Bonjour, les capteurs à tubes montent à beaucoup plus de 120° (on est autour de 250°). Mais c'est pas le but, ce que l'on va chercher c'est la déperdition du capteur. Un tube sous vide (parce que le plan sous vide j'en ai encore jamais vu) étant isolé par le vide justement va pouvoir mieux fonctionner en hiver. Donc - si on veut faire du chauffage dans une région froide il vaut mieux s'orienter vers des tubes - pour faire de l'eau chaude sanitaire en été du plan sera plus abordable et fonctionnera tout aussi bien avec un cout moindre. Votre graphique sur le rendement des capteurs ne tient pas non plus compte de la température externe, on voit bien que les plans perdent en rendement avec des hautes températures, mais c'est pas la haute température qui les gênent c'est la différence de température entre le capteur et le milieu externe et les pertes qu'ils ont. Tout dépend donc du climat dans lequel vous êtes et si vous voulez faire du chauffage ou ECS. De plus vous indiquez qu'il vaut mieux travailler en basse température pour améliorer le rendement et limiter les pertes, c'est tout à fait vrai, mais pour le stockage ca change un peu le calcul. Si on peut monter plus haut en température on pourra stocker plus de chaleur dans un même ballon tampon. Un capteur plan va avoir de plus en plus de pertes au fur et à mesure que l'on monte en température. Pour la surchauffe et le gel (en résidentiel) vous n'abordez pas le drain back c'est dommage car ca évite ces problèmes même si cela peut amener un peu de complexité à l'installation. Mais le glycol peut lui aussi créer des problèmes (suivi du taux de glycol dans le temps, problème en cas de surchauffe) et surtout en été en cas de surplus il faut des boucles de décharges pour éliminer cette chaleur. Pour les écoles, le solaire haute température sait aussi faire de la clim (cave de banyuls avec solaire thermique + absorption)
merci pour cette vidéo très intéressante et détaillée
Bonjour, les capteurs à tubes montent à beaucoup plus de 120° (on est autour de 250°). Mais c'est pas le but, ce que l'on va chercher c'est la déperdition du capteur. Un tube sous vide (parce que le plan sous vide j'en ai encore jamais vu) étant isolé par le vide justement va pouvoir mieux fonctionner en hiver. Donc
- si on veut faire du chauffage dans une région froide il vaut mieux s'orienter vers des tubes
- pour faire de l'eau chaude sanitaire en été du plan sera plus abordable et fonctionnera tout aussi bien avec un cout moindre.
Votre graphique sur le rendement des capteurs ne tient pas non plus compte de la température externe, on voit bien que les plans perdent en rendement avec des hautes températures, mais c'est pas la haute température qui les gênent c'est la différence de température entre le capteur et le milieu externe et les pertes qu'ils ont. Tout dépend donc du climat dans lequel vous êtes et si vous voulez faire du chauffage ou ECS. De plus vous indiquez qu'il vaut mieux travailler en basse température pour améliorer le rendement et limiter les pertes, c'est tout à fait vrai, mais pour le stockage ca change un peu le calcul. Si on peut monter plus haut en température on pourra stocker plus de chaleur dans un même ballon tampon. Un capteur plan va avoir de plus en plus de pertes au fur et à mesure que l'on monte en température.
Pour la surchauffe et le gel (en résidentiel) vous n'abordez pas le drain back c'est dommage car ca évite ces problèmes même si cela peut amener un peu de complexité à l'installation. Mais le glycol peut lui aussi créer des problèmes (suivi du taux de glycol dans le temps, problème en cas de surchauffe) et surtout en été en cas de surplus il faut des boucles de décharges pour éliminer cette chaleur.
Pour les écoles, le solaire haute température sait aussi faire de la clim (cave de banyuls avec solaire thermique + absorption)
imbuvable !!!