Venezuela, itinéraire d'une famille Warao

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  • Опубліковано 15 жов 2024
  • Au Venezuela, l’Orénoque débouche sur l’Océan Atlantique par plus de cinquante embouchures principales qui s’étendent sur environ 350 kilomètres entre la Boca Pedernales et Punta Playa.
    Pourtant ce territoire n’est pas très peuplé, il n’est occupé que par un peu plus de 60 000 habitants.
    Principalement des indiens Waraos et c’est sur une des rives inondés d’un bras du fleuve que se dressent quelques palafitos, des cabanes faites de bois de manaca et couvertes de palmes de moriche. Elles sont
    montées sur pilotis à deux mètres au-dessus de l’eau. Pour rejoindre ce village dans cette partie du delta il faut naviguer environ 7 heures en barque à moteur depuis le port d’El volcan à proximité de Tucupita.
    C’est dans ce petit hameau qu’habite Cristina, elle est mariée depuis 40 ans à Julio et ils ont eu ensemble 13 enfants, 9 garçons et 4 filles et 21 petits enfants. Et tout ce petit monde vit, à quelques exceptions près, en
    permanence ici dans le respect total des traditions ancestrales.
    La société Warao est matrilinéaire, matriarcale, non pas que la femme domine en permanence, mais les Warao ont depuis toujours une conception du monde qui limite toute violence abusive et qui assure une
    survie en accord avec l'équilibre dicté par l'environnement. Ils pensent que cela seule les femmes, seules les mères savent et peuvent le faire.
    Car comprendre le monde des Warao c’est comprendre comment ils font corps avec le milieu ambiant.
    En effet ce peuple attribue une humanité et une âme à tout ce qui vit et établit des règles qui définissent les relations entre hommes, animaux et plantes.
    La forêt est perçue comme une société de « gens des arbres » et les plantes constituent une société de créatures vivantes gouvernées par la mère de la forêt.

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