100 % d'accord avec Basile sur la prééminence de la correction sur l'apprentissage lui-même. Cela devrait d'ailleurs être la règle dans l'éducation et non pas l'utilisation d'un système de notation arbitraire qui ne récompense par définition que ceux qui n'avaient pas vraiment besoin d'apprendre et pénalise voire rebute de façon destructrice ceux qui en ont le plus justement la nécessité.
L'approche de Basile est intéressante. Il faut obtenir le consentement implicite du client pour pouvoir lui proposer une personnalisation de la réponse qu'on lui fournit qui autrement serait intrusive. Dans ce sens il faut être capable d'être transparent sur ses propres intentions et donc d'être soit même au clair et aligné avec justement ces intentions. Cela impose de poser des questions ouvertes et pertinentes, d'éviter les suppositions et de savoir être progressif. Ce qui est difficile c'est que la plupart des vendeurs pensent qu'une bonne question doit amener le client à fournir une réponse préconçue qui lui conviendrait alors qu'en fait c'est exactement le contraire si l'on veut que le client livre sans entrave ses pensées et ses préoccupations, ce qui sera le terreau pour planter et faire germer de nouvelles questions intéressantes. C'est contre-intuitif car cela demande une empathie instantanée réelle et non une pseudo empathie prédigérée, en gros cela demande d'être réveillé (niveau d'engagement réel), courageux et véritablement intéressé par l'autre. Quand on y réussi, c'est ultra-gratifiant et devient un élément de la nature du vendeur. Être authentique et empathique est ce qu'il y a de plus significatif, mais cela ne s'apprend pas de façon théorique, cela se pratique ce qui est très différent. Bravo pour cet échange super intéressant.
L'analogie avec le jeu d'échecs est surprenante mais pas fausse. Au départ le débutant voit des bouts de bois et se familiarise avec des règles et contraintes. Puis au bout d'un certain moment il se focalise sur sa perception des positions et y décèle des opportunités. Puis il commence à élaborer des stratégies et à reconnaître des patterns qui lui donnent souvent un avantage significatif. Puis il réussit à lire et anticiper de façon synchrone sa propre stratégie et à la mettre en perspective avec celle de son adversaire. Encore plus avant il devient un spécialiste des évaluations de positions et des finales de jeu. Enfin, il développe une vision holistique du jeu et réfléchit en même temps en termes de stratégie, de tactique, de psychologie et s'adapte dynamiquement à toutes les situations, au style de ses adversaires et sait saisir les opportunités ou les créer y compris dans des positions qui pourraient sembler très équilibrées. C'est à ce niveau qu'il va se permettre des coups non conventionnels, c'est-à-dire bafouer les règles avec dextérité et créativité parce que cela va être plus efficient que justement de respecter toutes ces règles qu'il aura appris à respecter pour progresser durant des années. Le fait que le métier de sale s'apparente à ce cheminement est sans doute très vrai et l'analogie très intéressante. Avant de vouloir transcender un domaine, il faut à minima avoir fait les longs et nécessaires efforts pour le maîtriser.
La deuxième partie de la vidéo concernant le fait d'être "coachable" est difficile à comprendre lorsqu'on utilise les mots "méthodes" et "process", comme le fait Basile. Ce n'est pas que la réflexion ne soit pas exacte, mais ces mots n'ont pas la même valeur pour tous ceux qui les entendent. "Process" et "méthodes" peuvent être des clés, mais aussi des inhibiteurs extrêmement puissants pour ceux qui les interprètent de façon littérale. Ce filtre de compréhension est terrible et très difficile à désactiver, car il se cache derrière un certain manque de courage ou, plutôt, derrière certaines peurs inconscientes que les personnes ne veulent pas affronter tant qu'elles ne les ont pas identifiées comme telles. Avant de tenir ce discours, il faut réussir à déprogrammer celui à qui on s'adresse, si nécessaire, et cela peut être un peu violent et psychologiquement brutal pour certains, et progressif et plus doux pour d'autres. Comment savoir à qui on s'adresse ? Comme un bon vendeur, c'est-à-dire avec des questions authentiques et empathiques, en considérant de façon réelle les réponses au travers d'une connexion véritable.
Depuis le temps qu'on attend qu'il s'exprime 100% sur le Sales !! masterclass merci
Incroyable cet échange! Merci! Pépite sur pépite! 🔥🔥🔥🔥🔥🔥
Pratique + Correction = Progression
De l'or en barre cet épisode !
100 % d'accord avec Basile sur la prééminence de la correction sur l'apprentissage lui-même. Cela devrait d'ailleurs être la règle dans l'éducation et non pas l'utilisation d'un système de notation arbitraire qui ne récompense par définition que ceux qui n'avaient pas vraiment besoin d'apprendre et pénalise voire rebute de façon destructrice ceux qui en ont le plus justement la nécessité.
L'approche de Basile est intéressante. Il faut obtenir le consentement implicite du client pour pouvoir lui proposer une personnalisation de la réponse qu'on lui fournit qui autrement serait intrusive. Dans ce sens il faut être capable d'être transparent sur ses propres intentions et donc d'être soit même au clair et aligné avec justement ces intentions. Cela impose de poser des questions ouvertes et pertinentes, d'éviter les suppositions et de savoir être progressif. Ce qui est difficile c'est que la plupart des vendeurs pensent qu'une bonne question doit amener le client à fournir une réponse préconçue qui lui conviendrait alors qu'en fait c'est exactement le contraire si l'on veut que le client livre sans entrave ses pensées et ses préoccupations, ce qui sera le terreau pour planter et faire germer de nouvelles questions intéressantes. C'est contre-intuitif car cela demande une empathie instantanée réelle et non une pseudo empathie prédigérée, en gros cela demande d'être réveillé (niveau d'engagement réel), courageux et véritablement intéressé par l'autre. Quand on y réussi, c'est ultra-gratifiant et devient un élément de la nature du vendeur. Être authentique et empathique est ce qu'il y a de plus significatif, mais cela ne s'apprend pas de façon théorique, cela se pratique ce qui est très différent. Bravo pour cet échange super intéressant.
INCROYABLE merci on veux une partie d’eux vrai
En CrossFit aussi, il y a des gammes comme en haltérophilie et en force athlétique. 45min.
L'analogie avec le jeu d'échecs est surprenante mais pas fausse. Au départ le débutant voit des bouts de bois et se familiarise avec des règles et contraintes. Puis au bout d'un certain moment il se focalise sur sa perception des positions et y décèle des opportunités. Puis il commence à élaborer des stratégies et à reconnaître des patterns qui lui donnent souvent un avantage significatif. Puis il réussit à lire et anticiper de façon synchrone sa propre stratégie et à la mettre en perspective avec celle de son adversaire. Encore plus avant il devient un spécialiste des évaluations de positions et des finales de jeu. Enfin, il développe une vision holistique du jeu et réfléchit en même temps en termes de stratégie, de tactique, de psychologie et s'adapte dynamiquement à toutes les situations, au style de ses adversaires et sait saisir les opportunités ou les créer y compris dans des positions qui pourraient sembler très équilibrées. C'est à ce niveau qu'il va se permettre des coups non conventionnels, c'est-à-dire bafouer les règles avec dextérité et créativité parce que cela va être plus efficient que justement de respecter toutes ces règles qu'il aura appris à respecter pour progresser durant des années. Le fait que le métier de sale s'apparente à ce cheminement est sans doute très vrai et l'analogie très intéressante. Avant de vouloir transcender un domaine, il faut à minima avoir fait les longs et nécessaires efforts pour le maîtriser.
Excellent podcast entre deux pros 👍
Cette video tombe tres bien merci beaucoup
@35'20 Je confirme rien de pire qu'un CEO incompétent en sales de prendre le rôle de sales manager...
Ah....ego! Quand tu nous tiens
Quelqu'un pourrait me donner l'orthographe des mots en anglais s'il vous plaît je n'ai aucune proposition sur google 😅😅😅
La deuxième partie de la vidéo concernant le fait d'être "coachable" est difficile à comprendre lorsqu'on utilise les mots "méthodes" et "process", comme le fait Basile. Ce n'est pas que la réflexion ne soit pas exacte, mais ces mots n'ont pas la même valeur pour tous ceux qui les entendent. "Process" et "méthodes" peuvent être des clés, mais aussi des inhibiteurs extrêmement puissants pour ceux qui les interprètent de façon littérale. Ce filtre de compréhension est terrible et très difficile à désactiver, car il se cache derrière un certain manque de courage ou, plutôt, derrière certaines peurs inconscientes que les personnes ne veulent pas affronter tant qu'elles ne les ont pas identifiées comme telles. Avant de tenir ce discours, il faut réussir à déprogrammer celui à qui on s'adresse, si nécessaire, et cela peut être un peu violent et psychologiquement brutal pour certains, et progressif et plus doux pour d'autres. Comment savoir à qui on s'adresse ? Comme un bon vendeur, c'est-à-dire avec des questions authentiques et empathiques, en considérant de façon réelle les réponses au travers d'une connexion véritable.