Deux Peupliers Multicentenaires Abattus le 3 Juillet 2024 Jardin FG Lorca Voie Pompidou©Dkn

Trois Peupliers Multi centenaire abattus en catimini, le 3 Juillet 2024, l'un au Port du Louvre, les deux autres au Jardin FG Lorca Voie Pompidou sacrifiés pile dans l'axe de la vue des fenêtres de la Mairie de Paris sur la Seine avant la Cérémonie d'ouverture des JO 2024 .
Plus de 600 cents ans de Vies, d'Histoires sacrifiées pour quatre heures de spectacle.
Dimanche 11 Août 2024. 20h16 Jardin Federico Garcia Lorca Voie Pompidou, Paris IVème.
Après que nous étions venus visiter Victoire et Joy sur le quai de Gesvres, pour le lendemain de l'anniversaire de Luc Tai, notre ami Luc ( l'Ipaginair) Bouquiniste m'emmène voir les deux Peupliers Multicentenaires au Jardin Federico Garcia Lorca, Voie Pompidou qui ont été Abattus en catimini le 3 Juillet 2024 quelques jours avant l'arrivée de la Flamme à l'Hôtel de Ville et juste avant la Cérémonie d'ouverture ( visibilité optimale surtout des fenêtres de la mairie )
Des passants et internautes se sont offusqués ce mercredi 3 Juillet 2024 de voir des arbres en train d’être abattus sur le quai de Seine, à proximité de l’Hôtel de Ville. Accusée de vouloir dégager la vue pour les JO, la mairie de Paris assure qu’il était nécessaire de couper ces peupliers « malades » pour des questions de sécurité.
Trois peupliers ont été abattus le long des quais de Seine ce mercredi 3 juillet, sous les yeux interloqués des passants. Une expertise a conclu que ces arbres "malades" présentaient un risque de sécurité.
Perchés dans une nacelle qui s’élève grâce à un bras articulé, deux bûcherons casqués commencent par s’attaquer aux branches de l’arbre presque centenaire. Puis découpent, avec une tronçonneuse, le tronc morceau par morceau. Une douzaine de collègues prennent le relais pour achever le travail d’un ultime coup de hache. « Et l’autre, là, ils vont le descendre aussi ? » s’interroge un promeneur à la retraite.
Ce mercredi matin, trois peupliers ont été abattus par les services municipaux de Paris. Les deux premiers étaient situés au même niveau, dans un mini-square, le long des quais bas de Seine, en face de l’Hôtel de Ville, quasiment sous les fenêtres du bureau de la maire (PS) Anne Hidalgo. De part et d’autre de ces deux disparus de la famille des salicacées sont déjà installées des tribunes pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques qui doit enflammer le fleuve (et la planète) le 26 juillet.
Des arbres qui « menaçaient de tomber » Le troisième et dernier arbre, tout aussi majestueux, se trouvait lui un peu plus loin, sur les bords de Seine, en contrebas du quai François-Mitterrand. Sur place, ces opérations impressionnantes d’abattage provoquent beaucoup d’émotion, de commentaires à haute voix et de… spéculations parmi les badauds. Nombreux sont les curieux à se demander si, « comme par hasard », elles ont lieu pour ne pas obstruer la vue des « riches » qui ont « payé une fortune » afin de s’offrir la parade nautique. Certains s’inquiètent d’une action « pas très écoresponsable » quand d’autres crient déjà au « massacre écolo ».Des accusations auxquelles la mairie a souhaité couper court rapidement. « Vous imaginez vraiment que cela pourrait être engagé pour la visibilité de la cérémonie d’ouverture ? L’état sanitaire de ces arbres était trop mauvais pour les conserver malheureusement », s’est empressé d’écrire un membre de la municipalité dans une réponse sur X.
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Vincent Mongaillard et Candice Doussot
Le 3 juillet 2024 à 15h46
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