Le cinéma dans l'immense majorité de ses productions ne suscite chez moi qu'une bien molle satisfaction. Il se noie à vouloir me stimuler dans une sur-répétition de déjà vus. Il faut l'accepter. Nous faisons semblant. L'œil creux. Seul le cinéma stylisé me touche. Car il met les mains, conscient ou non, dans ses propres limites, son absurde, sa dérision et parfois son dérisoire. Cela se vaut sur un spectre très large. Qu'il soit baroque, zen, pictural, immersif ou de genre, il est fascinant lorsqu'il cherche à faire vibrer les cordes sans faire ses gammes, lorsque les harmoniques parlent plus que les leitmotivs. Il touche à la perfection lorsque le non-dit, le symbole, le métalangage passent inaperçus. Voir, sans savoir lire, le geste avant l'œuvre. Heureusement je prends encore de belles montée avec le ciné. Ce cours, une fois de plus illustre, en de nombreux exemples, l'essence de mes plaisirs. #Eros
![⏳ [Etienne Klein] Peut-on voyager dans le temps ?](http://i.ytimg.com/vi/DyVEU71Azno/mqdefault.jpg)
Le cinéma dans l'immense majorité de ses productions ne suscite chez moi qu'une bien molle satisfaction. Il se noie à vouloir me stimuler dans une sur-répétition de déjà vus. Il faut l'accepter. Nous faisons semblant. L'œil creux. Seul le cinéma stylisé me touche. Car il met les mains, conscient ou non, dans ses propres limites, son absurde, sa dérision et parfois son dérisoire. Cela se vaut sur un spectre très large. Qu'il soit baroque, zen, pictural, immersif ou de genre, il est fascinant lorsqu'il cherche à faire vibrer les cordes sans faire ses gammes, lorsque les harmoniques parlent plus que les leitmotivs. Il touche à la perfection lorsque le non-dit, le symbole, le métalangage passent inaperçus. Voir, sans savoir lire, le geste avant l'œuvre. Heureusement je prends encore de belles montée avec le ciné. Ce cours, une fois de plus illustre, en de nombreux exemples, l'essence de mes plaisirs. #Eros