Réhabilitation symbolique des reliquaires Kota

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  • Опубліковано 7 лип 2024
  • Dans cette vidéo, Jean Lignongo, docteur en géographie (Université Lyon II), et Jean-Didier Ekori, docteur en sciences politiques (Université de Dijon), présentent la vitrine dédiée à la réhabilitation symbolique des reliquaires Kota, dans l'exposition «Mémoires. Genève dans le monde colonial».
    «Les figures Kota sélectionnées pour cette exposition portent le poids de la rencontre entre l’Europe et l’Afrique. Arrachées aux reliquaires qu’elles gardaient, elles sont précisément le témoin de la violence symbolique exercée par le colonialisme et les missionnaires sur les religions locales. Le culte des ancêtres, caractérisé par la dévotion portée aux reliques des parents défunts, est la religion fondamentale des peuples Kota. Il se manifestait par le prélèvement et la conservation de certains os des anciens du lignage. Ceci explique la vénération pour les N’kobè (paniers) et les gardiens de reliquaires. Ces derniers sont au cœur des rites qui font appel à l’esprit des ancêtres. On peut rétablir aujourd’hui la place des reliquaires, en montrant que si la figure sculptée a été reconnue pour ses qualités artistiques, les paniers de reliquaires en revanche, brûlés, jetés ou cachés en forêt, constituent une perte pour les Kota». J.-D. Ekori et J. Lignongo

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