L'opinion publique nous interdit de réfléchir à l’autisme... C'est très surmoi-que ! Du coup, obsolète la forclusion du nom du père. Hum ! Pourtant, selon la façon dont on comprend le concept, elle entretient un lien avec Das-Ding à savoir la Chose, la Chose maternelle, l'inconscient. Un peu compliqué. La polysémie de Das-Ding rend les choses compliquées. L'inconscient à l'état brut c'est la Chose et Lacan nous dit que cette fusion avec l'inconscient c'est identique à la fusion avec la mère. Le nom du père vient mettre fin à la fusion. On se décolle de l'inconscient à savoir la mère. Cette histoire de mère rend difficile la compréhension du concept. Si on dit, le nom du père permet de se singulariser par rapport à l'inconscient c'est plus claire. Sous cet angle, la forclusion du nom du père c'est ne pas se singulariser, c'est ne pas advenir en tant que sujet. Dire que c'est ne pas entrer dans le langage c'est vrai aussi. L'autiste forclos le langage. Dit comme ça, ça n'a plus rien à voir avec papa, maman et ça propose quelque chose d'intéressant. Sur le modèle des mécanismes de défenses névrotiques (refoulement, isolation...) on peut supposer un mécanisme de forclusion chez les psychotiques; qui empêche de rentrer dans le langage, donc, de s'extraire du fonctionnement primaire inconscient. Piste de travail lever cette défense : c'est la méthode de prise en charge Freudienne à l'ancienne. Vu la gravité de l'autisme y a rien à perdre à essayer cette méthode qui a fait ses preuves pour la névrose. (Pour plus de précision sur Das-Ding : voir le séminaire 7 de Lacan)
L'opinion publique nous interdit de réfléchir à l’autisme... C'est très surmoi-que ! Du coup, obsolète la forclusion du nom du père. Hum ! Pourtant, selon la façon dont on comprend le concept, elle entretient un lien avec Das-Ding à savoir la Chose, la Chose maternelle, l'inconscient. Un peu compliqué. La polysémie de Das-Ding rend les choses compliquées. L'inconscient à l'état brut c'est la Chose et Lacan nous dit que cette fusion avec l'inconscient c'est identique à la fusion avec la mère. Le nom du père vient mettre fin à la fusion. On se décolle de l'inconscient à savoir la mère. Cette histoire de mère rend difficile la compréhension du concept. Si on dit, le nom du père permet de se singulariser par rapport à l'inconscient c'est plus claire. Sous cet angle, la forclusion du nom du père c'est ne pas se singulariser, c'est ne pas advenir en tant que sujet. Dire que c'est ne pas entrer dans le langage c'est vrai aussi. L'autiste forclos le langage. Dit comme ça, ça n'a plus rien à voir avec papa, maman et ça propose quelque chose d'intéressant. Sur le modèle des mécanismes de défenses névrotiques (refoulement, isolation...) on peut supposer un mécanisme de forclusion chez les psychotiques; qui empêche de rentrer dans le langage, donc, de s'extraire du fonctionnement primaire inconscient. Piste de travail lever cette défense : c'est la méthode de prise en charge Freudienne à l'ancienne. Vu la gravité de l'autisme y a rien à perdre à essayer cette méthode qui a fait ses preuves pour la névrose. (Pour plus de précision sur Das-Ding : voir le séminaire 7 de Lacan)
On en est encore là en 2023?