Bravo pour ces beaux travaux de restauration des milieux aquatiques. Vidéo très pédagogique, qui explique bien notamment l'intérêt à la reconnexion des milieux aquatiques et les effets négatifs de la présence des seuils sur le bon état des cours d'eau. Sans oublier l'importance des zones humides. En réponse à quelques messages précédents : la présence de seuil n'aide pas en période d'étiage. C'est contre-intuitif, car avec un seuil on voit de l'eau, mais en réalité celle-ci se réchauffe et s'évapore plus, et un stock d'eau stagnant ne fait pas plus de débit. La vrai solution pour restaurer le débit naturel des rivières, c'est la reconnexion avec ses milieux humides annexes, équilibrer le niveau des prélèvements (pour tous les usages) avec ce que peut fournir la rivière, restaurer les différents sources et affluents qui sont parfois captées par des étangs qui pour certains n'ont plus d'utilité, re-méandrer les rivières et restaurer les ripisylves (ralentissement des écoulements, pas inutile aussi pour le risque inondation). Ce sont les principes de l'hydrologie régénérative.
Très beau projet, très complet dans sa réalisation et le nombre de paramètres pris en compte ! Ces seuils d'un autre temps sont bel et bien des obstacles aux continuités écologiques, quoi qu'en disent les nostalgiques d'une Nature maitrisée et appauvrie !
Mon rêve c'est de voir le barrage de Châtres sur Cher sauté et après plus aucun seuil sur le Cher entre Saint-Agnan jusqu'à Saint-Florent-sur-Cher. La retour en puissance du Cher Sauvage ! Sinon bravo pour votre travail, vive l'EPAGE !
Bravo et merci de nous permettre de retrouver nos cours d'eau sans tout ces aménagements qui les dénaturent et qui tuent la nature pour le seul profit pécuniaire de quelques uns. Pour le reste, la science a parlé...
Chacun y va de ses arguments. D'autres vidéos témoignent pourtant que depuis la destruction de barrages, le poisson n'est pas revenu, voir ceux qui y étaient, ont fortement diminué. L'été, là où il y avait encore de l'eau qui coulait grâce aux retenues, plus rien. Ce qui semble logique, si l'on ne retient pas l'eau, elle file plus vite vers le point le plus bas. Les moulins sont là depuis des siècles et il y a toujours eu du poissons.
Bonjour, Nous comprenons vos préoccupations et vos différents avis exprimés suite à notre vidéo sur les travaux de renaturation. Toutefois, il est essentiel de considérer les données scientifiques et les suivis réalisés depuis quelques années pour évaluer l'impact réel de ces interventions. Pour exemple, nous souhaitons partager avec vous les résultats du suivi écologique mené par l’EPAGE Doubs Dessoubre, notamment autour des seuils de Fleurey et de Neuf Gouffre réalisés en 2020, se trouvant à seulement 3 kilomètres des travaux qui apparaissent sur cette vidéo, sur le même cours d’eau et pour le même type de travaux. En 2023, 3 ans après ces travaux, un suivi complet a été réalisé afin d’analyser les impacts sur le milieu aquatique et sa biodiversité. - Avant les travaux, le nombre d’alevins de truites et d’ombres était très faible (moins d’une dizaine). En 2023, ce nombre a considérablement augmenté, atteignant plusieurs dizaines, voire une centaine pour l’ombre. - Les habitats piscicoles se sont très fortement améliorés, se rapprochant de la station témoin, passant d’un score d’habitat de 459 à 3 108 points (protocole IAM). - Les hauteurs et vitesses d’eau sont maintenant plus diversifiées. La largeur du lit mouillé a été réduite, limitant ainsi l’étalement de la lame d’eau en période d’étiage. - Une baisse de température de l’eau entre 0,3 et 0,6°C a été observée, ce qui a un impact positif sur la faune aquatique. - Aucun impact négatif sur la population de macro-invertébrés n’a été détecté. Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le rapport complet du suivi N+3 disponible sur notre site internet : doubsdessoubre.fr/wp-content/uploads/2024/04/Suivi-N3-Neuf-Gouffre-et-Fleurey_V3.pdf. Nous précisons que depuis 2020, des épisodes de canicule et de sécheresse se sont produits, aucune mortalité ou assec n’a été constatée au droit des travaux. Nos travaux ne sont pas réalisés au hasard, chaque projet de renaturation que nous entreprenons est validé à plusieurs niveaux. La bibliographie mondiale et les retours d’expériences de ces 30 dernières années, notamment sur nos travaux, nous assurent une meilleure résilience de nos écosystèmes et une amélioration de leur biodiversité.
@@epagedoubsdessoubre8835 Je constate juste que certaines vidéos disent le contraire et que c'est souvent des personnes lambdas qui postent ces vidéos. Sur ces mêmes lieux, aucuns "scientifiques" pour en évaluer l'impact. Pourquoi? Parce ce là, l'effet n'est pas celui escompté? Donc, on choisit ce qui va dans son sens et l'on se garde bien de divulguer le reste? Je constate juste........
@@epagedoubsdessoubre8835 le terme de renaturation pose débat d'autant qu'il pose un cadre sortant du monde réel : un barrage de castors c'est bien, un barrage réalisé par les humains c'est mal. C'est un parti pris idéologique comme la majeure partie des actions humaines pour restaurer la "nature" (cf la restauration des tourbières alors que le réchauffement climatique a une action bien réelle, le retour volontaire des loups lesquels - avec les chiens de protection des troupeaux flinguent la faune sauvage comme les ongulés et les oiseaux nicheurs au sol). Alors que nous allons vers un assèchement, vous "précipitez" le rythme en cassant ce qui peut éviter à l'eau d'aller toujours plus vite vers la mer et se faisant assécher l'ensemble des nappes périphériques. Bref, vous ne faites pas mieux que les agriculteurs et les méga-bassines pompant dans les nappes phréatiques !
@@epagedoubsdessoubre8835 Résilience ... c'est le grand mot à la mode en ce moment dans tous les domaines pour faire avaler au public les pires couleuvres.
Je viens de voir cette vidéo qui prone le contraire ! Ça me rappelle le remembrement dans la vallée de l'Authion (49). ua-cam.com/video/Ag_U2NXVcLY/v-deo.html
ah ça, c'est pas un document scientifique, c'est une vidéo de propagande. Les auteurs savent tellement que c'est faux qu'ils ont même désactivé les commentaires.
Travaux tres importants pour limiter l’augmentation de la température de l’eau mais combien de têtes de bétail en plus durant ces trente dernières années et donc Combien de m3 de lisier en plus épandus dans les champs et prairies sur un massif karstique ?
Se qu’il font c’est super et nous dans la Saône les usines pollue et on ne fait rien les poissons sont malades pollué et rien effet on a pas loin de chez moi l’usine Solvay et la seule chose que les autorités font c’est nous dire de ne pas manger les poissons 🤢🤮c’est triste à en pleurer 😢😭
tu dis que les poissons sont malades à cause de la pollution et salue la destruction des retenues d'eau permettant de conserver des débits d'étiage ? Je ne vois pas le rapport entre la pollution des eaux et la destruction des seuils.
@@pebrenere7330 je voudrais et je suis pas le seul c’est que l’on s’occupe aussi bien de la Saône que des petits cours d’eau mais les usines on tous les droits mais je suis pas sur que de détruire tout les petits retenus sont une bonne idée
@@michelsartorio7073Il s'agit juste de rétablir une liberté aux cours d'eau. Cette liberté permet une stabilisation du cours d'eau par lui-même, le chaos faisant parti de la vie d'un cours d'eau. De plus vous ne voyez qu'une partie du travail de tous les syndicat de travail qui travaillent aussi sur les zones humides, la pollution diffuse, les ripisylves, la recharge des lits en sédiments, la remise en fond de talweg, l'aménagement des ponts , les aménagements de descentes aménagé pour l'élevage...
Depuis des lustres, ces ouvrages existent sur nos rivières, lesquels ont été initiés suite à non pas des "calculs scientifiques" mais à une excellente connaissance des milieux assortie à des besoins locaux très particuliers qui faisaient vivre une grande quantité de riverains. Aujourd'hui, c'est "table rase" de toutes ces compétences parce-que les scientifiques ont "décidé que" ! Evidemment aujourd'hui, il n'y a plus de (vrais) paysans, plus de gardes-pêche qui connaissaient chaque m2 de terrain (voire chaque m3), plus d'activités locales traditionnelles ... etc. Nos anciens avaient pourtant des raisons bien précises de réaliser ces ouvrages. On peut réaménager au cas par cas mais il faut arrêter de supprimer systématiquement tous ces ouvrages qui ont été élaborés et construits pour du très long terme. Trop c'est trop.
donc ce que vous dites, c'est que le monde a changé (plus de gardes, plus d'activités traditionnelles) mais qu'il faudrait que, au nom de ce qui n'existe plus, on garde ce qui existait et avait une utilité hier ? Sans compter que relativement à ces temps anciens, les problèmes de qualité se sont multipliés (engrais, pesticides, etc.) et que ce qui hier était peut être moins gênant (des obstacles) quand les populations pouvaient se restaurer elles-mêmes, n'est plus vrai aujourd'hui. En réalité une part significative des obstacles à l'écoulement en France n'ont pas d'usage, ce qui laisse de la marge pour restaurer les rivières. Et que, heureusement ou pas, la loi donne un cadre mais ne permet pas le cas par cas : le cours d'eau est ici "en liste 2", donc il y a obligation de rétablir...
Vous parlez de ce temps où l'on faisait des saignés pour soigner les malades? Depuis on a inventé la pénicilline! Depuis on a aussi installé des réseaux électriques pour moudre le grain et des réseaux d'eau potable pour ne plus avoir à aller au lavoir ou fournir un point d'eau au bétail. Certaines choses n'ont plus lieu d'être, faites-en vôtre deuil!
@@sebastienversannejanodet916 Le monde a changé, certes, mais ce n'est pas une raison pour se croire obligés de s'adapter à tout ce que ça induit comme erreurs et ingérences, partout et ailleurs. Les populations vont chez Leclerc ou Aldi pour se "restaurer" mais c'est une dépendance bien précaire ... on en reparlera.
Certains dinosaures aussi n'ont pas évolué, d'autres sont devenus des oiseaux. Blague mise à part, si l'homme a su faire preuve d'ingéniosité en s'adaptant à son milieu pour utiliser la force motrice de l'eau, les usages et donc les besoins ont changés depuis. Le syndicat ne fait que poursuivre ce qui fait le succès de l'espèce humaine, l'adaptation. N'oublions pas que l'intérêt général a la française n'est pas la somme des intérêts personnels.
Les retenues d'eau sont des éléments du patrimoine. Plutôt que de les détruire il serait préférable de faire des échelles à poisson. D'autres vidéos explicitent que les retenues d'eaux sont plutôt bénéfiques . Il est fort a parier que dans cinquante ans on en refera.
vous avez RAISON,d'autant que si l'on ne voit plus de poisson ce n'est pas à cause des barrages (équipés d'échelles à saumon) mais à CAUSE de la POLLUTION dont NOUS sommes RESPONSABLES....et voilà que des têtes d'ampoule vont détruire ces ouvrages ....(moins intelligents que les castors).ils ont fait les mêmes conneries en abattant haies et talus dans les années 70/80,maintenant ils les reconstruisent.Revenez vers le "bon sens paysan" bande de dégénérés....
La continuité écologique ne considère pas la libre circulation du poisson. Quand vous aurez trouvé le moyen de faire une échelle à sédiments on en reparlera!
Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ...
malheureusement, s'il suffisait de faire des barrages pour stocker l'eau et réguler les débits, ca se saurait... et probablement que c'est ce qui aurait été fait depuis très longtemps. La maitrise des débits faibles, ou en crue, n'est en effet une chose aisée que lorsque les crues sont faibles (sinon les barrages ne les encaissent pas) ou que les étiages sont faibles... donc quand la situation n'est pas vraiment critique.
Vous confondez/assimilez gestion durable des eaux de pluie et la gestion des cours d'eau. C'est donc normal que votre point de vue sur la question soit erroné...
Au vue du niveau d'eau avec le barrage encore en place, n'hésitez pas à nous faire une vidéo pendant une canicule. Encore de l'écologie à grand coup de pelle mécanique quel dommage pour le patrimoine français.
Bonjour, Nous comprenons vos préoccupations et vos différents avis exprimés suite à notre vidéo sur les travaux de renaturation. Toutefois, il est essentiel de considérer les données scientifiques et les suivis réalisés depuis quelques années pour évaluer l'impact réel de ces interventions. Pour exemple, nous souhaitons partager avec vous les résultats du suivi écologique mené par l’EPAGE Doubs Dessoubre, notamment autour des seuils de Fleurey et de Neuf Gouffre réalisés en 2020, se trouvant à seulement 3 kilomètres des travaux qui apparaissent sur cette vidéo, sur le même cours d’eau et pour le même type de travaux. En 2023, 3 ans après ces travaux, un suivi complet a été réalisé afin d’analyser les impacts sur le milieu aquatique et sa biodiversité. - Avant les travaux, le nombre d’alevins de truites et d’ombres était très faible (moins d’une dizaine). En 2023, ce nombre a considérablement augmenté, atteignant plusieurs dizaines, voire une centaine pour l’ombre. - Les habitats piscicoles se sont très fortement améliorés, se rapprochant de la station témoin, passant d’un score d’habitat de 459 à 3 108 points (protocole IAM). - Les hauteurs et vitesses d’eau sont maintenant plus diversifiées. La largeur du lit mouillé a été réduite, limitant ainsi l’étalement de la lame d’eau en période d’étiage. - Une baisse de température de l’eau entre 0,3 et 0,6°C a été observée, ce qui a un impact positif sur la faune aquatique. - Aucun impact négatif sur la population de macro-invertébrés n’a été détecté. Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le rapport complet du suivi N+3 disponible sur notre site internet : doubsdessoubre.fr/wp-content/uploads/2024/04/Suivi-N3-Neuf-Gouffre-et-Fleurey_V3.pdf. Nous précisons que depuis 2020, des épisodes de canicule et de sécheresse se sont produits, aucune mortalité ou assec n’a été constatée au droit des travaux. Nos travaux ne sont pas réalisés au hasard, chaque projet de renaturation que nous entreprenons est validé à plusieurs niveaux. La bibliographie mondiale et les retours d’expériences de ces 30 dernières années, notamment sur nos travaux, nous assurent une meilleure résilience de nos écosystèmes et une amélioration de leur biodiversité.
@@epagedoubsdessoubre8835 Blaba. Nombre d'études démontrent le contraire : creusement du lit = accélération des débits = diminution du nombre de poisson ; et cela, sur des décennies.
@@D.deFrance les escrologistes institutionnelles manient des éléments de langage et se fichent des principes de réalité. ILs ont le sentiment de faire le "bien". En fait, imbus de leurs diplômes et de la satisfaction de faire partie d'une élite "écolo" face à une plèbe qui ne comprend rien. Pourtant Lévèque, un hydrologue pourra leur prouver le contraire ... mais c'est pas grave, çà ne rentre pas dans le cadre !
Belle vidéo pour de très belles réalisations... ça met un peu de baume au cœur de voir de belles réussites, en dépit de la réticence colportée par des détracteurs qui ne veulent (peuvent ?) ni comprendre ni accepter le bénéfice énorme de l'action pour la collectivité... et les générations à venir. Merci à vous pour ces beaux cours d'eau du Doubs, suffisamment maltraités par ailleurs!
Cette continuité écologique espeut s'avérer être un grossière erreur, comme dans le cas de certains secteurs de la Seine, et cette proagande est à relativiser....
Bravo pour ces beaux travaux de restauration des milieux aquatiques. Vidéo très pédagogique, qui explique bien notamment l'intérêt à la reconnexion des milieux aquatiques et les effets négatifs de la présence des seuils sur le bon état des cours d'eau. Sans oublier l'importance des zones humides.
En réponse à quelques messages précédents : la présence de seuil n'aide pas en période d'étiage. C'est contre-intuitif, car avec un seuil on voit de l'eau, mais en réalité celle-ci se réchauffe et s'évapore plus, et un stock d'eau stagnant ne fait pas plus de débit.
La vrai solution pour restaurer le débit naturel des rivières, c'est la reconnexion avec ses milieux humides annexes, équilibrer le niveau des prélèvements (pour tous les usages) avec ce que peut fournir la rivière, restaurer les différents sources et affluents qui sont parfois captées par des étangs qui pour certains n'ont plus d'utilité, re-méandrer les rivières et restaurer les ripisylves (ralentissement des écoulements, pas inutile aussi pour le risque inondation). Ce sont les principes de l'hydrologie régénérative.
Très beau projet, très complet dans sa réalisation et le nombre de paramètres pris en compte ! Ces seuils d'un autre temps sont bel et bien des obstacles aux continuités écologiques, quoi qu'en disent les nostalgiques d'une Nature maitrisée et appauvrie !
Super projet, merci de prendre soin des rivières
Très beau projet qui va dans le sens de l'intérêt général : celui de rivières en bonne santé, qui permettent ainsi tous les usages.
Mon rêve c'est de voir le barrage de Châtres sur Cher sauté et après plus aucun seuil sur le Cher entre Saint-Agnan jusqu'à Saint-Florent-sur-Cher. La retour en puissance du Cher Sauvage !
Sinon bravo pour votre travail, vive l'EPAGE !
Bravo et merci de nous permettre de retrouver nos cours d'eau sans tout ces aménagements qui les dénaturent et qui tuent la nature pour le seul profit pécuniaire de quelques uns. Pour le reste, la science a parlé...
Une superbe restauration de la continuité, bravo aux équipes de l’epage ! De quoi redonner de beaux habitats aux espèces piscicoles !
Super vidéo et super projet !
Chacun y va de ses arguments. D'autres vidéos témoignent pourtant que depuis la destruction de barrages, le poisson n'est pas revenu, voir ceux qui y étaient, ont fortement diminué. L'été, là où il y avait encore de l'eau qui coulait grâce aux retenues, plus rien. Ce qui semble logique, si l'on ne retient pas l'eau, elle file plus vite vers le point le plus bas. Les moulins sont là depuis des siècles et il y a toujours eu du poissons.
Bonjour,
Nous comprenons vos préoccupations et vos différents avis exprimés suite à notre vidéo sur les travaux de renaturation.
Toutefois, il est essentiel de considérer les données scientifiques et les suivis réalisés depuis quelques années pour évaluer l'impact réel de ces interventions. Pour exemple, nous souhaitons partager avec vous les résultats du suivi écologique mené par l’EPAGE Doubs Dessoubre, notamment autour des seuils de Fleurey et de Neuf Gouffre réalisés en 2020, se trouvant à seulement 3 kilomètres des travaux qui apparaissent sur cette vidéo, sur le même cours d’eau et pour le même type de travaux.
En 2023, 3 ans après ces travaux, un suivi complet a été réalisé afin d’analyser les impacts sur le milieu aquatique et sa biodiversité.
- Avant les travaux, le nombre d’alevins de truites et d’ombres était très faible (moins d’une dizaine). En 2023, ce nombre a considérablement augmenté, atteignant plusieurs dizaines, voire une centaine pour l’ombre.
- Les habitats piscicoles se sont très fortement améliorés, se rapprochant de la station témoin, passant d’un score d’habitat de 459 à 3 108 points (protocole IAM).
- Les hauteurs et vitesses d’eau sont maintenant plus diversifiées. La largeur du lit mouillé a été réduite, limitant ainsi l’étalement de la lame d’eau en période d’étiage.
- Une baisse de température de l’eau entre 0,3 et 0,6°C a été observée, ce qui a un impact positif sur la faune aquatique.
- Aucun impact négatif sur la population de macro-invertébrés n’a été détecté.
Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le rapport complet du suivi N+3 disponible sur notre site internet : doubsdessoubre.fr/wp-content/uploads/2024/04/Suivi-N3-Neuf-Gouffre-et-Fleurey_V3.pdf. Nous précisons que depuis 2020, des épisodes de canicule et de sécheresse se sont produits, aucune mortalité ou assec n’a été constatée au droit des travaux.
Nos travaux ne sont pas réalisés au hasard, chaque projet de renaturation que nous entreprenons est validé à plusieurs niveaux. La bibliographie mondiale et les retours d’expériences de ces 30 dernières années, notamment sur nos travaux, nous assurent une meilleure résilience de nos écosystèmes et une amélioration de leur biodiversité.
@@epagedoubsdessoubre8835 Je constate juste que certaines vidéos disent le contraire et que c'est souvent des personnes lambdas qui postent ces vidéos. Sur ces mêmes lieux, aucuns "scientifiques" pour en évaluer l'impact. Pourquoi? Parce ce là, l'effet n'est pas celui escompté? Donc, on choisit ce qui va dans son sens et l'on se garde bien de divulguer le reste? Je constate juste........
@@epagedoubsdessoubre8835 le terme de renaturation pose débat d'autant qu'il pose un cadre sortant du monde réel : un barrage de castors c'est bien, un barrage réalisé par les humains c'est mal. C'est un parti pris idéologique comme la majeure partie des actions humaines pour restaurer la "nature" (cf la restauration des tourbières alors que le réchauffement climatique a une action bien réelle, le retour volontaire des loups lesquels - avec les chiens de protection des troupeaux flinguent la faune sauvage comme les ongulés et les oiseaux nicheurs au sol). Alors que nous allons vers un assèchement, vous "précipitez" le rythme en cassant ce qui peut éviter à l'eau d'aller toujours plus vite vers la mer et se faisant assécher l'ensemble des nappes périphériques. Bref, vous ne faites pas mieux que les agriculteurs et les méga-bassines pompant dans les nappes phréatiques !
@@epagedoubsdessoubre8835 Résilience ... c'est le grand mot à la mode en ce moment dans tous les domaines pour faire avaler au public les pires couleuvres.
Ce qui semble logique ne l'est pas forcément. On parle de raccourci intellectuel. Y a toujours eu du poisson, même avant les moulins!
Je viens de voir cette vidéo qui prone le contraire ! Ça me rappelle le remembrement dans la vallée de l'Authion (49). ua-cam.com/video/Ag_U2NXVcLY/v-deo.html
ah ça, c'est pas un document scientifique, c'est une vidéo de propagande. Les auteurs savent tellement que c'est faux qu'ils ont même désactivé les commentaires.
Ce n'est pas ce que j'appellerai une vidéo éclairée ni désintéressée... J'appellerai ça du lobbying
Travaux tres importants pour limiter l’augmentation de la température de l’eau mais combien de têtes de bétail en plus durant ces trente dernières années et donc Combien de m3 de lisier en plus épandus dans les champs et prairies sur un massif karstique ?
Se qu’il font c’est super et nous dans la Saône les usines pollue et on ne fait rien les poissons sont malades pollué et rien effet on a pas loin de chez moi l’usine Solvay et la seule chose que les autorités font c’est nous dire de ne pas manger les poissons 🤢🤮c’est triste à en pleurer 😢😭
tu dis que les poissons sont malades à cause de la pollution et salue la destruction des retenues d'eau permettant de conserver des débits d'étiage ? Je ne vois pas le rapport entre la pollution des eaux et la destruction des seuils.
@@pebrenere7330 je voudrais et je suis pas le seul c’est que l’on s’occupe aussi bien de la Saône que des petits cours d’eau mais les usines on tous les droits mais je suis pas sur que de détruire tout les petits retenus sont une bonne idée
@@michelsartorio7073Il s'agit juste de rétablir une liberté aux cours d'eau. Cette liberté permet une stabilisation du cours d'eau par lui-même, le chaos faisant parti de la vie d'un cours d'eau. De plus vous ne voyez qu'une partie du travail de tous les syndicat de travail qui travaillent aussi sur les zones humides, la pollution diffuse, les ripisylves, la recharge des lits en sédiments, la remise en fond de talweg, l'aménagement des ponts , les aménagements de descentes aménagé pour l'élevage...
Depuis des lustres, ces ouvrages existent sur nos rivières, lesquels ont été initiés suite à non pas des "calculs scientifiques" mais à une excellente connaissance des milieux assortie à des besoins locaux très particuliers qui faisaient vivre une grande quantité de riverains. Aujourd'hui, c'est "table rase" de toutes ces compétences parce-que les scientifiques ont "décidé que" ! Evidemment aujourd'hui, il n'y a plus de (vrais) paysans, plus de gardes-pêche qui connaissaient chaque m2 de terrain (voire chaque m3), plus d'activités locales traditionnelles ... etc. Nos anciens avaient pourtant des raisons bien précises de réaliser ces ouvrages.
On peut réaménager au cas par cas mais il faut arrêter de supprimer systématiquement tous ces ouvrages qui ont été élaborés et construits pour du très long terme. Trop c'est trop.
donc ce que vous dites, c'est que le monde a changé (plus de gardes, plus d'activités traditionnelles) mais qu'il faudrait que, au nom de ce qui n'existe plus, on garde ce qui existait et avait une utilité hier ? Sans compter que relativement à ces temps anciens, les problèmes de qualité se sont multipliés (engrais, pesticides, etc.) et que ce qui hier était peut être moins gênant (des obstacles) quand les populations pouvaient se restaurer elles-mêmes, n'est plus vrai aujourd'hui. En réalité une part significative des obstacles à l'écoulement en France n'ont pas d'usage, ce qui laisse de la marge pour restaurer les rivières. Et que, heureusement ou pas, la loi donne un cadre mais ne permet pas le cas par cas : le cours d'eau est ici "en liste 2", donc il y a obligation de rétablir...
Vous parlez de ce temps où l'on faisait des saignés pour soigner les malades? Depuis on a inventé la pénicilline! Depuis on a aussi installé des réseaux électriques pour moudre le grain et des réseaux d'eau potable pour ne plus avoir à aller au lavoir ou fournir un point d'eau au bétail. Certaines choses n'ont plus lieu d'être, faites-en vôtre deuil!
@@sebastienversannejanodet916 Le monde a changé, certes, mais ce n'est pas une raison pour se croire obligés de s'adapter à tout ce que ça induit comme erreurs et ingérences, partout et ailleurs. Les populations vont chez Leclerc ou Aldi pour se "restaurer" mais c'est une dépendance bien précaire ... on en reparlera.
Certains dinosaures aussi n'ont pas évolué, d'autres sont devenus des oiseaux. Blague mise à part, si l'homme a su faire preuve d'ingéniosité en s'adaptant à son milieu pour utiliser la force motrice de l'eau, les usages et donc les besoins ont changés depuis. Le syndicat ne fait que poursuivre ce qui fait le succès de l'espèce humaine, l'adaptation. N'oublions pas que l'intérêt général a la française n'est pas la somme des intérêts personnels.
Les retenues d'eau sont des éléments du patrimoine.
Plutôt que de les détruire il serait préférable de faire des échelles à poisson.
D'autres vidéos explicitent que les retenues d'eaux sont plutôt bénéfiques .
Il est fort a parier que dans cinquante ans on en refera.
vous avez RAISON,d'autant que si l'on ne voit plus de poisson ce n'est pas à cause des barrages (équipés d'échelles à saumon) mais à CAUSE de la POLLUTION dont NOUS sommes RESPONSABLES....et voilà que des têtes d'ampoule vont détruire ces ouvrages ....(moins intelligents que les castors).ils ont fait les mêmes conneries en abattant haies et talus dans les années 70/80,maintenant ils les reconstruisent.Revenez vers le "bon sens paysan" bande de dégénérés....
La continuité écologique ne considère pas la libre circulation du poisson. Quand vous aurez trouvé le moyen de faire une échelle à sédiments on en reparlera!
Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ...
malheureusement, s'il suffisait de faire des barrages pour stocker l'eau et réguler les débits, ca se saurait... et probablement que c'est ce qui aurait été fait depuis très longtemps. La maitrise des débits faibles, ou en crue, n'est en effet une chose aisée que lorsque les crues sont faibles (sinon les barrages ne les encaissent pas) ou que les étiages sont faibles... donc quand la situation n'est pas vraiment critique.
Vous confondez/assimilez gestion durable des eaux de pluie et la gestion des cours d'eau. C'est donc normal que votre point de vue sur la question soit erroné...
@@raphaelleblond349 le ruissellement et la pollution des villes sont les ennemis des rivières ...
Au vue du niveau d'eau avec le barrage encore en place, n'hésitez pas à nous faire une vidéo pendant une canicule. Encore de l'écologie à grand coup de pelle mécanique quel dommage pour le patrimoine français.
Bonjour,
Nous comprenons vos préoccupations et vos différents avis exprimés suite à notre vidéo sur les travaux de renaturation.
Toutefois, il est essentiel de considérer les données scientifiques et les suivis réalisés depuis quelques années pour évaluer l'impact réel de ces interventions. Pour exemple, nous souhaitons partager avec vous les résultats du suivi écologique mené par l’EPAGE Doubs Dessoubre, notamment autour des seuils de Fleurey et de Neuf Gouffre réalisés en 2020, se trouvant à seulement 3 kilomètres des travaux qui apparaissent sur cette vidéo, sur le même cours d’eau et pour le même type de travaux.
En 2023, 3 ans après ces travaux, un suivi complet a été réalisé afin d’analyser les impacts sur le milieu aquatique et sa biodiversité.
- Avant les travaux, le nombre d’alevins de truites et d’ombres était très faible (moins d’une dizaine). En 2023, ce nombre a considérablement augmenté, atteignant plusieurs dizaines, voire une centaine pour l’ombre.
- Les habitats piscicoles se sont très fortement améliorés, se rapprochant de la station témoin, passant d’un score d’habitat de 459 à 3 108 points (protocole IAM).
- Les hauteurs et vitesses d’eau sont maintenant plus diversifiées. La largeur du lit mouillé a été réduite, limitant ainsi l’étalement de la lame d’eau en période d’étiage.
- Une baisse de température de l’eau entre 0,3 et 0,6°C a été observée, ce qui a un impact positif sur la faune aquatique.
- Aucun impact négatif sur la population de macro-invertébrés n’a été détecté.
Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le rapport complet du suivi N+3 disponible sur notre site internet : doubsdessoubre.fr/wp-content/uploads/2024/04/Suivi-N3-Neuf-Gouffre-et-Fleurey_V3.pdf. Nous précisons que depuis 2020, des épisodes de canicule et de sécheresse se sont produits, aucune mortalité ou assec n’a été constatée au droit des travaux.
Nos travaux ne sont pas réalisés au hasard, chaque projet de renaturation que nous entreprenons est validé à plusieurs niveaux. La bibliographie mondiale et les retours d’expériences de ces 30 dernières années, notamment sur nos travaux, nous assurent une meilleure résilience de nos écosystèmes et une amélioration de leur biodiversité.
@@epagedoubsdessoubre8835 😂
@@epagedoubsdessoubre8835 Blaba. Nombre d'études démontrent le contraire : creusement du lit = accélération des débits = diminution du nombre de poisson ; et cela, sur des décennies.
@@D.deFrance les escrologistes institutionnelles manient des éléments de langage et se fichent des principes de réalité. ILs ont le sentiment de faire le "bien". En fait, imbus de leurs diplômes et de la satisfaction de faire partie d'une élite "écolo" face à une plèbe qui ne comprend rien. Pourtant Lévèque, un hydrologue pourra leur prouver le contraire ... mais c'est pas grave, çà ne rentre pas dans le cadre !
Belle vidéo pour de très belles réalisations... ça met un peu de baume au cœur de voir de belles réussites, en dépit de la réticence colportée par des détracteurs qui ne veulent (peuvent ?) ni comprendre ni accepter le bénéfice énorme de l'action pour la collectivité... et les générations à venir. Merci à vous pour ces beaux cours d'eau du Doubs, suffisamment maltraités par ailleurs!
Cette continuité écologique espeut s'avérer être un grossière erreur, comme dans le cas de certains secteurs de la Seine, et cette proagande est à relativiser....