Sourd, aveugle et prétentieux Ouais, mon pote j'me suis fait tout seul Tête brûlée, j'me l'suis fait tout seul, j'suis qu'un homme J'n'ai toujours vu que deux choix: faire confiance à mes doutes ou prier J'ai tout vu, j'ai tout oublié, j'suis qu'un homme Sourd, aveugle et prétentieux Ouais, mon pote j'me suis fait tout seul Tête brûlée, j'me l'suis fait tout seul, j'suis qu'un homme J'n'ai toujours vu que deux choix: faire confiance à mes doutes ou prier J'ai tout vu, j'ai tout oublié, j'suis qu'un homme Cher Dur de faire semblant d'être un chef Mais avoue j'm'en sors comme un chef Même toi t'as pas compris tout d'suite J'paye cette vie cher Et j'les sens qu'ils veulent s'approcher À chaque coin d'rue, ces petits Sheitans Est-ce qu'on peut retourner chez toi? Bourré dans un bar, chante des chansons que j'aime pas J'le fais en chœur avec des gens que j'aime pas Et ça m'fait un bien fou J'les prends même dans les bras, j'en ai plus rien à foutre Demain tout est possible, rien qu'de l'savoir j'ai l'trac Les yeux béants, j'me retournerai 25 fois sous l'drap Pour c'problème, j'aurais jamais assez d'argent Mais pour l'moment, suffit qu'on dorme dans ta chambre Ah ouais, j'ai même pas vu passer le trajet Téléporté par le Viano Maint'nant chez toi, j'te fais tout c'que tu veux Sur le canapé, même sur le piano D'ailleurs laisse-moi te jouer "Strawberry Fields" Je joue pas très bien, même quand j'ouvre mes chakras Mais sois pas gênée, je la chante pas tout seul Y'a John avec moi dans chaque phrase Et j'le paye cher Dur de faire semblant d'être un chef Mais avoue j'm'en sors comme un chef Même toi t'as pas compris tout d'suite J'paye cette vie cher Et j'les sens qu'ils veulent s'approcher À chaque coin d'rue, ces petits Sheitans Est-ce qu'on peut retourner chez toi? Sourd, aveugle et prétentieux Ouais, mon pote j'me suis fait tout seul Tête brûlée, j'me l'suis fait tout seul Ah ouais Et dans mes années mioches J'me disais: "Tous des zéros, je s'rai mieux" Mais mauvaise pioche, en fait je suis juste un homme Et comme eux, j'ai beaucoup d'défauts Sauf que c'est moi dans la cour des fauves Leurs critiques, c'est des boules de feu J'ai rien senti, pour de faux J'voudrais tout refaire en mieux Mais si j'fais rien qu'un choix contraire J'pourrais plus la rencontrer Faut qu'je puisse la rencontrer-er-er
J'ai peur Quand viens le soir le bal de mœurs Ces joli mot sont comme des fleur qui efleur l'armute d'mon coeur C'est comme un rire fait d'un acteur , ce qui coule le long d'la joue c'est pas des larmes S'nes que des résidu de pleurs
Pourquoi le feu d’artifice s’allume pas ? L’espoir s’est enterré avec moi Plus de surprise et les jours sont fades Le bouquet final est fané Laissez moi disparaître de l’horreur Comme si je n’avais jamais existé Je suis sur la terre ferme à contempler Tout le monde se croyant nageur J’ai fini de compter l’infini L’engrenage sonne minuit pile Je ferais parti de cette éternité Dans un ensemble bien trop limité J’aimais mieux quand les lames me faisaient de l’effet Quand le vermeil me fascinait Que la terre était mon jouet cassé C’était moi qui était cassé Faux joyeux, triste nul Mon identité était capable de plus Mais à quoi bon ? Sérieux à quoi bon ? Profiter jusqu’à ce que le masque tombe Pile devant la foule J’ai gravé ma tombe Avec le mauvais nom Et dans mes décombres Je recherche les fondements De ma création De mon extinction Suis-je de nature dépressive ? Ou juste vagabond Des rues de ma ville Où défilent les songes Comme un homme étrange Perdu au milieu de la file Avec un regard fixe Vers l’existence et ses vices Jusqu’à c’que tout sévissent Génocide du chaos tendre Y a de la pluie mais les gouttes lévitent Entre les cieux et les cendres Et je dépeins mes pensées Et je dépeins le reste J’veux gravir les sommets J’veux gravir l’Everest Partir en ayant laissé de l’art Mais j’suis lassé de la vie Si j’atteins les sommets c’est pour me lancer de loin Et dans l’errance c’est pire J’avais déjà lâché prise Quand j’ai compris que tout était noir même vu par le prisme Ho quelle beauté de souffrance Ce soir j’te remercie Maintenant en inertie Pour m’avoir donné ce tournant Si dramatique T’as tué mon style Contre un garçon vide Avec le cœur fragile Tumultueuse mélodie Bloqué dans ma tête Ce soir tu m’attendris Vois ça comme une défaite T’es la plus commune des pestes La plupart te détestent Et les gens désespèrent Et les gens désespèrent J’en ai plus rien à foutre Racontez moi vos peines Et tout vos petits doutes C’est mon égo qui souffre Étant à bout de souffle Au dernier coup de sifflet Il paraît qu’on s’y fait Alors pourquoi j’y arrive pas ? Même ça c’est un échec J’ai cet élan vital Qui garde mes chaînes Et ma dépression c’est l’ennui en plein Éden Toujours en prestation même en dehors de la scène Et je dépeins mes pensées Et je dépeins le reste J’veux gravir pour mieux chuter Aimer j’y suis presque Et je dépeins mes pensées Et je dépeins le reste Bientôt tout oublier Jusqu’à ma première fresque Les fluides astrales saturent Ma neutre étoile dévie J’exprime mon malheur en vers La lune le voit rempli d’dépit Le renard s’est fait bouffé La rivière a perdu de son or Ce vandal est arrêté Sous un désordre sonore Et je déprime de penser Que je déprimerais Le prisme est cassé Et mes douleurs s’éteignent Ho quelle substance sinistre Au néant intrépide Un texte monotone Pour que la catastrophe s’évite Et la strophe se brise Hé J’ai peur du néant J’ai perdu l’fragment Qui ressentait la vie Qui m’séparait du … Hé J’ai peur du néant J’ai perdu l’essence Qui faisais qui je suis Peur de l’éternité Hé J’ai peur du néant (j’aime l’inexistant) J’ai perdu l’fragment Qui ressentait la vie Qui m’séparait du … Hé J’ai peur du néant J’ai perdu l’essence Qui faisais qui je suis Peur de l’éternité
Sourd, aveugle et prétentieux
Ouais, mon pote j'me suis fait tout seul
Tête brûlée, j'me l'suis fait tout seul, j'suis qu'un homme
J'n'ai toujours vu que deux choix: faire confiance à mes doutes ou prier
J'ai tout vu, j'ai tout oublié, j'suis qu'un homme
Sourd, aveugle et prétentieux
Ouais, mon pote j'me suis fait tout seul
Tête brûlée, j'me l'suis fait tout seul, j'suis qu'un homme
J'n'ai toujours vu que deux choix: faire confiance à mes doutes ou prier
J'ai tout vu, j'ai tout oublié, j'suis qu'un homme
Cher
Dur de faire semblant d'être un chef
Mais avoue j'm'en sors comme un chef
Même toi t'as pas compris tout d'suite
J'paye cette vie cher
Et j'les sens qu'ils veulent s'approcher
À chaque coin d'rue, ces petits Sheitans
Est-ce qu'on peut retourner chez toi?
Bourré dans un bar, chante des chansons que j'aime pas
J'le fais en chœur avec des gens que j'aime pas
Et ça m'fait un bien fou
J'les prends même dans les bras, j'en ai plus rien à foutre
Demain tout est possible, rien qu'de l'savoir j'ai l'trac
Les yeux béants, j'me retournerai 25 fois sous l'drap
Pour c'problème, j'aurais jamais assez d'argent
Mais pour l'moment, suffit qu'on dorme dans ta chambre
Ah ouais, j'ai même pas vu passer le trajet
Téléporté par le Viano
Maint'nant chez toi, j'te fais tout c'que tu veux
Sur le canapé, même sur le piano
D'ailleurs laisse-moi te jouer "Strawberry Fields"
Je joue pas très bien, même quand j'ouvre mes chakras
Mais sois pas gênée, je la chante pas tout seul
Y'a John avec moi dans chaque phrase
Et j'le paye cher
Dur de faire semblant d'être un chef
Mais avoue j'm'en sors comme un chef
Même toi t'as pas compris tout d'suite
J'paye cette vie cher
Et j'les sens qu'ils veulent s'approcher
À chaque coin d'rue, ces petits Sheitans
Est-ce qu'on peut retourner chez toi?
Sourd, aveugle et prétentieux
Ouais, mon pote j'me suis fait tout seul
Tête brûlée, j'me l'suis fait tout seul
Ah ouais
Et dans mes années mioches
J'me disais: "Tous des zéros, je s'rai mieux"
Mais mauvaise pioche, en fait je suis juste un homme
Et comme eux, j'ai beaucoup d'défauts
Sauf que c'est moi dans la cour des fauves
Leurs critiques, c'est des boules de feu
J'ai rien senti, pour de faux
J'voudrais tout refaire en mieux
Mais si j'fais rien qu'un choix contraire
J'pourrais plus la rencontrer
Faut qu'je puisse la rencontrer-er-er
J'ai peur
Quand viens le soir le bal de mœurs
Ces joli mot sont comme des fleur qui efleur l'armute d'mon coeur
C'est comme un rire fait d'un acteur , ce qui coule le long d'la joue c'est pas des larmes
S'nes que des résidu de pleurs
Un peu de douceur et de mélancolie
Pourquoi le feu d’artifice s’allume pas ?
L’espoir s’est enterré avec moi
Plus de surprise et les jours sont fades
Le bouquet final est fané
Laissez moi disparaître de l’horreur
Comme si je n’avais jamais existé
Je suis sur la terre ferme à contempler
Tout le monde se croyant nageur
J’ai fini de compter l’infini
L’engrenage sonne minuit pile
Je ferais parti de cette éternité
Dans un ensemble bien trop limité
J’aimais mieux quand les lames me faisaient de l’effet
Quand le vermeil me fascinait
Que la terre était mon jouet cassé
C’était moi qui était cassé
Faux joyeux, triste nul
Mon identité était capable de plus
Mais à quoi bon ?
Sérieux à quoi bon ?
Profiter jusqu’à ce que le masque tombe
Pile devant la foule
J’ai gravé ma tombe
Avec le mauvais nom
Et dans mes décombres
Je recherche les fondements
De ma création
De mon extinction
Suis-je de nature dépressive ?
Ou juste vagabond
Des rues de ma ville
Où défilent les songes
Comme un homme étrange
Perdu au milieu de la file
Avec un regard fixe
Vers l’existence et ses vices
Jusqu’à c’que tout sévissent
Génocide du chaos tendre
Y a de la pluie mais les gouttes lévitent
Entre les cieux et les cendres
Et je dépeins mes pensées
Et je dépeins le reste
J’veux gravir les sommets
J’veux gravir l’Everest
Partir en ayant laissé de l’art
Mais j’suis lassé de la vie
Si j’atteins les sommets c’est pour me lancer de loin
Et dans l’errance c’est pire
J’avais déjà lâché prise
Quand j’ai compris que tout était noir même vu par le prisme
Ho quelle beauté de souffrance
Ce soir j’te remercie
Maintenant en inertie
Pour m’avoir donné ce tournant
Si dramatique
T’as tué mon style
Contre un garçon vide
Avec le cœur fragile
Tumultueuse mélodie
Bloqué dans ma tête
Ce soir tu m’attendris
Vois ça comme une défaite
T’es la plus commune des pestes
La plupart te détestent
Et les gens désespèrent
Et les gens désespèrent
J’en ai plus rien à foutre
Racontez moi vos peines
Et tout vos petits doutes
C’est mon égo qui souffre
Étant à bout de souffle
Au dernier coup de sifflet
Il paraît qu’on s’y fait
Alors pourquoi j’y arrive pas ?
Même ça c’est un échec
J’ai cet élan vital
Qui garde mes chaînes
Et ma dépression c’est l’ennui en plein Éden
Toujours en prestation même en dehors de la scène
Et je dépeins mes pensées
Et je dépeins le reste
J’veux gravir pour mieux chuter
Aimer j’y suis presque
Et je dépeins mes pensées
Et je dépeins le reste
Bientôt tout oublier
Jusqu’à ma première fresque
Les fluides astrales saturent
Ma neutre étoile dévie
J’exprime mon malheur en vers
La lune le voit rempli d’dépit
Le renard s’est fait bouffé
La rivière a perdu de son or
Ce vandal est arrêté
Sous un désordre sonore
Et je déprime de penser
Que je déprimerais
Le prisme est cassé
Et mes douleurs s’éteignent
Ho quelle substance sinistre
Au néant intrépide
Un texte monotone
Pour que la catastrophe s’évite
Et la strophe se brise
Hé
J’ai peur du néant
J’ai perdu l’fragment
Qui ressentait la vie
Qui m’séparait du …
Hé
J’ai peur du néant
J’ai perdu l’essence
Qui faisais qui je suis
Peur de l’éternité
Hé
J’ai peur du néant (j’aime l’inexistant)
J’ai perdu l’fragment
Qui ressentait la vie
Qui m’séparait du …
Hé
J’ai peur du néant
J’ai perdu l’essence
Qui faisais qui je suis
Peur de l’éternité
Ça vient d'où ça ?
@@mathiourio6809ça vient de moi
@@samuelc801 bah c'est magnifique bravo
@@mathiourio6809 merci bien ça fait plaisir
@@samuelc801 De rien