𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄/𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄 : N𝐨𝐫𝐝-𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨, 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞́𝐬 𝐟𝐮𝐲𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐣𝐢𝐡𝐚𝐝𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬.N°4
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- Опубліковано 2 лют 2025
- 29 au 30 mai 2024- Visite Norwegian Refugee council ( NRC)
Dans le camp de Wendou 2 - une extension de l’immense camp éponyme qui héberge à lui seul quelque 3.000 déplacés -
Grande ville du nord-est du Burkina Faso, proche de la nationale 3 qui mène à Ouagadougou, Dori est un point névralgique pour l’approvisionnement de la région.
Mais si l’aide humanitaire pour les besoins essentiels parvient par les airs via les vols du Programme Alimentaire Mondial (PAM), les vivres, l’essence et les intrants agricoles nécessaires passent encore par la route, sous escorte de l’armée.
Au bord de la RN 3, des dizaines de camions sont stationnés, en attente du feu vert pour partir en convoi, sur ce tronçon dangereux, régulièrement ciblé par les jihadistes qui se trouvent aux abords mêmes de Dori.
“Avant, tu pouvais charger ton véhicule à 19h à Ouagadougou, au plus tard, à 5h ou 6h le lendemain le véhicule était devant ta boutique”, relate Amadou Hamidou Dicko, président des commerçants de Dori.
“Actuellement, il faut attendre 15, 30 ou 45 jours, ça dépend, car on ne communique jamais le jour exact de démarrage du convoi”, dit-il.
Conséquence : le coût d’acheminement a augmenté et se répercute sur les prix de vente.
“Il y a deux ou trois ans, le sac de riz de 50 kg se vendait entre 16.000 et 17.000 francs CFA (24-25 euros). Actuellement c’est 27.000 francs CFA (41 euros)”, détaille M. Dicko.
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