Que faire des hommes qui vont mal ?

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  • Опубліковано 28 лис 2024

КОМЕНТАРІ • 22

  • @marevaquebaud5085
    @marevaquebaud5085 5 днів тому

    Le problème des hommes qui se reposent sur leur compagne/compagnon, c'est qu'ils n'écouteront pas, parce qu'ils ne le peuvent simplement pas. Tout le monde peut expérimenter la fatigue et la confusion,le brouillard mental qui rend inaccessible la discussion et l'écoute à l'autre. La seule solution c'est responsabiliser l'autre dans la prise en charge de son bien/mal être et pour ma part, de quitter cet homme. Cet audio me fait prendre conscience que, même à l'échelle de sa propre famille cela se passe de la même manière que dans un couple. Les personnes qui refusent de considérer l'impact qu'ils ont dans ce qu'ils sont est une charge, un fardeau. Iels se délestent si aisément. Et dans ce cas de figure encore, responsabiliser en choquant peut être, en posant ses limites, c'est fondamental.

  • @OmbreDunDouble
    @OmbreDunDouble 13 днів тому +2

    Le fait d'être né homme, d'avoir reproduis des gestes d'oppressions et de violences banalement mortifère, ça me fout une rage de hyène au de-là des mots.

  • @flexprog3374
    @flexprog3374 15 днів тому +2

    Il y a un problème plus insidieux aussi : les outils/approches nécessaire pour qu'un homme puisse se sentir bien dans son contexte sociétal ne sont pas forcément les mêmes. Même si un homme devient plus ouvert au fait d'aller chez un psy régulièrement, il ne sera pas forcément plus avancé si le psy n'a pas les outils pour l'aider. Les outils classiques du psy, qui sont basés sur le partage des émotions, sont efficaces dans le milieu des femmes qui peuvent facilement partager et valoriser ces progrès émotionels et relationels. Un homme pourra progresser en introspection et en estime de soi, mais ce sera un travail qu'il devra faire seul et contre les préjugés de son entourage, même parfois ceux de ses parents. Tant qu'il n'obtiendra pas un résultat concret, tout progres émotionel sera vu comme inutile et caduc.
    Cela se voit aussi dans le fait qu'une femme qui craque émotionellement est soutenue dans le fait d'aller en thérapie pour se soigner, tandis qu'un homme est souvent vu comme problématique pour lui ou les autres, et doit être avant tout "mis sous contrôle" plutôt que soigné.
    Les psychiatrie doit aussi progresser dans sa manière de traiter les patients masculins avec respect et acceptation, et dans un but mutuel de résultats concrets. Utiliser dans outils maladaptés et ensuite blâmer le patient masculin de "ne pas vouloir s'adapter" ne sert qu'à renforcer les préjugés.
    Je voudrais néanmoins nuancer mes propos : je précise que ce contre-argument est un sujet relativement marginal et récent. La priorité reste avant tout, comme le dit la vidéo, de casser les tabous et de permettre aux hommes d'avoir un accès matériel et émotionel à leur santé mentale.

  • @veroniquec.1989
    @veroniquec.1989 19 днів тому

    Merci, soutien intégral

  • @Operationnickel
    @Operationnickel 12 днів тому +1

    Bein pour aller aller bien, qu'on soit homme femme ou que sais-je, il nous faudrait une société plus juste et où une perspective d'avenir peut être envisagée sans avoir à éclater son voisin. Avoir recours à un psy n'est qu'un pansement.

    • @lolalnko8148
      @lolalnko8148 10 днів тому

      Autant je suis d'accord avec le fait qu'il y a un aspect pansement puisque la société va globalement mal, beaucoup d'injustices et de violence sociale, et donc on peut pas tout résoudre à un niveau individuel parce qu'en réalité c'est toute une société qui doit changer et qu'on subit quel que soit notre travail sur nous-mêmes, mais je pense que faire évoluer notre rapport aux autres et à nous-mêmes via une thérapie, reste tout à fait pertinent. Ton terme donne un peu l'impression que tu le perçois comme inutile, alors que ça peut nous permettre de mieux nous insérer dans cette société difficile, ou a minima de mieux la supporter à travers plus de compréhension et de régulation de nos émotions par exemple. Si on consultait tous (en considérant qu'il y aurait assez de pros pour nous prendre en charge), nos rapports pourraient potentiellement être plus sains également, donc on pourrait collectivement bâtir une société plus juste, ce qui n'aurait plus rien de vain comme tu sembles l'indiquer.

  • @marie-annedemoor6542
    @marie-annedemoor6542 18 днів тому

    Merci 😊

  • @victorgueldry9021
    @victorgueldry9021 16 днів тому +1

    "le psy intellectuellement moi je l'expose" mais la déduction ne devrait pas être que "il pense que les femmes sont bêtes et c'est misogyne" . Plutôt qu'il se trompe car il croit que c'est une compétition, que le psy te "bat" et te soigne du même coup. Il y a beaucoup d'hommes qui, hélas, lisent tout par le prisme de "la loi du plus fort" et apparemment beaucoup de femmes qui lisent tout par le prisme de la misogynie...

    • @carok2445
      @carok2445 16 днів тому

      C'est vrai qu'il s'agit d'une compétition avec un rapport de force entre un soi disant "plus fort et un plus faible" malheureusement, force est de constater que les filles sont souvent considérées plus faible d'entrée de jeu.

  • @ClaudieMILLET
    @ClaudieMILLET 16 днів тому +3

    Prendre le risque que les hommes tournent masculinistes quand ils sont entre eux ? Ah bah oui c'est pas grave, l'essentiel c'est qu'ils se sentent mieux !

  • @MissRose099
    @MissRose099 18 днів тому +2

    Peut-être que si la société dans laquelle on vit et surtout la manière dont nous vivons le quotidien (pour la plupart d'entre nous) n'étaient pas problématiques, même carrément génération de psychose, ni homme ni femme n'auraient besoin de psychologue, de psychiatre, et surtout ne développerait pas de «maladie mentale».

  • @Shade-Spark
    @Shade-Spark 17 днів тому +1

    Ca m'a fait rire "le psy moi intellectuellement je l'explose", c'est une phrase que je pense très littérallement de l'angle inverse, dans le sens ultra-w*ke et du POV autiste qui n'est pas concerné par les normes masculines. Ca m'a rappelé l'excellent mème shitpost que Dany avait sorti sur Twitter sur la courbe du QI avec la question de l'antipsy.
    Moi, Du POV inverse du mec normie terrorisé par son insécurité vis à vis de son intériorité, et de la norme sociale, avec relents misos et hétéropatriarcaux, à l'inverse, de l'autre coté, on se retrouve les antipsy à considérer la phrase "intellectuellement je l'explose" sur l'angle que beaucoup de psys sont misos, sont matrixés par le patriarcat, le validisme, le racisme, ne sont pas du tout à jour sur les paradigmes scientifiques actuels, sont paternalistes et existent dans une optique de réinsertion dans la norme et non de libération de soi. On target sur les psys hommes et de plus de 40 ans, sans généralités. Factuellement, un psy qui n'a pas de perspective pro-marge ne peut pas m'aider, un psy qui ne comprend pas la question de la classe et du genre et du queer ne peut pas m'aider, et l'ironie c'est que je suis un mec blancs fils de profs hétéro, mais si un psy pige pas le queer, il pige rien à ce qui est important, et par dérivation il est incapable d'aider des gens au dela de prescrire un copium, question de paradigme global.
    Idéalement, pour aider des gens il faut comprendre le queer et le DSM, le capitalisme et la medecine, mais à choisir, il vaut mieux comprendre le queer que le DSM, et le capitalisme que la médecine (et ma seule expérience non rapportée/standardisée d'un mauvais psy, c'était dudebro antiwoke insécure et paternaliste, qui en plus pinaillait sur le DSM et n'aimait pas cocher des cases non-plus. Bro! Dans ce cas la joue au moins ton role, et coche des cases pour me donner mon papier qui me dit ce que je sais déja!)
    En plus coté autistes c'est particuliers parce que justement, on est ceux qui avons "upgrade" notre conception drastiquement depuis un angle du tréfond de l'HP rouillé sous-terre sous camisole physico-chimique avec des gardes à brassards. jusqu'a être perçu comme les moins fous des fous, les petits génies etc...
    9 autodiags sur 10 sont bons, on à un suracces à notre intériorité et une surconscience de notre être et notre aliénation, à l'inverse de la majorité et mème au dela des femmes neurotypiques souvent, on à pas d'énormes capacités de déni et à moins de traumas vraiment intense, on tank par d'autres strats que la mise sous le tapis pour se conformer à la norme (ça donne les edgelords surconscients, les misanthropes-humanistes etc...).
    Face au fait qu'on soit les top-tier de l'instrospection, que notre militance en notre nom est puissante et à changé entièrement la paradigme depuis 100 ans, puis encore depuis 30 ans, les psys aujourd'hui refusent de s'y atteler 90% du temps, et peu des 10% restants ont mis à jour le logiciel, ça fait qu'on passe souvent par des noms précis si on a les moyens ou par des CRA à 2 ans d'attente pour de gros tests qui servent à auto-justifier cette institution, dont dans pas mal de cas en france, il y a aussi du retard sur les paradigmes par rapport a ce que nous on sait et ce que la science montre. En plus y'a les psychanalystes, y'a pleins de psychologues claqués, et y'a une part des psychiatres au paradigme "schizo/psychose-centrique" désuet depuis 1930.
    Donc oui déja on est des grocervo autocentrés introspectifs face à une institution complètement perdue et à la masse, et on aime bien jouer les edgelords, et on à de gros biais de penser que ce qui est valable pour nous est valable pour tout le monde alors que c'est le parfait inverse. On est légitime à avoir cet avis de "je l'explose intellectuellement", et en mème temps c'est aussi du flex mal placé si on est honnète, par contre mon premier paragraphe lui est réel pour la psy en général et pour les besoins réels des gens en général.
    Bref, comme le mème de Dany sur les 3 QIs, l'injonction d'aller chez le psy, c'est comme l'injonction de porter plainte après une agression.
    Le niveau 1 de l'analyse c'est "Huuu! T'es un faible! J'suis pas un P D moi!", le niveau 2 c'est le wo-kisme qui réalise que la santé mentale c'est important et que les hommes sont renfermés sur eux et qu'il faudrait prendre plus de soin et briser le tabou, ce discours la; et le niveau 3 c'est la seconde strate de w*kisme matérialiste qui te rappelle que faire confiance à une institution autoritaire qui peut contextuellement t'aider malgré que son existence ait pour but de t'opprimer et de maintenir l'ordre saniste, c'est probablement une mauvaise idée. La métaphore avec le fait de porter plainte c'est globalement niv.1: "ferme ta gueule, marche, reste en rang, connais ta place" > niv2: "vas porter plainte, c'est important, il peut pas s'en sortir comme ça! Fais le aussi pour les autres!" > niv 3: "va porter plainte si tu veux, si t'es pret, n'attend rien, sois stratégique, et protège toi".

    • @ninog9093
      @ninog9093 17 днів тому

    • @flexprog3374
      @flexprog3374 15 днів тому +3

      Je vais traduire et résumer ce commentaire parce que je le trouve pertinent même s'il est peu accessible :
      Beaucoup d'hommes n'aiment pas les psy mais à l'inverse certains autres hommes sont très conscients et informés sur leur santé mentale.
      Le problème est que les psy n'aiment pas traiter ces hommes plus ouverts, n'ayant appris que les outil "normalisants" centrés autour du DSM et de l'expérience des femmes neurotypiques, qui sont leur public principal.
      Cela crée un conflit où une population qui a fort besoin et demande activement des soins n'en reçoit pas.
      -> La psychiatrie souffre de sa perspective très normative. Il y a des préjugés du public envers les psys, mais il y a aussi des préjugés chez les psy envers leur public

    • @Shade-Spark
      @Shade-Spark 14 днів тому

      @@flexprog3374 Ce qui est très surprenant c'est que j'ai pas dit ça, et que c'est hyper pertinent, et que justement c'est un truc que j'ai jamais pensé!
      Après un peu de réflexion je vois comment t'as interprété que j'avais dit ça et en fait effectivement j'ai à peu près dit ça, mais je le savais pas 😅. C'est un angle très partinent pour voir ce que j'ai dit, mème sans être le mien. Je sais pas comment faire plus méta-autiste que ça!
      Ca me fait penser au paradoxe du mec qui devient trop w*ke pour intéragir avec une femme sans lui faire des cours de féminismes, sauf que la c'est plutot de notre faute, hors la métaphore niveau psy ce serait que c'est à eux de faire mieux pour qu'on puisse y aller en tant que patient et non en tant qu'inspecteur.
      Après ça reste un sous-phénomène parce que nous qui avons des facilités en surexpression, par défaut on bénéficie souvent de capitaux innés ou de survie à notre souffrance psy, on à fait un chemin qui nous a amenés vers les groupes d'entraides inter-concernés, vers de l'évitance vraiment utile et/ou vers des familles de coeur marginales, et vers le refus du moule social avec recul et marge de manoeuvre. Sur un plan absolu on est pas très nombreux, et nos besoins sont moindres.
      Le problème c'est pas tant moi, c'est que si déja cette insitution me pourrit moi, et que la santé mentale de cas comme moi est mal gérée, ça en dit long sur le soin pour la majorité.

    • @OmbreDunDouble
      @OmbreDunDouble 13 днів тому

      ANTIPSY GANG 🐍
      Le système psychiatrique comme pinacle de l'autorité patriarcale blanche liberticide il se pose là quand même.
      (Salut camarade.)

  • @haineherve7769
    @haineherve7769 15 днів тому +1

    Je suis un homme. Je suis sensible. Je n'ai pas honte de pleurer. Je consulte pour soigner des symptômes dépressifs. J'essaye d'être un véritable allier du féminisme. Mais je suis parfois surpris d'entendre l'expression un peu méprisante de " fragile" dans la bouche des certaines féministes.... En cela elle rejoignent leur ennemis virilistes. Bizarre.

    • @OmbreDunDouble
      @OmbreDunDouble 13 днів тому +2

      La fragilité est une fierté.
      Nous sommes tous fragiles dans cette humanité chancelante et chaotique, l'admettre est signe de grande force.