Barak Allahou fikoum. Le moment de Khotba Jumu’a est un vrai sujet préoccupant qu’on doit mettre sur la table pour conserver (voire restaurer) sa place importante dans la semaine du musulman en France.
Slm. On est parti en sucette sur ce sujet. Pour préparer une bonne khodba,l'exemple du prophète Mohamed (paix et bénédiction sur lui) est le meilleur. La khotba qui rappel les paroles d'Allah dite en Arabe par un Iman sincère percent le cœur des vrais musulmans. Pour les francophones une traduction s'impose mais au fil du temps les plus sincères comprennent la khotba sans traduction. Hamdullah.
Parfois l'étymologie aide à traduire, ou mieux saisir une concept ; Khutba racine خطب qui est une combinaison de l'étymon خط 'tracer' et طب 'ce qui est approprié', un remède, etc.
Si je peux me permettre il faudra un autre épisode pour développer ce sujet. Ça part un peu dans tous les sens. Avec des accusations bien ou mal fondé. Sur le salariat, les présidents d’asso, la langue…. Pour mon petit témoignage qui reflète que moi, quand je vais au jumu’a, c’est à contre cœur. On nous parle toujours d’argent, les sermons sont soporifiques (pas la parole de Dieu), on tourne en rond…. Je ne me rappelle jamais de ce que l’imam a dit sauf quand il dit des énormités…. C’est juste un partage de témoignage. Avec toute ma subjectivité.
Pour le niveau bas, je dirais qu'il y a comme une forme d'infantilisation des croyants. On leur explique qu'ils ne sont pas en mesure de parler ou de raisonner sur un sujet parce qu'ils ne sont pas qualifiés et qu'il faut se référer aux savants. Par conséquent, les sujets restent assez pauvres. De plus, il n'y a peut-être pas de vision globale pour le futur. Je m'explique, il y a plusieurs siècles, on considérait que ceux qui détenaient le savoir étaient ceux qui savaient lire et écrire. Aujourd'hui la très grande majorité sait lire et écrire. On jugera plutôt le savoir de quelqu'un sur sa maîtrise, sa profondeur d'un sujet. Pour les musulmans, le niveau moyen doit progresser avec la Khotba et non pas rester sur des choses basiques, il est essentiel d'élever le niveau moyen. J'ai l'impression qu'on stagne et que le niveau moyen ne monte pas. Surtout avec l'accès à internet. Bien entendu, il y a des gens dans la masse qui connaissent très bien pleins de sujets.
Barak Allahou fikoum. Le moment de Khotba Jumu’a est un vrai sujet préoccupant qu’on doit mettre sur la table pour conserver (voire restaurer) sa place importante dans la semaine du musulman en France.
Barack allah ofikom a tout les deux, c est important d avoir une émission pareille pour nous introduire dans nos propres réflexions. Merci à vous.
Slm.
On est parti en sucette sur ce sujet.
Pour préparer une bonne khodba,l'exemple du prophète Mohamed (paix et bénédiction sur lui) est le meilleur.
La khotba qui rappel les paroles d'Allah dite en Arabe par un Iman sincère percent le cœur des vrais musulmans.
Pour les francophones une traduction s'impose mais au fil du temps les plus sincères comprennent la khotba sans traduction.
Hamdullah.
Parfois l'étymologie aide à traduire, ou mieux saisir une concept ; Khutba racine خطب qui est une combinaison de l'étymon خط 'tracer' et طب 'ce qui est approprié', un remède, etc.
Si je peux me permettre il faudra un autre épisode pour développer ce sujet. Ça part un peu dans tous les sens. Avec des accusations bien ou mal fondé. Sur le salariat, les présidents d’asso, la langue…. Pour mon petit témoignage qui reflète que moi, quand je vais au jumu’a, c’est à contre cœur. On nous parle toujours d’argent, les sermons sont soporifiques (pas la parole de Dieu), on tourne en rond…. Je ne me rappelle jamais de ce que l’imam a dit sauf quand il dit des énormités….
C’est juste un partage de témoignage. Avec toute ma subjectivité.
Le problème cet que la majorité des imams télécharge leur discours sur des sites internet donc déconnecté de la réalité de leur communauté
Pour le niveau bas, je dirais qu'il y a comme une forme d'infantilisation des croyants. On leur explique qu'ils ne sont pas en mesure de parler ou de raisonner sur un sujet parce qu'ils ne sont pas qualifiés et qu'il faut se référer aux savants. Par conséquent, les sujets restent assez pauvres. De plus, il n'y a peut-être pas de vision globale pour le futur. Je m'explique, il y a plusieurs siècles, on considérait que ceux qui détenaient le savoir étaient ceux qui savaient lire et écrire. Aujourd'hui la très grande majorité sait lire et écrire. On jugera plutôt le savoir de quelqu'un sur sa maîtrise, sa profondeur d'un sujet. Pour les musulmans, le niveau moyen doit progresser avec la Khotba et non pas rester sur des choses basiques, il est essentiel d'élever le niveau moyen. J'ai l'impression qu'on stagne et que le niveau moyen ne monte pas. Surtout avec l'accès à internet. Bien entendu, il y a des gens dans la masse qui connaissent très bien pleins de sujets.
Assalam Waleikoum