Petite remarque: on parle beaucoup de David Roche en ce moment ( cf Mathieu et Diego). Dans son podcast "SWAP" , lui et sa compagne expliquent sans filtre leurs méthodes d'entraînement et certains aspects peuvent choquer l'oreille d'un européen Lambda. utilisation de produits types cétones et bicarbonate plusieurs fois par semaines (certains sportifs en prennent même pendant la course), tout en mentionnant qu'ils conseillent de les utiliser avec précaution car il n'y a pas d'études long terme sur leurs impacts, notamment hépatique pour les cétones...( Épisode 236). Quelles sont vos positions/visions sur cette approches de l'entraînement ?! Plus globalement peut-on en déduire qu'il existe des comportements différents ( des standards) dans chaque pays / continent ?
Le positionnement sur ces sujets est assez basique de mon côté. Le dopage, c'est l'utilisation de méthodes interdites et/ou la prise de substances interdites. Le reste appartient à l'éthique personnelle et peut-on s'étonner de l'optimisation de la performance quand le seul critère de jugement est la performance ? Chaque athlète est libre d'optimiser sa performance en ayant recours à des méthodes d'optimisation qui sont parfois border line aux yeux d'autres individus. On rappelle qu'une méthode ou substance doit remplir 2 critères sur les 3 suivants pour être considéré comme dopante (en plus d'être sur la liste évidemment). 1er critère : un effet positif sur la performance, 2ème critère : être dangereuse et 3ème critère : être non éthique. Si on prend les bicarbonates, c'est connu depuis longtemps et même si certains fabricants l'ont popularisé à nouveau, ça reste quelque chose de commun. J'ai du mal à croire que l'effet sur la performance soit majeure dans une discipline d'ultra endurance et il faut que ce soit toléré par l'athlète aussi. Ce qu'on a essayé de dire aussi dans le podcast, c'est qu'avant d'aller chercher ces optimisations, on peut pratiquer très longtemps. Globalement, la meilleure manière d'améliorer les capacités de notre organisme, ça reste la répétition intelligente et continue des stress. Je pense qu'avant d'atteindre nos limites physiques et mentales, il peut s'écouler un temps long. C'est le débat qu'il y a eu au moment de l'apparition des nouvelles chaussures en CAP, fallait-il les utiliser ? En soi, ça permet d'aller plus vite sans s'améliorer, est-ce que ça a du sens ? La réponse a cette question est évidemment très individuelle et surement impacté aussi par les enjeux pour l'athlète.
Il y a aussi baptiste petitjean qui viens du velo :)
Pourquoi on ne vous vois plus ?
Petite remarque: on parle beaucoup de David Roche en ce moment ( cf Mathieu et Diego). Dans son podcast "SWAP" , lui et sa compagne expliquent sans filtre leurs méthodes d'entraînement et certains aspects peuvent choquer l'oreille d'un européen Lambda. utilisation de produits types cétones et bicarbonate plusieurs fois par semaines (certains sportifs en prennent même pendant la course), tout en mentionnant qu'ils conseillent de les utiliser avec précaution car il n'y a pas d'études long terme sur leurs impacts, notamment hépatique pour les cétones...( Épisode 236). Quelles sont vos positions/visions sur cette approches de l'entraînement ?! Plus globalement peut-on en déduire qu'il existe des comportements différents ( des standards) dans chaque pays / continent ?
Le positionnement sur ces sujets est assez basique de mon côté. Le dopage, c'est l'utilisation de méthodes interdites et/ou la prise de substances interdites. Le reste appartient à l'éthique personnelle et peut-on s'étonner de l'optimisation de la performance quand le seul critère de jugement est la performance ?
Chaque athlète est libre d'optimiser sa performance en ayant recours à des méthodes d'optimisation qui sont parfois border line aux yeux d'autres individus. On rappelle qu'une méthode ou substance doit remplir 2 critères sur les 3 suivants pour être considéré comme dopante (en plus d'être sur la liste évidemment). 1er critère : un effet positif sur la performance, 2ème critère : être dangereuse et 3ème critère : être non éthique.
Si on prend les bicarbonates, c'est connu depuis longtemps et même si certains fabricants l'ont popularisé à nouveau, ça reste quelque chose de commun. J'ai du mal à croire que l'effet sur la performance soit majeure dans une discipline d'ultra endurance et il faut que ce soit toléré par l'athlète aussi.
Ce qu'on a essayé de dire aussi dans le podcast, c'est qu'avant d'aller chercher ces optimisations, on peut pratiquer très longtemps. Globalement, la meilleure manière d'améliorer les capacités de notre organisme, ça reste la répétition intelligente et continue des stress. Je pense qu'avant d'atteindre nos limites physiques et mentales, il peut s'écouler un temps long.
C'est le débat qu'il y a eu au moment de l'apparition des nouvelles chaussures en CAP, fallait-il les utiliser ? En soi, ça permet d'aller plus vite sans s'améliorer, est-ce que ça a du sens ? La réponse a cette question est évidemment très individuelle et surement impacté aussi par les enjeux pour l'athlète.