CNS Le Capitaine Yves Motandeau donne sa version de l'assassinat de Marien Ngouabi le 18 mars 1977

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  • Опубліковано 19 бер 2020
  • Le Général Yves Motandeau Monghot dit Motando né le 7 janvier 1948 est décédé le 11 janvier 2011 des suites d’un empoisonnement. Il est mort sans donner publiquement le nom du véritable assassin de Marien Ngouabi.
    Me Massengo-Tiassé avait reçu les confidences de cet officier général en 2004, alors qu’il était Conseiller spécial du Chef de l’Etat après avoir été viré à la tête de l’état major général des forces armées. Pour Motando c'est Sassou qui est le responsable de la mort de Marien Ngouabi .
    Le général Motandeau va remettre discrètement en 2004 au Vice- Président de la CNDH, Me Maurice Massengo Tiassé, une copie confidentielle du plan Mouébara qui planifie le génocide dans le Pool. (Lire l’autopsie d’un Etat totalitaire, Crimes d’un génocidaire, Sassou Nguesso accusé répondez Editions Forum des Sans Voix, pages 61-63)
    « Toute l’attention accordée par Sassou Nguesso à ce brave officier de la région de la Likouala pour l’intégrer à sa guerre n’était qu’un leurre.
    Dès avant l’assassinat du Président Marien Ngouabi, le Commandant Sassou redoutait ce jeune officier de 29 ans en 1977, à qui il trouvait des qualités exceptionnelles, mais qui manifestait une véritable indépendance vis-à-vis de lui. Le lieutenant Yves Motandeau, comme on l’a remarqué lors du Mouvement du 22 février 1972, entretenait des rapports exécrables avec le Capitaine Sassou qu’il a toujours traité de lâche et de peu courageux.
    C’est à cause de cette animosité que Sassou attribuera au Lieutenant Yves Motandeau l’assassinat du Président Marien Ngouabi avec pour objectif de le faire immédiatement assassiner dès les premières heures de l’annonce du meurtre du 18 mars 1977. Motandeau « a bomi Ngouabi » (Motandeau a tué Ngouabi), tel était le mot d’ordre de Sassou Nguesso et l’information livrée à Radio Congo. Mais un concours de circonstances sauvera la vie de Motandeau comme il le souligne dans sa déclaration à la Conférence Nationale.
    En effet, il se trouvait à cette heure précise de l’annonce de la mort de Ngouabi, avec son unité hors de la capitale. Plusieurs personnalités de l’armée avaient pris fait et cause pour Motandeau en démentant immédiatement son implication prétendue dans l’assassinat de Marien Ngouabi.
    L’engagement d’Yves Motandeau auprès de Sassou lors de la guerre de 1997 est dû au fait que sur des bases sentimentales, le Colonel Motandeau s’était rapproché de Tassoua, alias général Giap.
    Yves Motandeau voulait, à travers les résistants du Pool déposer Sassou Nguesso, cet homme qu’il ne portait pas dans son cœur et surtout qui avait l’intention d’exterminer les Bakongo Lari et Sundi du Pool."

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