Débat intéressant même s'il aurait selon moi pu être poussé un peu plus loin, mais aborder ce sujet dans sa globalité dans un format court n'est pas possible donc un grand merci à vous d'avoir déjà fait la démarche de l'aborder. La conclusion de Jacques est selon moi la meilleure : "chacun doit se servir de ses communautés comme point d'ancrage pour se ressourcer et également comme un tremplin, mais ne pas les laisser définir qui nous sommes et encore moins les laisser nous freiner dans notre exploration du monde". Tous les arguments et points de vue exposés sont pertinents et nul ne peut nier l'apport énorme d'une communauté dans un environnement qui n'est pas naturellement le notre en tant qu'individu. Néanmoins certains autres points méritent d'être pris en compte : 1) Les communautés en réalité n'existent pas ou plutôt ne sont pas immuables et absolues : ce sont des créations circonstancielles et contextuelles qui varient au gré de l'environnement dans lequel on se retrouve et des personnes qui nous entourent. Une communauté ne définit donc en aucun cas (en tout cas ne devrait pas) qui nous sommes en tant qu'individu. Si des personnes d'une même nationalité se retrouvent à être réunies dans un pays étranger du fait de leur même provenance, les discriminations entres ethnies, tribus ou classes sociales voire des discriminations basées sur le physique apparaîtront lorsque ces personnes retourneront dans leur pays d'origine, et donc apparaîtront entre personnes ayant la même nationalité/origine. La création d'un culture (émergence de codes, habitudes, us et coutumes entre personnes d'un même milieu) est propre à l'être humain de façon générale et dépend du contexte. 2) L'intégration se fait dans les 2 sens : s'intégrer n'est pas une mince affaire (nul ne peut dire le contraire), mais intégrer n'est pas non plus évident. Lorsqu'un étranger arrive dans un nouveau contexte, il a face à lui des personnes qui elles aussi ont une culture qui est peut être la seule qu'elles aient jamais connu depuis leur naissance. Si l'on vient d'un contexte où l'on a jamais eu à devoir intégrer d'autres personnes (parce que par exemple nous sommes nés et avons grandi dans un pays ne présentant quasiment pas voire pas du tout de mixité culturelle), il serait mal venu de juger à l'emporte-pièce des personnes qui ont du mal à nous intégrer. En prenant conscience des potentiels biais que l'on peut avoir (même inconsciemment, et chaque être humain a des biais, qu'il en ait conscience ou pas), on peut réussir à prendre du recul sur la situation et cela nous aidera à comprendre que les locaux doivent faire des efforts pour intégrer un étranger, mais l'étranger doit aussi logiquement faire des efforts pour s'intégrer. C'est dans les deux sens, pas à sens unique. Biensûr ça ne se passera pas toujours nécessairement bien, mais il faut faire cet effort. 3) Vivre en communauté n'est effectivement pas un frein à l'intégration si l'on arrive à se mettre à la place des autres, à déconstruire nos biais et à comprendre que lorsque nous sommes avec des personnes qui n'ont pas la même culture/origine que nous, "il ne sont pas nous". Nous devrons donc peut être adapter notre comportement par rapport à eux, tout comme eux devront également s'adapter par rapport à nous. C'est un travail qui n'est pas simple mais le monde n'est pas simple et lorsqu'on vit dans un contexte de mixité culturelle (qui représente donc en réalité le vrai monde, un monde rempli de personnes qui "sont différentes de nous"), chacun se doit à mon humble avis d'au moins essayer de faire cet effort. 4) Ce sujet de manière générale dépend beaucoup du passé, des expériences et des objectifs futurs de chacun. Biensûr les communautés sont utiles et nécessaires (nul ne peut prétendre le contraire, surtout un étranger qui arrive dans un pays/contexte nouveau). Elles peuvent servir de rempart face à des discriminations ou des griefs face à des personnes qui manquent de tolérance, tout comme elles peuvent représenter une aide dans la vie et dans la carrière professionnelle de tout un chacun. Néanmoins je pense que même si personne ne doit jamais renier qui il est et d'où il vient, chacun doit aussi prendre conscience que la vie dans un environnement autre que notre environnement naturel ne peut se faire sans efforts partagés. Du reste, excellente vidéo ! vous faîtes un excellent travail sur la chaîne !
Excellente vidéo avec des invités d’exception , c’est un sujet important, on parle de la communauté et aussi de l’individu. Pour la plupart d’entre nous qui changeons de pays assez jeunes pour certains la question de s’intégrer peut vraiment crée une crise d’identité! La communauté c’est la maison, la safe place comme vous l’avez décrit et il faut rester curieux, ouvert et humble pour allez vers les autres et apprendre d’eux! C’est un sujet vaste qu’une courte vidéo ne saurait contenir hâte du live sur le sujet
Débat intéressant même s'il aurait selon moi pu être poussé un peu plus loin, mais aborder ce sujet dans sa globalité dans un format court n'est pas possible donc un grand merci à vous d'avoir déjà fait la démarche de l'aborder.
La conclusion de Jacques est selon moi la meilleure : "chacun doit se servir de ses communautés comme point d'ancrage pour se ressourcer et également comme un tremplin, mais ne pas les laisser définir qui nous sommes et encore moins les laisser nous freiner dans notre exploration du monde". Tous les arguments et points de vue exposés sont pertinents et nul ne peut nier l'apport énorme d'une communauté dans un environnement qui n'est pas naturellement le notre en tant qu'individu. Néanmoins certains autres points méritent d'être pris en compte :
1) Les communautés en réalité n'existent pas ou plutôt ne sont pas immuables et absolues : ce sont des créations circonstancielles et contextuelles qui varient au gré de l'environnement dans lequel on se retrouve et des personnes qui nous entourent. Une communauté ne définit donc en aucun cas (en tout cas ne devrait pas) qui nous sommes en tant qu'individu. Si des personnes d'une même nationalité se retrouvent à être réunies dans un pays étranger du fait de leur même provenance, les discriminations entres ethnies, tribus ou classes sociales voire des discriminations basées sur le physique apparaîtront lorsque ces personnes retourneront dans leur pays d'origine, et donc apparaîtront entre personnes ayant la même nationalité/origine. La création d'un culture (émergence de codes, habitudes, us et coutumes entre personnes d'un même milieu) est propre à l'être humain de façon générale et dépend du contexte.
2) L'intégration se fait dans les 2 sens : s'intégrer n'est pas une mince affaire (nul ne peut dire le contraire), mais intégrer n'est pas non plus évident. Lorsqu'un étranger arrive dans un nouveau contexte, il a face à lui des personnes qui elles aussi ont une culture qui est peut être la seule qu'elles aient jamais connu depuis leur naissance. Si l'on vient d'un contexte où l'on a jamais eu à devoir intégrer d'autres personnes (parce que par exemple nous sommes nés et avons grandi dans un pays ne présentant quasiment pas voire pas du tout de mixité culturelle), il serait mal venu de juger à l'emporte-pièce des personnes qui ont du mal à nous intégrer. En prenant conscience des potentiels biais que l'on peut avoir (même inconsciemment, et chaque être humain a des biais, qu'il en ait conscience ou pas), on peut réussir à prendre du recul sur la situation et cela nous aidera à comprendre que les locaux doivent faire des efforts pour intégrer un étranger, mais l'étranger doit aussi logiquement faire des efforts pour s'intégrer. C'est dans les deux sens, pas à sens unique. Biensûr ça ne se passera pas toujours nécessairement bien, mais il faut faire cet effort.
3) Vivre en communauté n'est effectivement pas un frein à l'intégration si l'on arrive à se mettre à la place des autres, à déconstruire nos biais et à comprendre que lorsque nous sommes avec des personnes qui n'ont pas la même culture/origine que nous, "il ne sont pas nous". Nous devrons donc peut être adapter notre comportement par rapport à eux, tout comme eux devront également s'adapter par rapport à nous. C'est un travail qui n'est pas simple mais le monde n'est pas simple et lorsqu'on vit dans un contexte de mixité culturelle (qui représente donc en réalité le vrai monde, un monde rempli de personnes qui "sont différentes de nous"), chacun se doit à mon humble avis d'au moins essayer de faire cet effort.
4) Ce sujet de manière générale dépend beaucoup du passé, des expériences et des objectifs futurs de chacun.
Biensûr les communautés sont utiles et nécessaires (nul ne peut prétendre le contraire, surtout un étranger qui arrive dans un pays/contexte nouveau). Elles peuvent servir de rempart face à des discriminations ou des griefs face à des personnes qui manquent de tolérance, tout comme elles peuvent représenter une aide dans la vie et dans la carrière professionnelle de tout un chacun. Néanmoins je pense que même si personne ne doit jamais renier qui il est et d'où il vient, chacun doit aussi prendre conscience que la vie dans un environnement autre que notre environnement naturel ne peut se faire sans efforts partagés.
Du reste, excellente vidéo ! vous faîtes un excellent travail sur la chaîne !
Excellente vidéo avec des invités d’exception , c’est un sujet important, on parle de la communauté et aussi de l’individu. Pour la plupart d’entre nous qui changeons de pays assez jeunes pour certains la question de s’intégrer peut vraiment crée une crise d’identité! La communauté c’est la maison, la safe place comme vous l’avez décrit et il faut rester curieux, ouvert et humble pour allez vers les autres et apprendre d’eux! C’est un sujet vaste qu’une courte vidéo ne saurait contenir hâte du live sur le sujet
Il y a un penseur à gauche là qui connait d'abord le concept. Tout ce qu'il dit est vrai.🥸
Ahka il connaît quoi ? J’explique ça mieux que lui 😌
Je te jure le tip pousse la réflexion. Je me demande s'il voyage dans une autre dimension et reviens après nous donner la vérité 😅😅😂😂c'est un gar bon