PODCAST/QUAND L’APPARENCE DERANGE

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  • Опубліковано 8 вер 2024
  • QUAND L’APPARENCE DERANGE
    Le sentiment d’humiliation va crescendo pour atteindre un point de
    non-retour. Une caricature du Congolais est en train d’être ébauchée.
    Et comme pour toutes caricatures, elles prêtent à sourire, à rire, à
    railler.
    Des Ougandais, des Rwandais, les terroristes du M23, bref, toute la
    coalition armée venue combattre la RDC aux motifs qu’eux seuls
    valident, dessinent le profil têtu du Congolais de cette époque.
    Toutes ces nations africaines, parrainées par l’Occident, qui entrent
    impunément sur un territoire souverain agacent.
    Entretemps les réunions feutrées du gouvernement, les séminaires
    pour une meilleure gouvernance continuent, avec les résolutions
    futures qui s’en dégagent.
    Donner le temps au temps, pour permettre de peaufiner des stratégies.
    Ce n’était pas un montage, la vidéo visionnée, d’une colonne de
    militaires ougandais en pein entrainement d’endurance, avec un
    baluchon de vivres au dos et des armes sur l’épaule. L’armée congolaise
    a besoin de telles images. Elles sont fortes et dissuasives. Imaginez, les
    bataillons des jeunes soldats en exercices simulés de combat avec
    l’exhibition des armes lourdes, ce n’est pas un spectacle ludique pour
    l’ennemi.
    Les grandes puissances recourent à ces images terribles pour lancer des
    avertissements à leurs potentiels ennemis. La Corée du Nord n’hésite
    pas à tester ses nouvelles découvertes en armement sophistiqué en
    face de la Corée du Sud, sa sœur ennemie.
    La Chine envoie ses frégates lourdement armées, naviguer autour de
    Taiwan dans des simulations de combat.
    Instiller la peur dans l’esprit de l’ennemi est une tactique de guerre.
    Le gouvernement congolais est faible de ses hommes peu ou mal
    inspirés. Le ministère de la Défense et encore moins les services
    d’intelligence n’ont jamais su capitaliser la graine nationaliste des
    Wazalendo. Ils sont considérés avec une condescendance coupable, au
    lieu de les convertir en un groupe de résistants outillés, formés pour
    infiltrer l’ennemi et le fragiliser.
    Il faut créer une apparence qui impressionne, qui dissuade.
    C’est une réalité que l’histoire nous restitue dans toutes les guerres de
    libération et de défense de la patrie.
    Depuis que la trêve coïncide avec le renforcement des troupes
    ennemies sur le sol congolais, du côté de la RDC, on accuse, on se
    plaint, on attend, on envisage, on promet, bref, on pointe du doigt
    l’agresseur qu’on connait et on lui demande s’il veut bien se décider de
    rentrer immédiatement chez lui, sinon, on va réfléchir à la façon de le
    bouter hors du territoire. Et la menace semble sérieuse.
    Au fur et à mesure que les intrus pénètrent dans le territoire congolais,
    un sentiment complexe diffuse un relent de malaise, de désarroi et
    d’incertitude dans le for intérieur d’un peuple qui se sent abandonné.
    Chaque pas foulé sur le sol congolais est un gramme de pouvoir qu’on
    lui retranche.
    Nous allons essayer de transposer le concept du pouvoir dans la Bible
    sur la réalité congolaise.
    Suivez-nous.
    Le Livre Saint parle de la capacité du président Tshisekedi ou d’un
    groupe d’hommes et de femmes rassemblés dans le Gouvernement
    Suminwa, à conduire les Congolais vers le Destin que le Créateur leur a
    proposé, à définir les moyens d’y parvenir, à édicter et faire respecter
    les règles à suivre pour le parfait accomplissement du projet divin en
    faveur des Congolais.
    Que ceux qui ont des oreilles pour écouter, écoutent.
    Pour nous, les détenteurs du pouvoir ont la capacité, la compétence, la
    faculté, la possibilité d’exercer jusqu’à l’usage de la force, des actions
    en faveur du peuple qu’ils dirigent. Ils ont prêté serment, ils ont juré et
    ils ont été élus pour servir ce peuple qui s’éloigne devant leur opulence
    et leur indifférence apparente.
    L’APPARENCE DU MOINE
    Chacun de nous qui est passé par le banc de l’école connait le fameux
    sujet de dissertation « L’habit ne fait pas le moine ». Tout le monde a
    disserté sur ce thème et nombreux sont ceux qui ont conclu que
    « l’habit ne fait pas le moine, mais on reconnait le moine par son
    habit ».
    Simple et inratable conclusion.
    En effet, l’apparence donne la première impression, offre l’dentification
    plausible. Le reste est analyse, introspection et psychologie.
    L’apparence est aussi une sorte d’attractivité et d’harmonie.
    Qui se ressemble s’assemble, dit-on.
    Le peuple ne demande pas à ses dirigeants de s’habiller en guenilles
    comme lui, pour partager sa douleur, mais il le juge aussi par sa garde-
    robe dans certaines circonstances.
    La situation qui emballe actuellement toute la RDC est la guerre à l’Est.
    C’est l’impunité ou le refus d’adresser des sanctions aux agresseurs du
    pays par la communauté internationale.
    C’est le plan concocté à Kigali avec les puissances occidentales, sous le
    nom de Convention de Kigali qui est en marche. La guerre actuelle était
    connue et ses conséquences inconnues ou ignorées par les Congolais.
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