François Collin de Blamont | Te Deum 1726
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- Опубліковано 29 вер 2024
- François Colin de Blamont est un compositeur français de l'époque baroque, né le 22 novembre 1690 à Versailles où il est mort le 14 février 1760.
Au milieu des années 1710, François Colin compose des airs, mais surtout une cantate intitulée Circé, sur un poème de Jean-Baptiste Rousseau : il est aussitôt remarqué par Michel-Richard de Lalande, qui lui offre sa protection et parfait son enseignement.
En 1719, il acquiert de Jean-Baptiste Lulli fils sa charge de surintendant de la musique de la Chambre du roi, et se retrouve, avec André Cardinal Destouches, surintendant en survivance, charge qu'il occupera pleinement à partir du sacre du roi et de sa majorité en 1722-23.
Colin de Blamont s'est notamment illustré au cours de la querelle dite "des Te Deum", qui opposa les sous-maîtres de la Chapelle et les surintendants de la Chambre, les uns et les autres estimant de leur droit de diriger les exécutions officielles de l'hymne à la chapelle. Colin de Blamont entra en conflit violent avec Bernier, puis Campra et Blanchard à ce sujet. C'est sans doute dans ce cadre qu'il composa son propre Te Deum, qui fut joué à Versailles, mais aussi dans d'autres paroisses et au Concert Spirituel, entre 1726 et 1758. Une version remaniée en 1745 montre le compositeur soucieux de conserver son œuvre au goût du jour.
J'adore beaucoup ce Te Deum. Je crois personnellement qu'Il est sans aucune contrainte et surpasse au moins celui de Haendel "Dettingen Te Deum" qui n'est que monotone. Il est à regretter que celui-là est inconnu au Japon à cause du résultat de la Révolution française.
J'adore beaucoup ce Te Deum. Je personnellement qu'Il est sans aucune contrainte et surpasse au moins celui de Haendel "Dettingen Te Deum" qui n'est que monotone. Il est à regretter que celui-là est inconnu au Japon à cause du résutat de la Révolution française.
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J'adore beaucoup ce Te Deum. Je personnellement qu'Il est sans aucune contrainte et surpasse au moins celui de Haendel "Dettingen Te Deum" qui n'est que monotone. Il est à regretter que celui-là est inconnu au Japon à cause du résultat de la Révolution française.
26:15 what about the final? Where is the IN TE DOMINE SPERAVI ... IN AETERNUM?
On est loin de Marc-Antoine Charpentier. Cette musique un peu mièvre reflète bien le déclin de ce qui fut la "grandeur" du siècle de Louis XIV. Ceci dit, c'est assez beau et superbement interprété.
... de ce qui fut la "grandeur" du siècle de Louis XV !!! Excusez-moi, mais le règne de Louis XIV a été grand jusqu'au bout. Saint-Simon a même dit que c'est sur la fin de son règne qu'il mérita vraiment le nom de Grand... La France était affaiblie en 1715, mais les conditions étaient crées pour la prospérité du XVIIIe siècle. Le génie de Louis XIV a été de faire confiance aux innovateurs et de leurs avoir donné l'occasion d'exercer leurs talents, grâce à sa curiosité insatiable et la conscience de son insuffisante formation intellectuelle. Louis XV n'avait pas l'étoffe de son arrière-grand-père. Le vrai siècle de LA LUMIERE fut le XVIIe siècle, et celui des lumignons le XVIIIe. De Louis XIII a Louis XV, nous avons franchi 300 ans d'un coup ! "Il en est de France de Louis XV comme d'un village de campagne le soir : c'est après les rayons du Soleil que paraissent partout les lumignons !" Arnaud Duchêne
@@thierrybobinet666 Je ne dis pas autre chose. La Régence et le règne de Louis XV furent assez désastreux à tous points de vue. Louis XIV fut effectivement un phare en Europe. Ce règne n'eut jamais d'équivalent.