Yasmina HABRA - "To a child"

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  • Опубліковано 8 вер 2024

КОМЕНТАРІ • 12

  • @ZoneRastgo
    @ZoneRastgo Рік тому +1

    Lovely as always Super #Mariana 🥰🌹🔥

  • @ZoneRastgo
    @ZoneRastgo Рік тому +1

    From Liverpool Love the song and @marina's performance killing it 🥰🌹🔥🥺

  • @jmourillon
    @jmourillon Рік тому +1

    Wonderful song Yasmina. Very emotional...

  • @boschelbrigitte9409
    @boschelbrigitte9409 Рік тому +2

    Quelle merveille ! Je suis émue par tant de grâce et de beauté. Bravo Yasmina, bravo Mariana et bravo Paul.

  • @Arjwwansezar
    @Arjwwansezar Рік тому +2

    From Luxembourg

  • @olivierfradin619
    @olivierfradin619 Рік тому +2

    C'est magnifique... tant d'émotions émanent de ce clip

  • @sebastiencourbier1170
    @sebastiencourbier1170 Рік тому +3

    Quelle beauté. L'union de ta superbe voix Yasmina et la grâce de Mariana est tout simplement sublime. Chapeau bas à toutes les deux et à Paul pour le tournage, il a su parfaitement rendre compte de toutes les émotions que vous vouliez faire passer. C'est vraiment un très beau clip, j'espère qu'il va avoir le succès que vous méritez. Le père Noel est passé avant l'heure, merci pour ce superbe cadeau.

    • @paulsweeting4499
      @paulsweeting4499 Рік тому

      Merci Sébastien, j'apprécie votre compliment et continuerai de l'appliquer

  • @cedricstephany5600
    @cedricstephany5600 Рік тому +2

    J'aimerais laisser quelques mots un peu pêle-mêle pour tenter de faire honneur à chef-d’œuvre. Se distinguent de "To a child" les termes d’une rare ouverture. Il faut parfois savoir rentrer dans ce qui n'était pas prévu. Je connais assez Yasmina di Meo pour savoir que l’anglais n’est pas sa langue maternelle. Une mère s’adresse à son enfant. Est-ce son enfant ? Qu’est-ce qu’une langue maternelle ? Mais, surtout, quel est cet enfant ? Est-ce son enfant ? Ou bien l'enfant figure-t-il ici l’enfant en soi. L’enfant avec lequel il est urgent que notre monde s'entretienne désormais sans relâche. Naturellement, ici, « saisir » n’est pas « comprendre ». La détresse n’est pas ici telle qu’elle pourrait être « comprise » ou « expliquée ». Réelle ou représentée, elle est plus volontiers l’objet d’un saisissement esthétique que d’un savoir rationnel. Cette chanson me touche (alors) à ce point précis, peut-être, où il n’est pas en elle un mot ou une note, qui ne porte à mon cœur la marque de la plus pure nécessité. Le dialogue avec l’enfant est pris dans le mouvement dialectique d’une mise en scène dont la singularité est précisément ce qui ouvre à l’universel. La voix est mise en scène. Scène originelle. Voix originelle. Primaire. Naturelle. Lorsque la voix est maternelle, la langue n’a plus besoin de l’être. C’est dans l’étoffe de la voix que ce mouvement tisse l’image du lien le plus fort qui soit. On avance. On se rappelle soudain que ce lien est impossible ; que c’est parce qu’il est le plus fort qu’il est (aussi) le plus fragile. J’entends cette chanson au sens où elle définit pour moi la nécessité. L’art est là pour nous rappeler que la nécessité existe, car lui seul nous la sait rendre (vraiment) sensible. Là où à l’inverse, lorsque la chanson s’arrête, la contingence efface la nécessité, le chemin vers l’autre se perd. L’altérité est la destination d’un genre de voyage immobile dont la partie la plus précieuse est sans doute le détour. La chanson repart, et notre être-au-monde se révèle soudain à nos yeux défaits pour ce qu’il est : une pure énigme. Statiquement, bien sûr, les moments de la vie où la nécessité se manifeste pleinement à nos sens sont d’une probabilité à peu près égale à celle des miracles : de cette faiblesse qui rend la vie si impatiente. Si les œuvres d’art constituent nos rares moments de la vie volés à son insupportable médiocrité, n’est-il pas entièrement tragique de les négliger ? Comme dans la cosmologie taoïste, où la raison d’être de l’opposition se trouve dans la complémentarité, l’œuvre se constitue en sa singularité dans et par le lien d’interdépendance dynamique qui unit la création d’un côté, et la réception de l’autre. Mais un tel lien procède lui-même de la nécessité. Le besoin d’art est aussi vital que l’air qu’on respire. Sans ces instants de rupture possibles par rapport à l’ordre du monde tel qu’il est et qu'il va sans être - cet ordre de fer, notre cœur s’arrêterait de battre! Comme sur un paradoxe d'ailleurs : ce qu’il y a de plus fondamental est ce qu’il y a de plus dur à atteindre. Le plus simple est le plus compliqué. « To a child » me met permet un instant de résoudre ces contradictions. De retrouver la simplicité dans le chaos de nos complexités ; le fondamental dans l’effondrement, la nécessité dans la contingence… Et de renouer le dialogue avec l’enfant, pour libérer la parole de l’ordre de fer. « Tel me that you forgive me », vient le secret le plus sensible sans doute. Les moyens (du) symboliques, pour le dévoiler, sont toujours trop brutaux, directs, immédiats ou impudiques. Dans un monde où règne désormais sans fard la loi du plus fort, il n’est plus question de se laisser aller à trop faire sentir que ce à quoi nous expose le plus fondamentalement notre être-au-monde est la vulnérabilité extrême de l’irrémédiable détresse. Sans la bienveillance, la compassion et l’amour de ses prédécesseurs, l’enfance ne survivrait pas à ce monde. À contrario, que deviendra le monde des hommes sans sa part d’enfance ? La seule chose qui importe : la nécessité est une noble vérité : sortir de la souffrance. « To a child » me délivre quelques minutes de la souffrance d’être, en m’offrant la possibilité de renouer le dialogue avec l’enfance..