Il s'agit d'un faux. Le suaire (de Turin) apparait en 1355-1357 à Lirey en Champagne, c’est Henri de Poitiers, prélat du 14ème siècle (évêque de Troyes), qui a dénoncé la supercherie étant au courant via son réseau d'informateurs. Il a par la suite approfondi le sujet via une enquête et pu remonter jusqu'au faussaire et obtenir des aveux. Il s'agissait là d'une opération purement lucrative afin de générer des offrandes (donc d’enrichir la collégiale de Geoffroi Ier de Charny), notamment lors des ostensions, avec simulation de guérison de la part de complice. Il faut savoir qu'au moyen âge, la fabrication de fausse relique était un moyen de gagner pas mal d'argent aussi les artistes/artisans (artifex) était en capacité de produire ce type d'œuvre. Les ecclésiastiques de l'époque étaient parfaitement au courant et vigilants face aux récurrentes impostures liées au business des fausses reliques. Pierre d'Arcis, évêque de Troyes, (qui succède à Henri de Poitiers), interdit à son tour toute ostension du linge et établit son rapport détaillé sur la fausse relique auprès du pape Clément VII. La réponse de Clément VII ne se fit pas attendre. En une série de lettres datées du 6 janvier 1390, il la fit connaître aux intéressés. La première et la plus importante était destinée au doyen et au chapitre de Lirey. Ceux-ci sont autorisés à exposer le Suaire à la vénération des fidèles, à condition qu'il soit bien entendu qu'il ne s'agit pas du vrai Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ mais seulement d'une représentation figurée de celui-ci. Traduction du texte original : « Nous donc, dans le souci de porter un remède approprié à la pratique des ostensions et d'en écarter tout danger d'erreur et d'idolâtrie, nous voulons et, en vertu de notre autorité apostolique, nous statuons et ordonnons par la teneur des présentes ce qui suit. Chaque fois que ladite figure ou représentation sera dorénavant montrée au peuple, le doyen et le chapitre susdits, ainsi que les autres personnes ecclésiastiques qui feront l'ostension de la figure ou représentation ou celles qui y seront présentes, ne pourront en aucun cas revêtir à cet effet, pendant toute la durée de l'ostension, ni chape, ni surplis, ni aube, ni pluvial, ni aucun autre vêtement ou ornement liturgique. Ils ne feront pas non plus les solennités en usage dans l'ostension des reliques. De même ne pourront-ils allumer à cet effet ni torches, ni cierges, ni chandelles, ni utiliser aucune autre sorte de luminaire. Enfin celui qui fera l'ostension devra avertir le peuple au moment de la plus forte affluence et dire à haute et intelligible voix, toute fraude cessant, que ladite figure ou représentation n'est pas le vrai Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais qu'elle n'est qu'une peinture ou tableau du Suaire qu'on dit avoir été celui du même Seigneur Jésus-Christ ». La suite de l’histoire, sur les pérégrinations du Suaire de Lirey à Turin, nous la connaissons toutes et tous. En outre, les premières analyses du linge sur les "taches de sang" (n'en déplaisent à certains), ont bien mis en évidence l'absence de sang mais la présence de vermillon, ocre rouge et colle d'os. Le prélèvement pour la datation au carbone 14 (réalisé sur une pièce rectangulaire prélevée en bas à gauche de l'image ventrale), a été effectué par trois sindonologues, dont des experts en textile. On peut donc difficilement dire qu'ils auraient fait exprès d'échouer. S’ils ne sont pas capables de reconnaitre une pièce de tissu recousue (plus récente), du reste du linge ; alors il y a un gros problème… L'échantillon a ensuite été envoyé à trois laboratoires indépendants dont les résultats sont cohérents entre eux (1260 - 1390) et avec l'apparition du linceul dans l'Histoire (A Lirey en Champagne aux alentours de 1355).
Bon ! En ce qui concerne le Saint Suaire de Turin, il y a beaucoup de vices de forme, mais il y en a une qui est vraiment irréfutable, c'est le Tissu proprement dit 😌 Donc, le Tissu du Linceul de TURIN a été tissé avec un métier à tisser à 4 barres de Lice, soit 4 pédales. Le métier à tisser à 4 barres de lice est apparu au Xème Siècle de notre ère, en Chine, et donc il était impossible à l'époque du Christ qu'un tel ouvrage ait été tissé de cette manière. En conclusion : Les Calotins auront beau tourner et retourner leur dossier dans tous les sens, mais le linceul de TURIN : C'EST TOUT DE LA SUPERCHERIE ET DE L'ESCROQUERIE !! 🤫 Cordialement..
Si il y avait que le tissu... Les tâches de sang n'en sont pas. L'analyse des pollens, une pure escroquerie. Et les élucubrations fantaisistes pour raccrocher la reproduction au 1er siècle de notre ère. Bref une imposture totale. Faut dire que derrière tout ça l'enjeu financier est colossal !
Au-delà du fait que ça n'ai rien à voir car de nombreuses oeuvres d'art n'ont pas de répliques sans qu'elles soient magiques et puis certaines techniques ne permettent pas de rendre le résultat prévisible et donc replicable, il existe plusieurs copies du Suaire. L'une d'elles se trouve à la cathédrale de Chambéry. Plusieurs copies, non pas du suaire mais de la technique utilisée (peinture à tempera sur un linge posé sur un bas-relief) ont également démontré la faisabilité et facilité de celle-ci pour un artiste du moyen-âge. C'est avec ces dernières qu'on s'aperçoit d'ailleurs que c'est bien le bas-relief qui détermine la forme de la tâche et donc c'est peut-être l'élément le plus important.
les copies qui sont parues dans la presse grand public (science et avenir, science et vie ou sur Arte etc ) devraient avoir les mêmes caracteristiques que Turin : certes macroscopiquement : donc vues de loin , de près et avec photo diverses, agrandissement , technique 3D numérique , etc *mais aussi* ET SURTOUT en étude fine microscopique , biochimique, etc ... Ce n'est pas le cas : le linceul de Turin est "superficiellement" reproductible mais sa complexité ne l'est pas, actuellement et puis au niveau du rendu : celle de Blanrue comme de Bloch ont qqchose d'effrayant ; pas le Linceul de Turin : quoi que soit ce visage , il est superbe .
@ renée cartier et rêve d'argent : pourriez vous me donnez les sources sur les metiers a tisser s’il vous plait , je ne retrouve pas grand chose sur les tissages antiques et orientaux . merci d'avance , bonne journée
@@annea2041 pourquoi renée cartier ? Sur ce sujet je comprend votre douleur, j'ai moi-même eu beaucoup de mal à chercher des infos dessus. Voici quand-même quelques références : Vial, Gabriel, ‘Shrouded in Mystery’, HALI (The International Magazine of Fine Carpets and Textiles), Issue 49, 1990. Il montre que rien de tel (structure, matériau ou composition) n'est connu en Europe avant le XVIe siècle. Il conclut à une origine antique mais uniquement parce qu'il part de l'hypothèse que le métier à 4 barres serait arrivé bien plus tôt en Palestine qu'en Europe du fait de sa situation géographique de carrefour culturel et économique. Stoner, Joyce Hill, "Conservation of Easel Paintings", Routledge, 2012. Sur le métier à 4 barre de lisse à pédales. Øye, Ingvild, ‘When did weaving become a male profession?’, Danish Journal of Archaeology, Vol 5, 2016. Pour l'apparition de ce métier à tisser en Europe dès le XIIIe siècle.
Le Suaire est parfaitement reproductible et possède d'ailleurs plusieurs répliques, par exemple à la cathédrale de Chambéry ou encore par Henry Brock (professeur de l'université de Nice).
Pour être définitivement clair dans cette affaire, le 21 avril 1988, il a été pratiqué trois prélèvements de tissu sur le Suaire de TURIN en présence constante du Cardinal de TURIN (Anastasio BALLESTRERO). Ensuite, ces morceaux ont été envoyés à 3 laboratoires différents pour analyses. (l'Université d'oxford en Angleterre, L'université d'Arizona aux États-Unis, l'école Polytechnique de Zurich en Suisse). Le lin qui a poussé et permis l'élaboration du Suaire de TURIN date entre le XIIIème et le XIVème Siècle de notre ère (entre 1260 et 1390). Pour fabriquer le tissu du linceul dit "de TURIN", il fallait au moins 4 lames, en l'occurrence un métier à tisser horizontal à 4 pédales. Cet outil était inconnu en Europe avant le Xème Siècle. L'invention du Métier à tisser à 4 "Basse Lisse ou Lice" à été inventé par les Chinois, mais au Vème ou VIème Siècle de notre ère. En conséquence, il n'était pas possible à l'époque de Jésus Christ, de tisser ce genre de produit ! De ce fait, la datation au Carbone 14 évoquée en désespoir de cause, par les représentants de l'église comme étant erroné en matière de date et vraisemblablement en toute ignorance des techniques relatives de l'époque , n'a absolument rien à voir avec le mode de fabrication de ce tissu à 4 points qui ne pouvait pas avoir existé au 1er Siècle de notre ère. Je ne peux pas être plus clair 🤫
La toile est tissée en sergé 3 lie 1, torsion Z du fil de lin. Cette technique est connue en Egypte antique, et la soie est couramment tissée selon cette méthode en Palestine au temps du Christ. Pour ce qui est de l'étude du C14 elle est tout à fait sujette à controverse au sein même de la communauté scientifique. Ce n'est pas si clair et définitif on dirait. 😊
Relisez les évangiles a mettre en parallèle avec nos découvertes actuelles sur la physique quantique et le pouvoir de l'esprit sur la matière. Textes fondateurs et allant bien au delà du simple catholicisme.
@@lopezkevin96 oups, il est intéressant de me rassurer par cette réponse de la joie de lire quelques fois les Évangiles qui me permettent d'accepter les avis et critiques sans avoir la prétention de détenir la vérité. La seul vérité que je tente de garder au quotidien est la sympathie et la joie d'échanger avec toi, malgré ma stupidité qui sans doute un jour m' éclatera en pleine figure. Bonne journée Kevin.
Allez...c est reparti pour une corrélation entre un millefeuille argumentatif religieux et la physique quantique. C est pratique la physique quantique hein ? On n y comprend pas grand chose donc dire que des révélations religieuses sont en relation avec la physique quantique dont on ne peut pas vérifier quoi que ce soit ....c est faire sa grenouille de benitier de base. Hoooo c est mystérieux....et en plus c est en relation avec la physique quantique...wouaaaaaouuuu c est extrêmement mystérieux.... Franchement je suis acide dans mon com, mais les voyants se prémunissent de la physique quantique, les mediums, le nouveaux archéologues qui pensent que les pyramides datent d il y a 20000 ans etc etc... Ne faut il pas y voir un élément pour faire travailler son doute raisonnable lorsque l’on commence à parler de physique quantique pour justifier quelque chose que l’on ne peut prouver ?
@@latlayfotfoy2709absolument d'accord avec toi. Les scientifiques ont sans doute raison, néanmoins ils ne peuvent reproduire cet objet avec les mêmes paramètres. Mais la question n'est pas là pour moi. De mon point de vue, Nous sommes commes des enfants entourés de jouets et de confiseries, miracles permanents : les vies aussi variées que diverses, et pourtant nous cassons nos jouets. Je dis juste merci et je joue en essayant de ne pas casser trop de jouets.
Ne vous fiez pas sur les évangiles pour faire de l'Histoire encore moins de la science .Cherchez la façon dont les Romains crucifiaient les condamnés politiques or "" Roi des Juifs "" est un motif politique .Jésus a souffert beaucoup plus que les croyants le pensent car son supplice fut plus cruel que celui représenté sur le crucifix .
La science est toujours incontournable jusqu'à ce qu'elle dise, oups je me suis trompé. Relisez les évangiles avec les indications du pouvoir de l'esprit sur la matière et toute notre philosophie en quatre textes. Bien sûr, à lire avec intelligence et connaissance scientifique actuelle.
@@Francknieger Au cours des âges, la religion a toujours reculé à mesure que la connaissance scientifique progressait. C'est même ce qui fait toute la différence entre le réel et la croyance. La science ne se trompe pas, ce sont simplement des conclusions trop hâtives et non suffisamment étayées qui peuvent donner l'illusion d'erreur, et puis de toute façon, seuls Dieu et le pape ne se trompent jamais. Pfffff . . .
@@Francknieger Je ne les oppose pas, ce sont les religions - en particulier monothéistes - qui s'opposent 'naturellement' à la science. Il suffit pour s'en convaincre de voir les problèmes qu'ont eu Copernic et les astronomes de son temps avec l'église, ainsi Galilée n'a t-il pas été condamné par l'inquisition pour soutenir l'héliocentrisme? Plus prés de nous, n'y a t-il pas des croyants actuellement pour contester la théorie évolutionniste de Darwin? On peut trouver comme cela des myriades d'exemples dans lesquels les religions se sont opposées - sans que personne ne leur demande - à la science. Sciences et croyances sont tellement distantes qu'elles ne peuvent coexister que difficilement. Il est vrai, cependant, que la science ne doit pas se substituer aux religions et remplacer des Dieux que de moins en moins de personnes ne vénèrent.
La datation a été faite sur un morceau rapiécé. Le C14 est implacable et donne une très faible marge d'erreur, mais si on part d'un échantillon pollué, l'expérience est fausse dès le départ. Au passage, l'un des scientifiques qui ont daté l'objet comme étant un faux a publié juste avant de mourir une étude publiée dans une grande revue de chimie thermonucléaire. Il est revenu sur les conclusions de sa propre datation au motif que l'échantillon contenait un mélange de fibres non décelé jusque là, alors que le linge dans son ensemble est exclusivement en lin. Il est bon également de rester humble: le C14 donne une datation qui va à l'encontre d'une tripotée d'autres disciplines scientifiques. Partant de là, l'hypothèse la plus probable concernant la datation au C14 est qu'elle est fausse du fait d'échantillons pollués.
Pour finir, il faut aussi préciser qu'en l'occurrence ni le pape ni l'Eglise n'affirment qu'il s'agit d'un authentique. Ce sont les scientifiques qui le disent (et un bon paquet sont athées ou juifs), ce qui est assez paradoxal.
Jésus Christ, Merci de nous prévenir ! : @
En effet, beaucoup de personnes qui ne lisent pas ta parole se feront piéger ...au prix de leur vie !
UA-cam c 💡, on choisit un reportage quelque ce soit le sujet !!! Vraiment génial 💡 !!! Merci, c tellement bon de ce cultiver !!!
Il s'agit d'un faux.
Le suaire (de Turin) apparait en 1355-1357 à Lirey en Champagne, c’est Henri de Poitiers, prélat du 14ème siècle (évêque de Troyes), qui a dénoncé la supercherie étant au courant via son réseau d'informateurs. Il a par la suite approfondi le sujet via une enquête et pu remonter jusqu'au faussaire et obtenir des aveux.
Il s'agissait là d'une opération purement lucrative afin de générer des offrandes (donc d’enrichir la collégiale de Geoffroi Ier de Charny), notamment lors des ostensions, avec simulation de guérison de la part de complice.
Il faut savoir qu'au moyen âge, la fabrication de fausse relique était un moyen de gagner pas mal d'argent aussi les artistes/artisans (artifex) était en capacité de produire ce type d'œuvre. Les ecclésiastiques de l'époque étaient parfaitement au courant et vigilants face aux récurrentes impostures liées au business des fausses reliques.
Pierre d'Arcis, évêque de Troyes, (qui succède à Henri de Poitiers), interdit à son tour toute ostension du linge et établit son rapport détaillé sur la fausse relique auprès du pape Clément VII.
La réponse de Clément VII ne se fit pas attendre. En une série de lettres datées du 6 janvier 1390, il la fit connaître aux intéressés. La première et la plus importante était destinée au doyen et au chapitre de Lirey.
Ceux-ci sont autorisés à exposer le Suaire à la vénération des fidèles, à condition qu'il soit bien entendu qu'il ne s'agit pas du vrai Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ mais seulement d'une représentation figurée de celui-ci.
Traduction du texte original :
« Nous donc, dans le souci de porter un remède approprié à la pratique des ostensions et d'en écarter tout danger d'erreur et d'idolâtrie, nous voulons et, en vertu de notre autorité apostolique, nous statuons et ordonnons par la teneur des présentes ce qui suit. Chaque fois que ladite figure ou représentation sera dorénavant montrée au peuple, le doyen et le chapitre susdits, ainsi que les autres personnes ecclésiastiques qui feront l'ostension de la figure ou représentation ou celles qui y seront présentes, ne pourront en aucun cas revêtir à cet effet, pendant toute la durée de l'ostension, ni chape, ni surplis, ni aube, ni pluvial, ni aucun autre vêtement ou ornement liturgique. Ils ne feront pas non plus les solennités en usage dans l'ostension des reliques. De même ne pourront-ils allumer à cet effet ni torches, ni cierges, ni chandelles, ni utiliser aucune autre sorte de luminaire. Enfin celui qui fera l'ostension devra avertir le peuple au moment de la plus forte affluence et dire à haute et intelligible voix, toute fraude cessant, que ladite figure ou représentation n'est pas le vrai Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais qu'elle n'est qu'une peinture ou tableau du Suaire qu'on dit avoir été celui du même Seigneur Jésus-Christ ».
La suite de l’histoire, sur les pérégrinations du Suaire de Lirey à Turin, nous la connaissons toutes et tous.
En outre, les premières analyses du linge sur les "taches de sang" (n'en déplaisent à certains), ont bien mis en évidence l'absence de sang mais la présence de vermillon, ocre rouge et colle d'os.
Le prélèvement pour la datation au carbone 14 (réalisé sur une pièce rectangulaire prélevée en bas à gauche de l'image ventrale), a été effectué par trois sindonologues, dont des experts en textile. On peut donc difficilement dire qu'ils auraient fait exprès d'échouer.
S’ils ne sont pas capables de reconnaitre une pièce de tissu recousue (plus récente), du reste du linge ; alors il y a un gros problème…
L'échantillon a ensuite été envoyé à trois laboratoires indépendants dont les résultats sont cohérents entre eux (1260 - 1390) et avec l'apparition du linceul dans l'Histoire (A Lirey en Champagne aux alentours de 1355).
Bon ! En ce qui concerne le Saint Suaire de Turin, il y a beaucoup de vices de forme, mais il y en a une qui est vraiment irréfutable, c'est le Tissu proprement dit 😌
Donc, le Tissu du Linceul de TURIN a été tissé avec un métier à tisser à 4 barres de Lice, soit 4 pédales. Le métier à tisser à 4 barres de lice est apparu au Xème Siècle de notre ère, en Chine, et donc il était impossible à l'époque du Christ qu'un tel ouvrage ait été tissé de cette manière.
En conclusion :
Les Calotins auront beau tourner et retourner leur dossier dans tous les sens, mais le linceul de TURIN :
C'EST TOUT DE LA SUPERCHERIE ET DE L'ESCROQUERIE !! 🤫
Cordialement..
Si il y avait que le tissu...
Les tâches de sang n'en sont pas.
L'analyse des pollens, une pure escroquerie.
Et les élucubrations fantaisistes pour raccrocher la reproduction au 1er siècle de notre ère.
Bref une imposture totale.
Faut dire que derrière tout ça l'enjeu financier est colossal !
Si le Suaire est un faux médiéval comment se fait il que personne n'a pu au XXI éme siècle en reproduire une copie parfaite?
Au-delà du fait que ça n'ai rien à voir car de nombreuses oeuvres d'art n'ont pas de répliques sans qu'elles soient magiques et puis certaines techniques ne permettent pas de rendre le résultat prévisible et donc replicable, il existe plusieurs copies du Suaire. L'une d'elles se trouve à la cathédrale de Chambéry. Plusieurs copies, non pas du suaire mais de la technique utilisée (peinture à tempera sur un linge posé sur un bas-relief) ont également démontré la faisabilité et facilité de celle-ci pour un artiste du moyen-âge. C'est avec ces dernières qu'on s'aperçoit d'ailleurs que c'est bien le bas-relief qui détermine la forme de la tâche et donc c'est peut-être l'élément le plus important.
les copies qui sont parues dans la presse grand public (science et avenir, science et vie ou sur Arte etc ) devraient avoir les mêmes caracteristiques que Turin : certes macroscopiquement : donc vues de loin , de près et avec photo diverses, agrandissement , technique 3D numérique , etc *mais aussi* ET SURTOUT en étude fine microscopique , biochimique, etc ... Ce n'est pas le cas : le linceul de Turin est "superficiellement" reproductible mais sa complexité ne l'est pas, actuellement
et puis au niveau du rendu : celle de Blanrue comme de Bloch ont qqchose d'effrayant ; pas le Linceul de Turin : quoi que soit ce visage , il est superbe .
@ renée cartier et rêve d'argent : pourriez vous me donnez les sources sur les metiers a tisser s’il vous plait , je ne retrouve pas grand chose sur les tissages antiques et orientaux . merci d'avance , bonne journée
@@annea2041 pourquoi renée cartier ?
Sur ce sujet je comprend votre douleur, j'ai moi-même eu beaucoup de mal à chercher des infos dessus. Voici quand-même quelques références :
Vial, Gabriel, ‘Shrouded in Mystery’, HALI (The International Magazine of Fine Carpets and Textiles), Issue 49, 1990. Il montre que rien de tel (structure, matériau ou composition) n'est connu en Europe avant le XVIe siècle. Il conclut à une origine antique mais uniquement parce qu'il part de l'hypothèse que le métier à 4 barres serait arrivé bien plus tôt en Palestine qu'en Europe du fait de sa situation géographique de carrefour culturel et économique.
Stoner, Joyce Hill, "Conservation of Easel Paintings", Routledge, 2012. Sur le métier à 4 barre de lisse à pédales.
Øye, Ingvild, ‘When did weaving become a male profession?’, Danish Journal of Archaeology, Vol 5, 2016. Pour l'apparition de ce métier à tisser en Europe dès le XIIIe siècle.
Le Suaire est parfaitement reproductible et possède d'ailleurs plusieurs répliques, par exemple à la cathédrale de Chambéry ou encore par Henry Brock (professeur de l'université de Nice).
Pour être définitivement clair dans cette affaire, le 21 avril 1988, il a été pratiqué trois prélèvements de tissu sur le Suaire de TURIN en présence constante du Cardinal de TURIN (Anastasio BALLESTRERO).
Ensuite, ces morceaux ont été envoyés à 3 laboratoires différents pour analyses. (l'Université d'oxford en Angleterre, L'université d'Arizona aux États-Unis, l'école Polytechnique de Zurich en Suisse).
Le lin qui a poussé et permis l'élaboration du Suaire de TURIN date entre le XIIIème et le XIVème Siècle de notre ère (entre 1260 et 1390).
Pour fabriquer le tissu du linceul dit "de TURIN", il fallait au moins 4 lames, en l'occurrence un métier à tisser horizontal à 4 pédales. Cet outil était inconnu en Europe avant le Xème Siècle.
L'invention du Métier à tisser à 4 "Basse Lisse ou Lice" à été inventé par les Chinois, mais au Vème ou VIème Siècle de notre ère.
En conséquence, il n'était pas possible à l'époque de Jésus Christ, de tisser ce genre de produit !
De ce fait, la datation au Carbone 14 évoquée en désespoir de cause, par les représentants de l'église comme étant erroné en matière de date et vraisemblablement en toute ignorance des techniques relatives de l'époque , n'a absolument rien à voir avec le mode de fabrication de ce tissu à 4 points qui ne pouvait pas avoir existé au 1er Siècle de notre ère.
Je ne peux pas être plus clair 🤫
Toutes les preuves les plus irréfutables au monde n'empêcheront pas les croyants d'entrer et de chérir leur croyance dans l'autre monde.
@@christophedallaporta8836
OK, mais il faudrait arrêter de transgresser le 8ème Commandement de DIEU avec de telles Fake-News 👌
Quelles sont vos sources s'il vous plait ? Jamais entendu ces données sur le lin.
@@GR-qr8sg les données sur le lin concernent la datation carbone de 1988.
La toile est tissée en sergé 3 lie 1, torsion Z du fil de lin. Cette technique est connue en Egypte antique, et la soie est couramment tissée selon cette méthode en Palestine au temps du Christ.
Pour ce qui est de l'étude du C14 elle est tout à fait sujette à controverse au sein même de la communauté scientifique. Ce n'est pas si clair et définitif on dirait. 😊
Relisez les évangiles a mettre en parallèle avec nos découvertes actuelles sur la physique quantique et le pouvoir de l'esprit sur la matière. Textes fondateurs et allant bien au delà du simple catholicisme.
@@lopezkevin96 oups, il est intéressant de me rassurer par cette réponse de la joie de lire quelques fois les Évangiles qui me permettent d'accepter les avis et critiques sans avoir la prétention de détenir la vérité.
La seul vérité que je tente de garder au quotidien est la sympathie et la joie d'échanger avec toi, malgré ma stupidité qui sans doute un jour m' éclatera en pleine figure.
Bonne journée Kevin.
Allez...c est reparti pour une corrélation entre un millefeuille argumentatif religieux et la physique quantique. C est pratique la physique quantique hein ? On n y comprend pas grand chose donc dire que des révélations religieuses sont en relation avec la physique quantique dont on ne peut pas vérifier quoi que ce soit ....c est faire sa grenouille de benitier de base.
Hoooo c est mystérieux....et en plus c est en relation avec la physique quantique...wouaaaaaouuuu c est extrêmement mystérieux....
Franchement je suis acide dans mon com, mais les voyants se prémunissent de la physique quantique, les mediums, le nouveaux archéologues qui pensent que les pyramides datent d il y a 20000 ans etc etc... Ne faut il pas y voir un élément pour faire travailler son doute raisonnable lorsque l’on commence à parler de physique quantique pour justifier quelque chose que l’on ne peut prouver ?
@@latlayfotfoy2709absolument d'accord avec toi.
Les scientifiques ont sans doute raison, néanmoins ils ne peuvent reproduire cet objet avec les mêmes paramètres.
Mais la question n'est pas là pour moi.
De mon point de vue, Nous sommes commes des enfants entourés de jouets et de confiseries, miracles permanents : les vies aussi variées que diverses, et pourtant nous cassons nos jouets.
Je dis juste merci et je joue en essayant de ne pas casser trop de jouets.
@@jasonburnes8112 entièrement d'accord, mais je n'ai pas parlé d'alchimie.
Ne vous fiez pas sur les évangiles pour faire de l'Histoire encore moins de la science .Cherchez la façon dont les Romains crucifiaient les condamnés politiques or "" Roi des Juifs "" est un motif politique .Jésus a souffert beaucoup plus que les croyants le pensent car son supplice fut plus cruel que celui représenté sur le crucifix .
@André coloma la preuve que tu es encore vivant malgré tes manquements .. et mes manquements. 😮
Mais jusque à quand
Shaman
Pure speculations ! Le Mandylion d'Edesse n'a rien à voir avec le Suaire Turinois .
La datation C14 est incontournable .
La science est toujours incontournable jusqu'à ce qu'elle dise, oups je me suis trompé. Relisez les évangiles avec les indications du pouvoir de l'esprit sur la matière et toute notre philosophie en quatre textes. Bien sûr, à lire avec intelligence et connaissance scientifique actuelle.
@@Francknieger Au cours des âges, la religion a toujours reculé à mesure que la connaissance scientifique progressait. C'est même ce qui fait toute la différence entre le réel et la croyance. La science ne se trompe pas, ce sont simplement des conclusions trop hâtives et non suffisamment étayées qui peuvent donner l'illusion d'erreur, et puis de toute façon, seuls Dieu et le pape ne se trompent jamais. Pfffff . . .
@@Francknieger Je ne les oppose pas, ce sont les religions - en particulier monothéistes - qui s'opposent 'naturellement' à la science. Il suffit pour s'en convaincre de voir les problèmes qu'ont eu Copernic et les astronomes de son temps avec l'église, ainsi Galilée n'a t-il pas été condamné par l'inquisition pour soutenir l'héliocentrisme? Plus prés de nous, n'y a t-il pas des croyants actuellement pour contester la théorie évolutionniste de Darwin? On peut trouver comme cela des myriades d'exemples dans lesquels les religions se sont opposées - sans que personne ne leur demande - à la science.
Sciences et croyances sont tellement distantes qu'elles ne peuvent coexister que difficilement. Il est vrai, cependant, que la science ne doit pas se substituer aux religions et remplacer des Dieux que de moins en moins de personnes ne vénèrent.
La datation a été faite sur un morceau rapiécé. Le C14 est implacable et donne une très faible marge d'erreur, mais si on part d'un échantillon pollué, l'expérience est fausse dès le départ. Au passage, l'un des scientifiques qui ont daté l'objet comme étant un faux a publié juste avant de mourir une étude publiée dans une grande revue de chimie thermonucléaire. Il est revenu sur les conclusions de sa propre datation au motif que l'échantillon contenait un mélange de fibres non décelé jusque là, alors que le linge dans son ensemble est exclusivement en lin. Il est bon également de rester humble: le C14 donne une datation qui va à l'encontre d'une tripotée d'autres disciplines scientifiques. Partant de là, l'hypothèse la plus probable concernant la datation au C14 est qu'elle est fausse du fait d'échantillons pollués.
Pour finir, il faut aussi préciser qu'en l'occurrence ni le pape ni l'Eglise n'affirment qu'il s'agit d'un authentique. Ce sont les scientifiques qui le disent (et un bon paquet sont athées ou juifs), ce qui est assez paradoxal.