"Le cas Sophie Kowalevskaya" par Michèle Audin

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  • Опубліковано 10 кві 2021
  • Quoi de plus simple qu'une toupie ? Et pourtant, regardez une toupie : elle tourne autour de son axe ; mais son axe tourne autour de la verticale, avec en plus des oscillations. Simple avez-vous dit ? Les plus grands mathématiciens ont étudié le mouvement des toupies : Lagrange et Euler au XVIIIème siècle dans des cas assez simples, puis Sophie Kowalevskaya, dans un article fameux paru en 1889. Une mathématicienne donc. Ce qui paraît aller de soi aujourd'hui (mais est-ce que même maintenant, cela va complètement de soi ?), qu'une femme ait une carrière scientifique, ne l'était pas du tout au XIXème siècle.
    Sophie Kowalevskaya, née en 1850, fut la première femme à obtenir un doctorat de mathématiques, à l'université de Berlin en 1874, la première femme à obtenir une chaire en mathématiques dans une université européenne, la première femme à obtenir un grand prix de l'Académie des sciences de Paris, la première femme à devenir membre correspondant de l'Académie des sciences de Saint Petersbourg (par dérogation du Tsar). Et pourtant, elle ne portait pas le régime tsariste dans son coeur : elle était au contraire proche des milieux révolutionnaires russes dans les années 1870 et 1880, ces "nihilistes" décrits par Tourgeniev ou Dostoievski et sur qui elle a écrit un court roman largement autobiographique. Elle participa à la Commune de Paris. Elle mourut en 1891 d'une pneumonie, alors même qu'elle atteignait sa maturité scientifique. "Les mathématiques sont la science qui demande le plus d'imagination," disait-elle, qui voulut être mathématicienne, parce que les mathématiques la passionnaient, et aussi pour démontrer qu'une femme pouvait l'être.
    Mais au-delà de ce que S.K. symbolise dans la lutte des femmes pour l'égalité des sexes, c'est bien plus à son article de 1889 que sera consacrée la conférence.
    Conférence du cycle « Un texte, une mathématicienne » de la Société Mathématique de France. Le 5 avril 2006 à la Bibliothèque Nationale de France.
  • Фільми й анімація

КОМЕНТАРІ • 8

  • @cypriensaito4276
    @cypriensaito4276 3 роки тому

    Bonsoir Monsieur Audin. Système intégrable d’aujourd’hui commençai avec votre étude. Je lirais votre étude. Mais je ne comprends peut-être pas suffisamment pour le thème. Merci.

  • @cypriensaito4276
    @cypriensaito4276 3 роки тому

    Continuité Normalité Décomposition Mesures invariantes Séries divergentes... ?

  • @cypriensaito4276
    @cypriensaito4276 3 роки тому

    Contrôle et Stabilité des données géométriques... peut-être

  • @Richard22444
    @Richard22444 День тому

    Bof, bof, bof ! Aucune structure dans cet " exposé " !

  • @cypriensaito4276
    @cypriensaito4276 3 роки тому

    Pas opérateur ?

  • @cypriensaito4276
    @cypriensaito4276 3 роки тому

    Motifs mixtes

  • @gaddour6322
    @gaddour6322 Рік тому

    The symmetry group of the Lagrangian would just be, by the equivalence principle, the diffeomorphism group of the space-time manifold. But because of the standard model piece the symmetry group of this Lagrangian is not just the diffeomorphism group, because the gauge theory has another huge symmetry group which is the group of maps from the manifold to the small gauge group, namely U1×SU2×SU3. Thus, the symmetry group G of the full Lagrangian is neither the diffeomorphism group nor the group of gauge transformations of second kind nor their product, but it is their semi-direct product. It is exactly like what happens with the Poincare group where you have translations and Lorentz transformations, so it is the semi-direct product of these two subgroups

  • @cypriensaito4276
    @cypriensaito4276 3 роки тому

    Fluxes ?