Vienne - William Sheller

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  • Опубліковано 22 гру 2024
  • Une chanson de Barbara, chantée et interprétée au piano par William Sheller... Une autre vision de cette sublime chanson...
    Si je t'écris ce soir de Vienne,
    J'aimerais bien que tu comprennes
    Que j'ai choisi l'absence
    Comme dernière chance.
    Notre ciel devenait si lourd
    Si je t'écris ce soir de Vienne
    Que c'est beau l'automne à Vienne
    C'est que, sans réfléchir,
    J'ai préféré partir
    Et je suis à Vienne sans toi.
    Je marche, je rêve dans Vienne
    Sur trois temps de valse lointaine.
    Il semble que les ombres
    Tournent et se confondent.
    Qu'ils étaient beaux les soirs de Vienne.
    Ta lettre a du croiser la mienne.
    Non, je ne veux pas que tu viennes.
    Je suis seul
    Et j'aime être libre.
    Que j'aime cet exil à Vienne sans toi.
    Une vieille dame autrichienne
    Comme il n'en existe qu'à Vienne
    Me logeait dans ma chambre
    Tombent de pourpre et d'ambre
    De lourdes tentures de soies
    C'est beau à travers les persiennes
    Je vois l'église Saint-Etienne
    Et quand le soir se pose
    Ses bleus, ses gris, ses mauves
    Et la nuit par dessus les toits
    C'est beau Vienne, c'est beau Vienne
    Cela va faire une semaine,
    Déjà, que je suis seul à Vienne.
    C'est curieux le hasard :
    J'ai croisé l'autre soir
    Nos amis de Lontaccini.
    Cela va faire une semaine.
    Ils étaient de passage à Vienne.
    Ils n'ont rien demandé
    Mais se sont étonnés
    De me voir à Vienne sans toi.
    Moi, moi, je me promène.
    Je suis bien, je suis bien.
    Et puis, de semaine en semaine,
    Voila que je suis seul à Vienne.
    Tes lettres se font rares.
    Peut être qu'autre part,
    Tu as trouvé l'oubli de moi.
    Je lis et j'écris mais, quand même,
    Ce qu'il est long l'automne à Vienne.
    Dans ce lit à deux places
    Où, la nuit, je me glace,
    Tout à coup, j'ai le mal de toi.
    Que c'est long Vienne, que c'est loin Vienne.
    Si je t'écris ce soir de Vienne,
    Tu sais, c'est qu'il faut que tu viennes.
    J'étais parti. Pardonne moi.
    Notre ciel devenait si lourd
    Et toi, de Paris jusqu'à Vienne,
    Au bout d'une invisible chaîne,
    Tu me guettes et je pense,
    Jouant l'indifférence,
    Tu m'as gardé malgré moi.
    Il est minuit ce soir à Vienne.
    Mon Amour, il faut que tu viennes.
    Tu vois, je m'abandonne.
    Il est si beau l'automne
    Et j'aimerais le vivre avec toi.
    C'est beau Vienne, avec toi Vienne.

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