Passeur talentueux de cet héritage merveilleux laissé par cette France des grandeurs qui étouffe aujourd’hui sous la médiocrité.... merci Etienne de résister avec autant de brio ! Et puis bravo bravo bravo pour ton immense et touchant respect de notre langue qui me réjouit tant à chaque contribution !
Vraiment trop critique envers Fresnay ! En gros, il aurait dû se contenter de faire du théâtre ! Quasiment aucun film n'a grâce à vos yeux ! Désolée, mais j'ai adoré la Trilogie, La Charrette fantôme, la Main du Diable, La Grande Illusion...... et tant d'autres films. Il y a peut-être effectivement quelques ficelles, quelques tics dans sa façon de jouer (comme pour beaucoup de grands acteurs), mais cela n'enlève rien à son immense talent. Ceci dit, votre reportage est passionnant. Merci
Grand merci, Madame, de votre commentaire. Je ne crois pas avoir dit que Pierre Fresnay aurait dû se contenter de faire du théâtre. Je laisse ce genre de commentaires à nombre d'historiens - une écrasante majorité ! - du cinéma dont Henri AGEL était le parangon. Inutile de dire que je ne les partage pas. Car si Fresnay s'était limité à la scène, il nous aurait privés de Koenigsmark, Ame de clown, Le duel (que la critique et lui-même ont dédaigné), La main du diable, Fille du diable, Le visiteur, Trois valses, Le corbeau (sa plus forte création, à mes yeux), Je suis avec toi, Les condamnés, Au grand balcon, Barry, Le défroqué (que la critique étrille et pourtant)...jusqu'aux Vieux de la vieille (que la même critique vitrifie systématiquement depuis sa sortie en 1960). Autant de créations où il excelle parce que, le plus souvent, Fresnay joue "sur l'os" ou, du moins, compose sobrement (à l'exception des "Vieux..." mais ils sont si drôles avec le texte d'Audiard en bouche). Au cinéma, le Fresnay "à accent" me semble charger ("Il est minuit...", "Dieu a besoin..."). Par là, il tente de compenser, me semble-t-il, une faible mise en scène. Au théâtre, en revanche, il sait jouer avec un accent sans forcer. Le neveu de Rameau, dans lequel il est prodigieux, en est l'exemple type. Cela dit, je ne vous apprends pas que le critique le plus féroce de la carrière cinématographique de Fresnay, c'est...Fresnay lui-même. Le livre-confession de François Possot est édifiant sur ce point. A le lire, on s'aperçoit que peu, très peu de bandes qui l'avaient distribué avaient grâce à ses yeux. Pis, revoyant ses films à la télévision, Fresnay ne concluait-il pas plus souvent qu'à son tour : "Mon Dieu, fallait-il en faire autant ?". En quoi, il exagérait d'importance, comme j'espère vous en avoir convaincue ;)
Ce reportage est extrêmement intéressant. Fresnay le mérite bien. Un grand Merci !
C’est moi qui vous remercie, Monsieur.
J adore cet homme, et vous racontez très bien , merci .
Passeur talentueux de cet héritage merveilleux laissé par cette France des grandeurs qui étouffe aujourd’hui sous la médiocrité.... merci Etienne de résister avec autant de brio ! Et puis bravo bravo bravo pour ton immense et touchant respect de notre langue qui me réjouit tant à chaque contribution !
Un régal... merci
merci
Biographie soignée de Pierre FRESNAY .
Vraiment trop critique envers Fresnay ! En gros, il aurait dû se contenter de faire du théâtre ! Quasiment aucun film n'a grâce à vos yeux ! Désolée, mais j'ai adoré la Trilogie, La Charrette fantôme, la Main du Diable, La Grande Illusion...... et tant d'autres films. Il y a peut-être effectivement quelques ficelles, quelques tics dans sa façon de jouer (comme pour beaucoup de grands acteurs), mais cela n'enlève rien à son immense talent.
Ceci dit, votre reportage est passionnant. Merci
Grand merci, Madame, de votre commentaire. Je ne crois pas avoir dit que Pierre Fresnay aurait dû se contenter de faire du théâtre. Je laisse ce genre de commentaires à nombre d'historiens - une écrasante majorité ! - du cinéma dont Henri AGEL était le parangon. Inutile de dire que je ne les partage pas. Car si Fresnay s'était limité à la scène, il nous aurait privés de Koenigsmark, Ame de clown, Le duel (que la critique et lui-même ont dédaigné), La main du diable, Fille du diable, Le visiteur, Trois valses, Le corbeau (sa plus forte création, à mes yeux), Je suis avec toi, Les condamnés, Au grand balcon, Barry, Le défroqué (que la critique étrille et pourtant)...jusqu'aux Vieux de la vieille (que la même critique vitrifie systématiquement depuis sa sortie en 1960). Autant de créations où il excelle parce que, le plus souvent, Fresnay joue "sur l'os" ou, du moins, compose sobrement (à l'exception des "Vieux..." mais ils sont si drôles avec le texte d'Audiard en bouche). Au cinéma, le Fresnay "à accent" me semble charger ("Il est minuit...", "Dieu a besoin..."). Par là, il tente de compenser, me semble-t-il, une faible mise en scène. Au théâtre, en revanche, il sait jouer avec un accent sans forcer. Le neveu de Rameau, dans lequel il est prodigieux, en est l'exemple type. Cela dit, je ne vous apprends pas que le critique le plus féroce de la carrière cinématographique de Fresnay, c'est...Fresnay lui-même. Le livre-confession de François Possot est édifiant sur ce point. A le lire, on s'aperçoit que peu, très peu de bandes qui l'avaient distribué avaient grâce à ses yeux. Pis, revoyant ses films à la télévision, Fresnay ne concluait-il pas plus souvent qu'à son tour : "Mon Dieu, fallait-il en faire autant ?". En quoi, il exagérait d'importance, comme j'espère vous en avoir convaincue ;)
Moi , aussi j adore ces films....et moi ,aussi, je n'ai pas entendue, de critiques, au contraire...
En 1940 il a annoncé " enfin débarrassé des juifs" ( ceci m'a été raconté par quelqu'un qui avait fait la guerre)
Silencio de Beethoven