Les anges me suivent. Ils marchent derrière moi. J’ai fait bâtir un ciel aux couleurs de merveilles, A chacun de mes pas, leur espoir qui sommeille, Verse sur mes traces, cendres et étoiles d’émoi. De poussières d’astres, je crée la lumière, D’ombres volages, je fais un cœur amoureux, D’un océan informe et noir, un jour pluvieux. De leurs instants inutiles, un geste de prière. Mes souffles résonnent près de leurs têtes, Ils cherchent une heure, un temps égaré, Ils veulent des prairies, des monts, des vallées, A eux, le nouvel horizon, la sainte conquête ! Le chemin se poursuit pour arriver au fleuve, Les anges, devenus papillons sur la fleur se posent, Ils se hâtent et voilà, je marche sur un pont de roses ! Sur mon esprit, les saints pétales pleuvent. Mais enfin arrivés, ils sont rappelés par leur foi, Et dans la légèreté d’un froissement d’ailes, Ils m’adressent un adieu des plus formels. Je me retourne, les anges ne sont plus derrière moi. Ils étaient êtres étincelants, ils disparaissent dans la foi, Tunnel sans fin de brouillards, dans lequel je chemine, Pour qu’enfin leurs âmes à nouveau s’illuminent. Les anges me suivent. Ils marchent derrière moi.
Les anges me suivent. Ils marchent derrière moi.
J’ai fait bâtir un ciel aux couleurs de merveilles,
A chacun de mes pas, leur espoir qui sommeille,
Verse sur mes traces, cendres et étoiles d’émoi.
De poussières d’astres, je crée la lumière,
D’ombres volages, je fais un cœur amoureux,
D’un océan informe et noir, un jour pluvieux.
De leurs instants inutiles, un geste de prière.
Mes souffles résonnent près de leurs têtes,
Ils cherchent une heure, un temps égaré,
Ils veulent des prairies, des monts, des vallées,
A eux, le nouvel horizon, la sainte conquête !
Le chemin se poursuit pour arriver au fleuve,
Les anges, devenus papillons sur la fleur se posent,
Ils se hâtent et voilà, je marche sur un pont de roses !
Sur mon esprit, les saints pétales pleuvent.
Mais enfin arrivés, ils sont rappelés par leur foi,
Et dans la légèreté d’un froissement d’ailes,
Ils m’adressent un adieu des plus formels.
Je me retourne, les anges ne sont plus derrière moi.
Ils étaient êtres étincelants, ils disparaissent dans la foi,
Tunnel sans fin de brouillards, dans lequel je chemine,
Pour qu’enfin leurs âmes à nouveau s’illuminent.
Les anges me suivent. Ils marchent derrière moi.
❤
Il est vieux ce poème je l’ai écrit quand je devais avoir 15 ou 16 ans mais il résonne toujours en moi
@@SamanthaCaps-Unsangdencre c'est sûrement parce que ce "derrière moi" est en vous 😁 Je l'ai trouvé très beau en tout cas