Ce n'est pas de la vraie paix intérieure si on nie des désirs et des émotions dans ce cas. C'est tout simplement du dénie de souffrance et faire les bonnes choses pour les mauvaises raisons. Pour moi la vraie quête de paix intérieure vient de l'acceptation et accepter la souffrance au lieu de la fuir et arriver à éprouver une réelle sérénité au bout du compte malgré ça. Je trouve au contraire que ça invite plus à se connecter aux autres être humains en comprenant leur douleur et en la ressentant sans pour autant y réagir de manière impulsive. Ca me semble plus être ici juste la recherche de la paix, qui correspond à vouloir la ressentir par peur au contraire de l'incarner vraiment lorsqu'elle est intérieure. Il me semble aussi important de faire la distinction entre besoins et besoins essentiels. On peut aujourd'hui le voir au quotidien que les gens désirent de manière effrénée et déraisonnée sans même s'interroger sur s'ils ont réellement besoin de certaines choses, de si elles les rendront vraiment heureux. Les besoins essentiels sont ceux que nous avons besoin de combler en tant qu'être humain pour atteindre cet état supérieur de sérénité et le conserver, quand bien même des choses négatives pourraient arriver par la suite. Alors cela devient du relativisme et non plus du dénie. Pourtant ces deux formes de désir viennent de l'être humain. La véritable paix intérieure vient selon moi d'un renoncement après acceptation au contraire d'un dénie dans lequel il y a renoncement avant acceptation. Je pense que le renoncement après l'acceptation de soi tout en restant au contact et à l'écoute des autres reste le vrai but final à atteindre dans la paix intérieure pour ne pas devenir l'esclave de ses propre désires car sinon il n'y a pas de paix. C'est l'affaire de toute une vie. Cette forme de renoncement là peut aussi donner l'impression aux autres que l'on est déconnecté d'eux, mais la différence est qu'ici leur impression vient du fait qu'ils n'ont pas fait ce travail sur eux-mêmes et non pas d'un dénie venant de soi car on a déjà conscience que l'on s'accepte, sans pour autant se contenter de cette acceptation de soi. Céder à tous ses désires est bien plus destructeur et addictif encore et empêche aussi la paix. Parfois la différence entre devenir plus sage et devenir insensible est très mince, il faut y prêter attention. Car oui en devenant plus sage et en paix avec soi-même on ne devient plus tout à fait humain mais un peu plus. Mais ça ne doit pas être craint tant qu'on garde sa connexion aux autres et sa sensibilité La différence entre renoncement et rejet est cruciale.
Probablement l’une des meilleures vidéos sur la recherche de paix intérieur et des pièges de l’égo 👍
Bravo 🙏🌈
🙏🏻
"Aucun arbre n'ira jusqu'au paradis s'il ne plonge pas ses racines en enfer." Carl Gustave Jung
Ce n'est pas de la vraie paix intérieure si on nie des désirs et des émotions dans ce cas. C'est tout simplement du dénie de souffrance et faire les bonnes choses pour les mauvaises raisons. Pour moi la vraie quête de paix intérieure vient de l'acceptation et accepter la souffrance au lieu de la fuir et arriver à éprouver une réelle sérénité au bout du compte malgré ça. Je trouve au contraire que ça invite plus à se connecter aux autres être humains en comprenant leur douleur et en la ressentant sans pour autant y réagir de manière impulsive. Ca me semble plus être ici juste la recherche de la paix, qui correspond à vouloir la ressentir par peur au contraire de l'incarner vraiment lorsqu'elle est intérieure. Il me semble aussi important de faire la distinction entre besoins et besoins essentiels. On peut aujourd'hui le voir au quotidien que les gens désirent de manière effrénée et déraisonnée sans même s'interroger sur s'ils ont réellement besoin de certaines choses, de si elles les rendront vraiment heureux. Les besoins essentiels sont ceux que nous avons besoin de combler en tant qu'être humain pour atteindre cet état supérieur de sérénité et le conserver, quand bien même des choses négatives pourraient arriver par la suite. Alors cela devient du relativisme et non plus du dénie. Pourtant ces deux formes de désir viennent de l'être humain. La véritable paix intérieure vient selon moi d'un renoncement après acceptation au contraire d'un dénie dans lequel il y a renoncement avant acceptation. Je pense que le renoncement après l'acceptation de soi tout en restant au contact et à l'écoute des autres reste le vrai but final à atteindre dans la paix intérieure pour ne pas devenir l'esclave de ses propre désires car sinon il n'y a pas de paix. C'est l'affaire de toute une vie. Cette forme de renoncement là peut aussi donner l'impression aux autres que l'on est déconnecté d'eux, mais la différence est qu'ici leur impression vient du fait qu'ils n'ont pas fait ce travail sur eux-mêmes et non pas d'un dénie venant de soi car on a déjà conscience que l'on s'accepte, sans pour autant se contenter de cette acceptation de soi. Céder à tous ses désires est bien plus destructeur et addictif encore et empêche aussi la paix. Parfois la différence entre devenir plus sage et devenir insensible est très mince, il faut y prêter attention. Car oui en devenant plus sage et en paix avec soi-même on ne devient plus tout à fait humain mais un peu plus. Mais ça ne doit pas être craint tant qu'on garde sa connexion aux autres et sa sensibilité La différence entre renoncement et rejet est cruciale.
Je suis absolument d'accord avec ce qui vient d'être dit, merci d'avoir pris le temps d'amener ces précisions