Cher Monsieur Rovere. Je suis en train de lire depuis 6 mois votre magnifique livre. J'étudie depuis l'adolescence Spinoza mais votre accompagnement par la main avec votre livre est une vraie joie. Je suis également écrivain plutôt tourné vers la pensée hébraïque et vos commentaires liant la pensée du maître avec les grands philosophes juifs, Maïmonide et bien d'autres, est d'une très grande utilité pour mes propres recherches. Il serait intéressant de faire des liens avec des kabbalistes rationalistes comme Hayyim Moshé Luzzato. Il y a tant de similitudes entre certains concepts de la kabbale et ceux de Spinoza. On sait d'ailleurs que sa bibliothèque possédait des ouvrages majeurs de la kabbale, comme le Pardès Rimonim de Cordovero, vaste encyclopédie de la Kabbale. Alors je vous remercie, et je sais que votre ouvrage m'accompagnera encore longtemps, car la lecture de Spinoza est infinie, selon les âges ou nos affects du jour !
Je retiens surtout l'interprétation du verbe "s'en tirer" et l'extraordinaire idée de plus faire la différence entre la traduction et l'annotation. Cet homme est surprenant au plus haut point, tant ça semble énorme. Je veux dire, il en fait une tarte du fait que tout ceci a été un travail collectif, c'est son grand truc le collectif, même Spinoko aurait été collectif, tout est un dialogue, mais il ne cite pas les noms de ses collaborateurs. Ça donne très envie de collaborer avec lui ! Mais en vrai, qui a lu les articles de l'auteur connaît sa manière très originale de citer ses sources.
Sur les traductions précédentes, pas un mot sur celle (superbement écrite) densément annotée, commentée et reconnue (de longue date) de Robert Misrahi? Pas réglo réglo!
même observation, assez curieux, il faudrait qu'il réponde à cette question. Est-ce qu'il souhaite mettre l'accent sur le travail collectif, ce qui n'est pas le cas pour celle de Mistahi.
J'ai visionné une fois une vidéo de Misrahi sur Spinoza. J'ignore si c'est du à son grand âge ou pas, mais c'est la plus mauvaise vidéo que j'ai jamais vue sur Spinoza. Je ne saurais dire si cela provenait de l'approximation de sa perception ou de sa difficulté à transmettre, mais franchement, c'était mauvais. Après, j'avoue, je n'ai pas lu l'ouvrage auquel vous faites référence.
@@ericbachou1706 Oui, c'est son très grand âge. Mais qu'à cela ne tienne, lisez Robert Misrahi; ses ouvrages font foi de toute sa profonde connaissance de l'oeuvre de Spinoza. Et le livre auquel je fais référence dans mon commentaire, c'est celui dont est proposée dans cette présente vidéo la nouvelle traduction de Maxime Rovere: l'«Éthique». Cordialement.
Cela fait des années que j’étudie Spinoza et j’ai justement commencé par la traduction annotée de Misrahi. Je pense avec du recul que ce n’est pas un hasard si Misrahi (qui a été l’un des premiers commentateurs de Spinoza en France) n’est quasiment jamais cité par l’ensemble des spécialistes actuels. Sa traduction est bonne sans être exceptionnelle (on lui a longtemps préféré celle de Pautrat, plus rigoureuse). Quant à ses commentaires, ils contiennent pas mal de verbiage et sont assez problématiques sur plusieurs points. Les spécialistes actuels ont tout à fait raison de revenir à Spinoza.
@@sagitt1856 Misrahi essaye surtout de concilier Sartre avec Spinoza ce qui est, impossible, et pas pertinent. Sa traduction comme dit est désormais largement dépassée par celle de Moreau.
Présentation un peu confuse de l'éthique (Les 8 podcasts avec Adèle Van Reeth sont bien plus clairs, et bien sûr la lecture de l'éthique). Curieux les affirmations de M. Rovère comme quoi Spinoza n'aurait jamais taillé de verre (voir la fiche wikipedia de M. Rovère, la source étant ... lui-même). Au contraire de biographies ou de la fiche wikipedia anglaise insistant sur la collaboration avec Huygens. Qui croire ?
Excellente intervention ! Très bon pédagogue ! Belle édition de l'Ethique génialement commentée dont je goûte la lecture avec bonheur. Merci !
Cher Monsieur Rovere. Je suis en train de lire depuis 6 mois votre magnifique livre. J'étudie depuis l'adolescence Spinoza mais votre accompagnement par la main avec votre livre est une vraie joie. Je suis également écrivain plutôt tourné vers la pensée hébraïque et vos commentaires liant la pensée du maître avec les grands philosophes juifs, Maïmonide et bien d'autres, est d'une très grande utilité pour mes propres recherches. Il serait intéressant de faire des liens avec des kabbalistes rationalistes comme Hayyim Moshé Luzzato. Il y a tant de similitudes entre certains concepts de la kabbale et ceux de Spinoza. On sait d'ailleurs que sa bibliothèque possédait des ouvrages majeurs de la kabbale, comme le Pardès Rimonim de Cordovero, vaste encyclopédie de la Kabbale. Alors je vous remercie, et je sais que votre ouvrage m'accompagnera encore longtemps, car la lecture de Spinoza est infinie, selon les âges ou nos affects du jour !
Je retiens surtout l'interprétation du verbe "s'en tirer" et l'extraordinaire idée de plus faire la différence entre la traduction et l'annotation. Cet homme est surprenant au plus haut point, tant ça semble énorme. Je veux dire, il en fait une tarte du fait que tout ceci a été un travail collectif, c'est son grand truc le collectif, même Spinoko aurait été collectif, tout est un dialogue, mais il ne cite pas les noms de ses collaborateurs. Ça donne très envie de collaborer avec lui ! Mais en vrai, qui a lu les articles de l'auteur connaît sa manière très originale de citer ses sources.
merco beaucoup cette conférence de Mr Baruch Spinoza c fut tel un met esquis
Comme on se sent moins seul !
J'ai rien compris
Sur les traductions précédentes, pas un mot sur celle (superbement écrite) densément annotée, commentée et reconnue (de longue date) de Robert Misrahi? Pas réglo réglo!
même observation, assez curieux, il faudrait qu'il réponde à cette question. Est-ce qu'il souhaite mettre l'accent sur le travail collectif, ce qui n'est pas le cas pour celle de Mistahi.
J'ai visionné une fois une vidéo de Misrahi sur Spinoza.
J'ignore si c'est du à son grand âge ou pas, mais c'est la plus mauvaise vidéo que j'ai jamais vue sur Spinoza.
Je ne saurais dire si cela provenait de l'approximation de sa perception ou de sa difficulté à transmettre, mais franchement, c'était mauvais.
Après, j'avoue, je n'ai pas lu l'ouvrage auquel vous faites référence.
@@ericbachou1706 Oui, c'est son très grand âge. Mais qu'à cela ne tienne, lisez Robert Misrahi; ses ouvrages font foi de toute sa profonde connaissance de l'oeuvre de Spinoza. Et le livre auquel je fais référence dans mon commentaire, c'est celui dont est proposée dans cette présente vidéo la nouvelle traduction de Maxime Rovere: l'«Éthique». Cordialement.
Cela fait des années que j’étudie Spinoza et j’ai justement commencé par la traduction annotée de Misrahi.
Je pense avec du recul que ce n’est pas un hasard si Misrahi (qui a été l’un des premiers commentateurs de Spinoza en France) n’est quasiment jamais cité par l’ensemble des spécialistes actuels. Sa traduction est bonne sans être exceptionnelle (on lui a longtemps préféré celle de Pautrat, plus rigoureuse). Quant à ses commentaires, ils contiennent pas mal de verbiage et sont assez problématiques sur plusieurs points. Les spécialistes actuels ont tout à fait raison de revenir à Spinoza.
@@sagitt1856 Misrahi essaye surtout de concilier Sartre avec Spinoza ce qui est, impossible, et pas pertinent.
Sa traduction comme dit est désormais largement dépassée par celle de Moreau.
Merci
Présentation un peu confuse de l'éthique (Les 8 podcasts avec Adèle Van Reeth sont bien plus clairs, et bien sûr la lecture de l'éthique). Curieux les affirmations de M. Rovère comme quoi Spinoza n'aurait jamais taillé de verre (voir la fiche wikipedia de M. Rovère, la source étant ... lui-même). Au contraire de biographies ou de la fiche wikipedia anglaise insistant sur la collaboration avec Huygens. Qui croire ?
Le livre est balaise à lire
OUH LÀ... Le p'tit couplet "féministe" qui ressemble à de l'opportunisme...