-, c'est l'optimisme quant à la possibilité de modifier la nature humaine par l'éducation; le poison de Rousseau continuait à cet égard d'agir sur des esprits par ailleurs incroyablement pénétrants...
Oscar7468 Sur ton deuxieme point "faible" ,il semble qu'il y ait tout une discipline appelé "psycanalise" qui te contredit et a qui on ne pourra pas contre-argumenter tant qu'un systeme basée sur les principes marxistes n'existeras pas.En revanche ,on peut critiquer le systeme capitaliste qui connu plus de 500 modèles différents sur 300 ans.