Richard Strauss (1864-1949) The Complete Concertos conduct by Rudolf Kempe. Horn Concerto No.1 in E flat major *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-00:50) Allegro (00:00) Andante (05:41) Allegro (11:40) - Horn Concerto No.2 in E flat major *Click to activate the English subtitles for the presentation* (17:12-18:22) Allegro (17:12) Andante con moto (25:44) Rondo - Allegro molto (31:12) Horn / Cor : Peter Damm - Oboe Concerto in D major *Click to activate the English subtitles for the presentation* (38:31-39:34) Allegro moderato (36:46) Andante (45:27) Vivace (53:30) Obeo / Hautbois : Manfred Clement - Duett-Concertino for clarinet, bassoon and strings *Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:00:58-1:02:44) Allegro moderato (1:00:58) Andante (1:07:09) Rondo - Allegro ma non troppo (1:10:10) Clarinet : Manfred Weise Bassoon : Wolfgang Liebscher - Violin Concerto in D minor *Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:19:13-1:20:33) Allegro (1:19:13) Lento (1:34:15) Rondo (1:41:01) Violin : Ulf Hoelscher - Complete Works for piano and orchestra conducted by Rudolf Kempe : ua-cam.com/video/8pYHS3F7Elo/v-deo.html -- Staatskapelle Dresden Conducted by Rudolf Kempe Recorded in 1975, at Berlin Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr -- **Concerto pour Cor No.1** Richard Strauss avait 19 ans lorsqu'il composa pour son père le Concerto en mi bémol pour cor et orchestre, op. 11. C'est un miroir apparemment fidèle de la vision artistique conservatrice et anti-wagnérienne que prônait chez lui, dans ce foyer où grandit le jeune garçon, le corniste chef de pupitre à l'Orchestre de la cour de Munich. Si l'on considère son esprit classico-romantique, ses emprunts naïfs à Schumann (mouvement central) et à Weber (finale), ce concerto ne laisse en rien prévoir le Sturm und Drang (« Orage et passion ») de Don Juan avec lequel cinq ans plus tard Strauss allait secouer le public mélomane de Munich. - **Concerto pour Cor No.2** Soixante ans plus tard, le poids des ans et les conditions difficiles de la Seconde Guerre mondiale avaient poussé Strauss à se retirer dans le confort et la sécurité de sa maison de Garmisch. A 78 ans il composa son second concerto pour cor, en mi bémol comme le premier. Il y mit en valeur toutes les facettes de ce cor d'harmonie qu'il adorait et dont il connaissait les possibilités mieux que la majorité des musiciens. Le ton tour à tour enjoué et lyrique de l'œuvre nous rappelle à plus d'une reprise l'esprit du concerto antérieur. Mais par son classicisme ce concerto plus tardif nous révèle les bénéfices de l'expérience et des aventures des poèmes symphoniques et des opéras : une sagesse de discipline et des moyens restreints remplacent l'extravagance créatrice. - **Concerto pour Hautbois** Le premier fruit de l'exil suisse de Strauss dans les années d'après-guerre fut le charmant Concerto pour hautbois et orchestre de chambre dans lequel Mozart ne demeure jamais longtemps absent. Il fut achevé à Baden, près de Zurich, le 25 octobre 1945. Ce fut le jeune hautboïste du Philadelphia Orchestra, John de Lancy, alors en poste à Garmisch comme G.I. américain, qui suggéra au compositeur d'écrire « un morceau pour hautbois ». Pour ce qui est de l'harmonie, la musique repose sur une simple base diatonique. Ceci caractérise souvent les dernières partitions de Strauss qui cherchait manifestement à s'éloigner de l'harmonie chromatique constamment changeante des derniers Romantiques. Le petit orchestre (composé uniquement d'instruments à vent, de deux cors et de cordes) est souvent divisé en plusieurs parties, comme dans les Métamorphoses de 1945, apportant ainsi une coloration nouvelle à la partition. - **Double concertino** C'est sans aucun doute la bonne humeur détendue de la vieillesse qui domine le Double concertino que Strauss écrivit essentiellement à Montreux pour le petit ensemble de la Radio Svizzera Italiana. A cause d'un trait unique, cette œuvre mérite une place toute particulière parmi les dernières compositions de Strauss : c'est la seule de cette période qui ait été inspirée à Strauss, comme souvent à ses débuts, par une idée poétique spécifique. Elle est basée très probablement sur un conte d'Hans Andersen, et dans une lettre de dédicace à son « bon vieux basson du Philharmonique », Hugo Burghauser, de Vienne, il révèle que l'histoire concerne une Princesse et un Ours. Une jeune princesse est courtisée par un ours grommelant qui danse autour d'elle en l'effrayant jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive qu'elle peut être plus maligne que lui. Si bien qu'elle continue à danser joyeusement jusqu'à ce que la bête maladroite se transforme enfin en prince. Ce que cette musique à programme a de ravissant, c'est qu'on peut l'apprécier sans rien connaître de l'histoire, car elle est aussi efficace en tant que musique « pure ». Il faut certainement voir dans le choix des instruments solistes l'influence de Mozart qui les aimait tant tous les deux. Le compositeur de 83 ans se plut à opposer les qualités sonores des deux instruments et à les placer sur fond discret de cordes et de harpe. L'accompagnement est enrichi d'un sextuor de cordes solistes extraites du corps principal de l'orchestre, et c'est pourquoi de larges sections de l'œuvre semblent appartenir à la musique de chambre. - **Concerto pour violon** Strauss commença à esquisser cette œuvre à l'âge de 17 ans dans son cahier de mathématiques, alors qu'il était élève au Ludwigsgymnasium de Munich. La réduction pour piano a pour titre : « Dédié au premier violon de l'Orchestre Royal de Bavière, Benno Walter. Concerto pour violon en ré mineur avec accompagnement orchestral composé par Richard Strauss. Arrangement pour violon et piano. Op. 8 ». Et c'est sans doute ce manuscrit que Strauss utilisa lorsqu'il accompagna le soliste, son oncle et professeur de violon Benno Walter, lors de la première qui eut lieu le 5 décembre 1882 dans la Salle Bösendorfer à Vienne. Tandis que certains furent séduits à l'époque par l'élégance et la virtuosité du morceau (Hanslick y nota même un « talent hors du commun »), d'autres l'accusèrent de comporter trop de mélodies superficielles et larmoyantes. Il fallut attendre 1889 pour que le concerto soit interprété avec orchestre, à Leipzig, sous la baguette même du compositeur. Strauss lui-même n'évoqua jamais avec grand plaisir ses œuvres de jeunesse. La plupart d'entre elles, y compris ce concerto, lui devinrent intolérables à la fin de sa vie et il déclara un jour : « Vraiment, non ; après Brahms, plus personne ne devrait se permettre d'écrire une chose pareille ». - Rudolf Kempe conduit l’orchestre avec lequel Richard Strauss lui-même avait crée un grand nombre de ces oeuvres. C’est une leçon de style, de musicalité et d’intelligence. Ces enregistrements nous permettent d’apprécier la sonorité exceptionnelle de l’orchestre de Dresde. Cette brillance sonore, cette plénitude altière du son, cette rigueur formelle, un sommet de la discographie straussienne, avec une prise de son excellente qui rend toute justice à une musique où le raffinement des timbres de l’orchetre et des plans sonores sont essentiels. Les solistes ce hissent au même niveau d’excellence. -- Richard Strauss PLAYLIST (reference recordings) ua-cam.com/video/6ZnHIVYDb-4/v-deo.html
Rudolf Kempe conducts the orchestra with which Richard Strauss himself had premiered many of these works. It is a lesson in style, musicality and intelligence. These recordings allow us to appreciate the exceptional sound of the Dresden Orchestra. This brilliance of sound, this haughty fullness of sound, this formal rigour, a summit of Straussian discography, with an excellent recording that does justice to a music where the refinement of the orchestra's timbres and sound planes are essential. The soloists raise it to the same level of excellence.
@@classicalmusicreference I would say that the Parergon op.73, the Panathenäenzug op.74 and the Burleske d-moll are excellent piano concertos in one movement, what else?
Wunderschöne Interpretation dieser spätromantischen und perfekt konstruierten Konzerte von R. Strauss mit bezaubernden Tönen aller Soloinstrumente und perfekt entsprechenden Tönen anderer Instrumente. Der geniale Maestro dirigiert das ausgezeichnete Orchester im gut phrasierten Tempo und mit perfekt kontrollierter Dynamik, als wäre es ein Teil seines Körpers.Alles ist wunderbar!
Richard Strauss (1864-1949) The Complete Concertos conduct by Rudolf Kempe.
Horn Concerto No.1 in E flat major
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-00:50)
Allegro (00:00) Andante (05:41) Allegro (11:40)
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Horn Concerto No.2 in E flat major
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (17:12-18:22)
Allegro (17:12) Andante con moto (25:44) Rondo - Allegro molto (31:12)
Horn / Cor : Peter Damm
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Oboe Concerto in D major
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (38:31-39:34)
Allegro moderato (36:46) Andante (45:27) Vivace (53:30)
Obeo / Hautbois : Manfred Clement
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Duett-Concertino for clarinet, bassoon and strings
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:00:58-1:02:44)
Allegro moderato (1:00:58) Andante (1:07:09)
Rondo - Allegro ma non troppo (1:10:10)
Clarinet : Manfred Weise
Bassoon : Wolfgang Liebscher
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Violin Concerto in D minor
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:19:13-1:20:33)
Allegro (1:19:13)
Lento (1:34:15)
Rondo (1:41:01)
Violin : Ulf Hoelscher
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Complete Works for piano and orchestra conducted by Rudolf Kempe : ua-cam.com/video/8pYHS3F7Elo/v-deo.html
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Staatskapelle Dresden
Conducted by Rudolf Kempe
Recorded in 1975, at Berlin
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
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**Concerto pour Cor No.1** Richard Strauss avait 19 ans lorsqu'il composa pour son père le Concerto en mi bémol pour cor et orchestre, op. 11. C'est un miroir apparemment fidèle de la vision artistique conservatrice et anti-wagnérienne que prônait chez lui, dans ce foyer où grandit le jeune garçon, le corniste chef de pupitre à l'Orchestre de la cour de Munich. Si l'on considère son esprit classico-romantique, ses emprunts naïfs à Schumann (mouvement central) et à Weber (finale), ce concerto ne laisse en rien prévoir le Sturm und Drang (« Orage et passion ») de Don Juan avec lequel cinq ans plus tard Strauss allait secouer le public mélomane de Munich.
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**Concerto pour Cor No.2** Soixante ans plus tard, le poids des ans et les conditions difficiles de la Seconde Guerre mondiale avaient poussé Strauss à se retirer dans le confort et la sécurité de sa maison de Garmisch. A 78 ans il composa son second concerto pour cor, en mi bémol comme le premier. Il y mit en valeur toutes les facettes de ce cor d'harmonie qu'il adorait et dont il connaissait les possibilités mieux que la majorité des musiciens. Le ton tour à tour enjoué et lyrique de l'œuvre nous rappelle à plus d'une reprise l'esprit du concerto antérieur. Mais par son classicisme ce concerto plus tardif nous révèle les bénéfices de l'expérience et des aventures des poèmes symphoniques et des opéras : une sagesse de discipline et des moyens restreints remplacent l'extravagance créatrice.
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**Concerto pour Hautbois** Le premier fruit de l'exil suisse de Strauss dans les années d'après-guerre fut le charmant Concerto pour hautbois et orchestre de chambre dans lequel Mozart ne demeure jamais longtemps absent. Il fut achevé à Baden, près de Zurich, le 25 octobre 1945. Ce fut le jeune hautboïste du Philadelphia Orchestra, John de Lancy, alors en poste à Garmisch comme G.I. américain, qui suggéra au compositeur d'écrire « un morceau pour hautbois ». Pour ce qui est de l'harmonie, la musique repose sur une simple base diatonique. Ceci caractérise souvent les dernières partitions de Strauss qui cherchait manifestement à s'éloigner de l'harmonie chromatique constamment changeante des derniers Romantiques. Le petit orchestre (composé uniquement d'instruments à vent, de deux cors et de cordes) est souvent divisé en plusieurs parties, comme dans les Métamorphoses de 1945, apportant ainsi une coloration nouvelle à la partition.
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**Double concertino** C'est sans aucun doute la bonne humeur détendue de la vieillesse qui domine le Double concertino que Strauss écrivit essentiellement à Montreux pour le petit ensemble de la Radio Svizzera Italiana. A cause d'un trait unique, cette œuvre mérite une place toute particulière parmi les dernières compositions de Strauss : c'est la seule de cette période qui ait été inspirée à Strauss, comme souvent à ses débuts, par une idée poétique spécifique. Elle est basée très probablement sur un conte d'Hans Andersen, et dans une lettre de dédicace à son « bon vieux basson du Philharmonique », Hugo Burghauser, de Vienne, il révèle que l'histoire concerne une Princesse et un Ours. Une jeune princesse est courtisée par un ours grommelant qui danse autour d'elle en l'effrayant jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive qu'elle peut être plus maligne que lui. Si bien qu'elle continue à danser joyeusement jusqu'à ce que la bête maladroite se transforme enfin en prince. Ce que cette musique à programme a de ravissant, c'est qu'on peut l'apprécier sans rien connaître de l'histoire, car elle est aussi efficace en tant que musique « pure ». Il faut certainement voir dans le choix des instruments solistes l'influence de Mozart qui les aimait tant tous les deux. Le compositeur de 83 ans se plut à opposer les qualités sonores des deux instruments et à les placer sur fond discret de cordes et de harpe. L'accompagnement est enrichi d'un sextuor de cordes solistes extraites du corps principal de l'orchestre, et c'est pourquoi de larges sections de l'œuvre semblent appartenir à la musique de chambre.
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**Concerto pour violon** Strauss commença à esquisser cette œuvre à l'âge de 17 ans dans son cahier de mathématiques, alors qu'il était élève au Ludwigsgymnasium de Munich. La réduction pour piano a pour titre : « Dédié au premier violon de l'Orchestre Royal de Bavière, Benno Walter. Concerto pour violon en ré mineur avec accompagnement orchestral composé par Richard Strauss. Arrangement pour violon et piano. Op. 8 ». Et c'est sans doute ce manuscrit que Strauss utilisa lorsqu'il accompagna le soliste, son oncle et professeur de violon Benno Walter, lors de la première qui eut lieu le 5 décembre 1882 dans la Salle Bösendorfer à Vienne. Tandis que certains furent séduits à l'époque par l'élégance et la virtuosité du morceau (Hanslick y nota même un « talent hors du commun »), d'autres l'accusèrent de comporter trop de mélodies superficielles et larmoyantes. Il fallut attendre 1889 pour que le concerto soit interprété avec orchestre, à Leipzig, sous la baguette même du compositeur. Strauss lui-même n'évoqua jamais avec grand plaisir ses œuvres de jeunesse. La plupart d'entre elles, y compris ce concerto, lui devinrent intolérables à la fin de sa vie et il déclara un jour : « Vraiment, non ; après Brahms, plus personne ne devrait se permettre d'écrire une chose pareille ».
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Rudolf Kempe conduit l’orchestre avec lequel Richard Strauss lui-même avait crée un grand nombre de ces oeuvres. C’est une leçon de style, de musicalité et d’intelligence. Ces enregistrements nous permettent d’apprécier la sonorité exceptionnelle de l’orchestre de Dresde. Cette brillance sonore, cette plénitude altière du son, cette rigueur formelle, un sommet de la discographie straussienne, avec une prise de son excellente qui rend toute justice à une musique où le raffinement des timbres de l’orchetre et des plans sonores sont essentiels. Les solistes ce hissent au même niveau d’excellence.
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Richard Strauss PLAYLIST (reference recordings) ua-cam.com/video/6ZnHIVYDb-4/v-deo.html
Il concerto per vieni ascoltato un mese a Roma. Meraviglioso
Rudolf Kempe conducts the orchestra with which Richard Strauss himself had premiered many of these works. It is a lesson in style, musicality and intelligence. These recordings allow us to appreciate the exceptional sound of the Dresden Orchestra. This brilliance of sound, this haughty fullness of sound, this formal rigour, a summit of Straussian discography, with an excellent recording that does justice to a music where the refinement of the orchestra's timbres and sound planes are essential. The soloists raise it to the same level of excellence.
Without the piano concertos
@@Piflaser it doesn't exist, there are pieces written with a piano accompaniment but it's not really a concerto :)
@@classicalmusicreference I would say that the Parergon op.73, the Panathenäenzug op.74 and the Burleske d-moll are excellent piano concertos in one movement, what else?
@@Piflaser Complete Works for piano and orchestra conducted by Rudolf Kempe : ua-cam.com/video/8pYHS3F7Elo/v-deo.html
Thank you for these beautiful concertos. A fascinating side of Richard Strauss that I till now had never heard of. Very fine discovery.
this is probably what we like the most; to make people discover :-)
아름다운 연주곡 잘 들었읍니다~감사합니다~🎵🎻📯🌿🍀☘🌹🌹☘🍀🌿❤❤
Es una maravilla poder escuchar esta bella música!!
A true legendary recording, Kempe is unmatched in this whole cycle of Strauss ( 9cd)
Wow !!!!!!! Je ne connaissais pas ces concertos !!! Merci mille fois !!!!!!!!!!!! 😍😍😍
c'est sans doute ce que nous aimons le plus ; faire découvrir :-)
Vous avez réussi bien cet objectif!@@classicalmusicreference
Rihart's father was known to be outstanding horn player.
Tu canal hace mas llevadera la cuarentena, gracias por subir
hahahha ! con placer :-)
Wait what? Strauss composed a violin concerto?
yeees :D and the piece is great!
I hope you upload Solti's Salome and Elektra operas.
I hope too. And with Karl Bohm too.
J'adore cette musique! C'est majestueux et inspirant! Merci de cette mise en ligne!
Strauss is the Greatest Composer. Real Master.
Thanks a lot. Greetings from Mexico.
Super. Thank you.
Wunderschöne Interpretation dieser spätromantischen und perfekt konstruierten Konzerte von R. Strauss mit bezaubernden Tönen aller Soloinstrumente und perfekt entsprechenden Tönen anderer Instrumente. Der geniale Maestro dirigiert das ausgezeichnete Orchester im gut phrasierten Tempo und mit perfekt kontrollierter Dynamik, als wäre es ein Teil seines Körpers.Alles ist wunderbar!
Beholden to you Classical music for this treasure trove. Thanks Keep it up!
You're welcome :-)
Thanks again. Kempe is too beautiful.
:-)
Une jolie découverte. Merci.
avec plaisir :-)
Richard Strauss brought the late Romantic Music Period to its height.
Right, with Rachmaninoff :-)
@@classicalmusicreference what about Mahler?
@@andresmorales5111 Mahler is a new beginning for future symphonic developement after the peak of the late romantic.
@@andresmorales5111 Mahler represents a new beginning of symphonic development.