Il y a un état d'urgence, ça...c' est sûr Si le poète est élu...il n' y a aucun intérêt Il faut bien dire ce qu' on est Démêler cet étrange animal qu' est l' homme Je repose dans un paisible enclos Je suis nouveau compagnon de la force du limon Tellement bien tellement simple Il est unique sur la terre C' est un humain dans le sens propre du mot 🌊💙🌊💙🌊🌊🌊 MERCI
Il est intéressant de noter les similitudes entre l'écrivain Louis Guilloux et les promenades sans but qu'il effectuait. Ces promenades étaient pour lui une forme de contemplation, et les habitants de Saint-Brieuc le considéraient comme un original.
très très émouvant.....le talent, le manque d'argent, la solitude....Douarnenez des années 70....Merci à Annie F.-Le- B. de m'avoir signalé ce film ! michel G.
❤..."La mer me protège " il se trompe!? C'est par les mer que l'homme à témoigné d'à sa folie à assujettir son semblable. À commenser par les chants d'Homere. Et que les Hommes ne parlent pas assez, aujourd'hui l'Homme ne fait que faire du "bla, bla" comme disait Louis Ferdinand Destouches. J'adore cet homme. Merci pour ce vidéo 🙏
Mirabelle et le motard Les fermiers ont confié à leur jeune commis, Le soin de s’occuper de leurs vaches laitières, Pendant qu’ils séjournaient, pour la semaine entière, Avec leurs rejetons, chez un couple d’amis. Mais un après-midi, l’adjoint s’est cru permis, De se rouler dans l’herbe avec la charcutière, Et d’ôter ses habits, sauf bas et jarretières, Puis de l’aimer si fort, qu’il s’est vite endormi. Le gardien du troupeau, trop pressé de conclure, N’avait pas pensé à fermer la clôture ; Mirabelle à l’affut, aussitôt se barra. Alors qu’elle broutait sur le bord d’une route, Un motard étourdi (un poète sans doute), Percuta le bovin et se cassa le bras. -- Le pilote, inconscient, du fait de la douleur, Gisait près de l’engin, un vrai tas de ferraille Duquel dégoulinait de l’essence en pagaille, Risquant de provoquer un bien plus grand malheur ; En ce mois de juillet, forte était la chaleur, Et qu’il n’avait pas plu, ça faisait une paille, La braise de sa pipe enflamma des broussailles, Le feu avec le vent pris vite de l’ampleur. Mirabelle n’ayant qu’une patte blessée, Rejoignit en boitant l’endroit où la chaussée Sentait le carburant et urina dessus. Une fois écarté, le risque d’incendie, La vache le traina, malgré sa tripédie, Loin de l’air enfumée, jusqu’à un lit moussu. -- Le chauffard demeurant toujours sans réactions, Avec sa langue humide et fortement rêche (Pour pouvoir arracher l’herbe ancienne ou bien fraiche), Elle lui prodigua une longue friction. Dix minutes plus tard, elle eut satisfaction, Mais reprenant conscience, il se montra revêche Quand il vit s’approcher la lécheuse pas sèche, Qu’il fit, avec sa main, changer de direction. Quand enfin il compris que la vache baveuse, Bien qu’il l’ait estropié, a été sa sauveuse, Au risque de sa vie, il s’en voulu beaucoup. Dès lors, très peu lui chaud, sa substance gluante, Et, il faut l’avouer, son haleine puante, Il lui fit un baiser et la pris par le cou. -- Quelques années plus tard, au clair d’une bougie, Ayant sur la vie une vision amère, Le souvenir revint de sa plus chère amie, Et il traça ces vers au coin d’un secrétaire : « Demain tu reviendras vache de nostalgie et sur le pré voisin broutera ma misère Donnez-moi de cette eau qui fait que l’on oublie Il est à moitié plein moitié vide mon verre. »* *Georges PERROS, Recueil: J’habite près de mon SILENCE et 27 autres poèmes Editions: Finitude misquette.wordpress.com/2019/12/31/mirabelle-et-le-motard-2/
Bonjour Aymen, j'aurais besoin de connaître la source de cette vidéo, la connaîtriez-vous par hasard ? Merci d'avance pour cette publication, et pour votre réponse. Suzanne
Merci de votre intérêt. Il s'agit d'un vieux documentaire diffusé sur la 3, je crois, et c'est un ami qui me l'a passé ; je me suis permis de le publier pour des raisons aussi amoureuses (ma passion pour Perros) que scolaires. Profitez-en !
C'est le côté dubitatif de Georges PERROS et sa tendresse intimidée qui me touchent le plus dans ce reportage.
Il y a un état d'urgence, ça...c' est sûr
Si le poète est élu...il n' y a aucun intérêt
Il faut bien dire ce qu' on est
Démêler cet étrange animal qu' est
l' homme
Je repose
dans un paisible enclos
Je suis nouveau compagnon de la force du limon
Tellement bien tellement simple
Il est unique sur la terre
C' est un humain dans le sens propre du mot
🌊💙🌊💙🌊🌊🌊
MERCI
Ce documentaire lorsque je l'ai vu la première fois sur France 3 bretagne m'a beaucoup marqué. C'est un véritable plaisir de le revoir. Milles merci
Il est intéressant de noter les similitudes entre l'écrivain Louis Guilloux et les promenades sans but qu'il effectuait. Ces promenades étaient pour lui une forme de contemplation, et les habitants de Saint-Brieuc le considéraient comme un original.
très très émouvant.....le talent, le manque d'argent, la solitude....Douarnenez des années 70....Merci à Annie F.-Le- B. de m'avoir signalé ce film ! michel G.
Grand et unique Georges Perros
❤..."La mer me protège " il se trompe!? C'est par les mer que l'homme à témoigné d'à sa folie à assujettir son semblable. À commenser par les chants d'Homere. Et que les Hommes ne parlent pas assez, aujourd'hui l'Homme ne fait que faire du "bla, bla" comme disait Louis Ferdinand Destouches.
J'adore cet homme.
Merci pour ce vidéo 🙏
Merci
georges ah georges !
Perros! Merci!!
Séquence 5 sur la poésie Check
Mirabelle et le motard
Les fermiers ont confié à leur jeune commis,
Le soin de s’occuper de leurs vaches laitières,
Pendant qu’ils séjournaient, pour la semaine entière,
Avec leurs rejetons, chez un couple d’amis.
Mais un après-midi, l’adjoint s’est cru permis,
De se rouler dans l’herbe avec la charcutière,
Et d’ôter ses habits, sauf bas et jarretières,
Puis de l’aimer si fort, qu’il s’est vite endormi.
Le gardien du troupeau, trop pressé de conclure,
N’avait pas pensé à fermer la clôture ;
Mirabelle à l’affut, aussitôt se barra.
Alors qu’elle broutait sur le bord d’une route,
Un motard étourdi (un poète sans doute),
Percuta le bovin et se cassa le bras.
--
Le pilote, inconscient, du fait de la douleur,
Gisait près de l’engin, un vrai tas de ferraille
Duquel dégoulinait de l’essence en pagaille,
Risquant de provoquer un bien plus grand malheur ;
En ce mois de juillet, forte était la chaleur,
Et qu’il n’avait pas plu, ça faisait une paille,
La braise de sa pipe enflamma des broussailles,
Le feu avec le vent pris vite de l’ampleur.
Mirabelle n’ayant qu’une patte blessée,
Rejoignit en boitant l’endroit où la chaussée
Sentait le carburant et urina dessus.
Une fois écarté, le risque d’incendie,
La vache le traina, malgré sa tripédie,
Loin de l’air enfumée, jusqu’à un lit moussu.
--
Le chauffard demeurant toujours sans réactions,
Avec sa langue humide et fortement rêche
(Pour pouvoir arracher l’herbe ancienne ou bien fraiche),
Elle lui prodigua une longue friction.
Dix minutes plus tard, elle eut satisfaction,
Mais reprenant conscience, il se montra revêche
Quand il vit s’approcher la lécheuse pas sèche,
Qu’il fit, avec sa main, changer de direction.
Quand enfin il compris que la vache baveuse,
Bien qu’il l’ait estropié, a été sa sauveuse,
Au risque de sa vie, il s’en voulu beaucoup.
Dès lors, très peu lui chaud, sa substance gluante,
Et, il faut l’avouer, son haleine puante,
Il lui fit un baiser et la pris par le cou.
--
Quelques années plus tard, au clair d’une bougie,
Ayant sur la vie une vision amère,
Le souvenir revint de sa plus chère amie,
Et il traça ces vers au coin d’un secrétaire :
« Demain tu reviendras vache de nostalgie
et sur le pré voisin broutera ma misère
Donnez-moi de cette eau qui fait que l’on oublie
Il est à moitié plein moitié vide mon verre. »*
*Georges PERROS, Recueil: J’habite près de mon SILENCE et 27 autres poèmes
Editions: Finitude
misquette.wordpress.com/2019/12/31/mirabelle-et-le-motard-2/
Bonjour Aymen, j'aurais besoin de connaître la source de cette vidéo, la connaîtriez-vous par hasard ? Merci d'avance pour cette publication, et pour votre réponse. Suzanne
Merci de votre intérêt. Il s'agit d'un vieux documentaire diffusé sur la 3, je crois, et c'est un ami qui me l'a passé ; je me suis permis de le publier pour des raisons aussi amoureuses (ma passion pour Perros) que scolaires. Profitez-en !
merci pour le partage ! mich g.
@@AymenHa il me semble que ça soit Paul-André Picton qui ai réalisé ce documentaire