MADAGASCAR - Les ballets des lémuriens et des bernard l’ermite à Nosy Komba, et des tuk-tuk

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  • Опубліковано 21 сер 2024
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    Nosy Be est une île au large de la côte nord-ouest de Madagascar. Les forêts de la réserve de Lokobé abritent des caméléons, des geckos et des grenouilles. Hell-Ville, la capitale, possède des édifices coloniaux et un marché couvert. Lemuria Land se situe à proximité ; le parc accueille des lémuriens de Madagascar, ainsi que des reptiles et des oiseaux. Une distillerie du XIXe siècle s'y trouve également : elle est utilisée pour l'extraction des huiles essentielles de l'ylang-ylang, un arbre endémique.
    Au large de la côte nord-ouest de Madagascar se trouve l’île de Nosy Be. Elle est considérée comme la première destination balnéaire de Madagascar. Cependant, Nosy Be représente bien plus que le tourisme et les après-midi à se baigner dans cet océan bleu éclatant.
    Nosy Komba est une petite île volcanique située au nord-ouest de Madagascar, entre Nosy Be et la Grande Terre. Son point culminant est le volcan Antaninaomby, à 622 mètres d'altitude.
    Elle abrite de nombreuses familles de makis (lémuriens), considérés comme sacrés par les insulaires. Revêtue d'une forêt tropicale dense et épaisse1, elle abrite une faune et une flore riches et variées. Cette île de 8 km de diamètre est située à 20 minutes de pirogue en l'île de Nosy Be.
    Plus de 4 000 habitants peuplent cette île, où l'insouciance et la joie de vivre attirent certains touristes heureux de fuir les voitures, la modernité croissante et la foule de Nosy Be. Nosy Komba est en effet dépourvue d’électricité, même si les groupes électrogènes commencent à se multiplier sur l’île.
    Nosy Komba est le trait d’union entre Nosy Be, la célèbre île aux parfums, et la grande terre de Madagascar. Cette grosse montagne, revêtue d’une végétation tropicale et dense, ressemble étrangement à une carapace de tortue.
    De petites plages caressées par une eau couleur émeraude, ainsi qu’une faune et une flore variées font de Nosy Komba un joyau de la nature de plus en plus convoité.
    Les lémuriens sont des primates endémiques de Madagascar ; il en existe plusieurs espèces, dont le maki macaco, que l’on trouve ici, à Nosy Komba. On peut les observer de jour, et la nuit on peut entendre leurs cris résonner contre la paroi montagneuse de l’île. Il est très facile de distinguer les femelles macaco des mâles. En effet, « ces dames » ont un poil entre le marron et le roux, tandis que leurs compagnons ont une fourrure noire. Ces peluches fascinent tant leur agilité est majestueuse et tant leur ressemblance avec nous est grande.
    Le Bernard-l’ermite terrestre vit sur les côtes sableuses, à proximité des mers ou des océans. Cet omnivore ne peine pas à trouver de la nourriture puisqu’il mange tout ce qu’il trouve : cadavres d’animaux terrestres ou de poissons, excréments, fruits tombés au sol, c’est-à-dire tout type de débris d’origine naturelle. Son abdomen tout mou le rend extrêmement vulnérable. La nature ne l’ayant donc pas gâté à ce niveau, contrairement à nombre de crustacés, il n’a d’autre solution pour se protéger que de voler une coquille après avoir dévoré son occupant. Le problème est qu’au fur et à mesure qu’il grandit, il doit changer très régulièrement de coquille ! C’est donc une quête quasiment sans fin pour ce crustacé tout nu mais l’animal est parfaitement organisé sur le plan social, ce qui lui permet de parvenir à ses fins. Se retrouver avec une coquille trop petite oblige le Bernard-l’ermite à la quitter pour en trouver une à sa taille. Mais cette période passée à découvert représente un grand danger pour lui du fait du risque de dessèchement auquel il est exposé à très court terme. Les Bernard-l’ermite de différents gabarits se regroupent donc et adoptent un comportement social plein de subtilité et particulièrement intéressant à observer.
    Plusieurs individus se positionnent autour d’une coquille (inhabitée ou non) dont la taille correspond au plus gros d’entre eux. Celui-ci expulse si besoin le propriétaire, le mange puis prend sa place. Chacun de ses congénères sort alors de sa propre coquille pour intégrer celle de taille supérieure que vient de déserter un autre Bernard-l’ermite, lui-même en attente d’une coquille plus grande. Lorsque tous les crustacés ont enfin trouvé chaussure à leur pied, il ne reste plus qu’une seule coquille vide : la plus petite.
    Le tuk-tuk a une popularité grandissante à Madagascar. Ses couleurs, sa praticabilité en font un moyen de transport peu commun, offrant une expérience nouvelle et divertissante au voyage. Ces avantages cachent cependant quelques vices, parmi lesquels la pollution et la formation des conducteurs.
    Représentant une nécessité pour la population locale, le tuk-tuk est devenu une véritable attraction touristique. Il constitue un moyen de transport local très prisé pour son accessibilité et sa rapidité, se faufilant entre les voitures dans les embouteillages.
    Les arbres ylang-ylangs prospèrent dans ce climat chaud et humide et de nombreux résidents récoltent les magnifiques fleurs d’ylang-ylang pour leur subsistance.

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