Les Secrets kabbalistiques de la Bible, conférence de François Brousse le 18 septembre 1989 à Paris

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  • Опубліковано 1 жов 2024
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    Le mot « kabbale » est déjà révélateur ; d’après les Juifs, ce mot signifierait « tradition », et cette extraordinaire tradition est le secret que le dieu de la Bible - Jéhovah-Yahvé - aurait révélé à Adam et à Ève. Un secret prodigieux concerne l’arbre de vie et tous les descendants d’Adam et d’Ève.
    Cette légende a de profondes résonances et de profondes vérités. La kabbale est en réalité un art universel fondé essentiellement sur le mystère et la magie des mots ; il utilise habituellement trois méthodes :
    La Témuriah qui nous lance dans les anagrammes, par exemple « Noé » renversé, donne « Éon », et immédiatement nous nous faisons une idée autre idée du patriarche biblique ; il n’est le personnage voguant sur une arche plus ou moins réelle, mais il est essentiellement une émanation divine, un éon. On peut dire que tous les mots de la Bible doivent être interprétés d’une kabbalistique.
    La seconde méthode est la Gématrie. On remplace chaque lettre d'un mot par le nombre qui correspond (a=1; b=2; etc.) et ensuite on fait la somme des lettres pour obtenir la valeur numérique. Donc, chaque mot de même valeur numérique peut s’équivaloir. Par exemple, si le mot « berger » a la même valeur que le mot « soleil », chaque fois que le mot « berger » est utiliser dans la Bible, il est possible de le remplacer par le mot « soleil ». Ainsi, un sens tout à fait nouveau apparaît dans la profondeur des pages plus ou moins inspirées de la Bible.
    La troisième méthode est le Notarikon ou l’art notoire avec lequel nous entrons dans l’indéfini, le fantastique, l’incommensurable et le fantaisiste. Le notarikon considère que chaque mot est en réalité une phrase composée de mots, débutant par la lettre du mot origine. On doit écrire spontanément le premier mot qui viens à l'esprit, en correspondance avec chaque première lettre :
    Par exemple, le mot DIEU peut être traduit par :
    D comme Divinité,
    I comme Infini,
    E comme Éternité,
    U comme Univers.
    Le premier patriarche de la Bible est Abraham, ce qui veut dire « le père de la multitude ». Avec la kabbale, Abram est le même mot que Brahma. Sa femme s’appelle Sarah. Or, l’épouse de Brahma s’appelle Sarasvati. Donc on peut conclure que Abraham ou Abram a reçu une initiation brahmanique ; il a fini par s’identifier avec Brahma, le père éternel, l’être colossal faisant jaillir de lui-même des milliards d’univers et qui les engloutit dans une respiration cosmique permanente. Il faudrait donc admettre que l’Inde soit arrivée jusqu’à la Mésopotamie et l’ait plus ou moins civilisée : cela est parfaitement possible.
    Akh-En-Aton était le véritable premier patriarche de l'histoire, le premier féministe et le premier pacifiste. Par une nuit magnifique vers l’an -1352, dans une salle secrète, Akh-En-Aton sublime pharaon et fils du soleil, réunit douze initiés. À côté de lui, se tenait une femme à la merveilleuse grâce, Néfertiti, dont le buste a étonné le XXème siècle. À sa gauche, un prêtre, un sage au vaste front appelé Osarsiph (Moïse), qui était prêtre du dieu Aton, dans la ville d’Héliopolis et disciple d’Akh-En-Aton.
    À la mort de celui-ci, Semenkharé prit la direction des opérations ; son règne de pharaon dura à peu près une année ; puis vint Toutankhamon qui, à dix-huit ans, âge de la majorité pour les pharaons, retourna vers son illustre père en essayant de rénover l’atonisme ; il a malheureusement disparu, vraisemblablement éliminé par les prêtres d’Amon. Sa momie a été retrouvée avec deux trous à la base du crâne ; il a été probablement endormi et tué par un médecin.
    Ensuite, Aï, le divin père qui a toujours été l’ami d’Akh-En-Aton, s’empara du pouvoir pendant quatre ans et resta un dispensateur de la doctrine atonienne.
    Après vint Horemheb qui est revenu au culte d'Amon-Ré et qui a chassé les atoniens, à la tête desquels se trouvait Moïse.
    Le décalogue est l’affirmation des quatre grandes initiations :
    Pourquoi dix lois ? La réponse sera donnée plus tard par Pythagore qui déclarera que « 10 » est un nombre parfait, attendu qu’il est la valeur secrète de 4, car 1 + 2 + 3 + 4 = 10. Cette théorie de la valeur secrète des nombres et des mots a été maintes fois reprise et figure dans toutes les kabbales de l’univers.

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