Yvette Lévy, déportée de France au camp d’Auschwitz-Birkenau

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  • Опубліковано 2 вер 2024
  • Yvette Lévy, née Dreyfuss, a été déportée à l’âge de 18 ans par le convoi 77 parti le 31 juillet 1944 du camp de Drancy à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Yvette est déportée avec ses camarades du centre de jeunes filles de l’UGIF de la rue Vauquelin. A l’arrivée au camp, elle est sélectionnée pour le travail avec dix autres adolescentes du centre. La survie se fait au rythme des travaux forcés, des appels et des sélections. Une solidarité se met en place entre les déportées du centre de la rue Vauquelin. Le 27 octobre 1944, Yvette et ses camarades sont déplacées au camp de Kratzau puis au camp de Weisskirchen où elles travaillent pour une usine d’armement. Les gardiennes SS abandonnent le camp dans la nuit du 8 au 9 mai 1945. Les partisans tchèques et l’Armée rouge libèrent le camp le 9 mai 1945. Yvette et les jeunes filles de l’UGIF se rendent à Prague d’où elles espèrent pouvoir être rapatriées. Après un périple les menant à Francfort puis Longuyon, elles arrivent à l’hôtel Lutetia de Paris. Yvette retrouve sa mère. Après la guerre, elle rejoint rapidement l’Amicale d’Auschwitz et la Fédération nationale des déportés. Depuis, elle témoigne inlassablement publiquement pour la mémoire de la Shoah.
    Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
    Pour aller plus loin : ressources.mem...
    Yvette Lévy, deported from France to the Auschwitz-Birkenau camp
    Yvette Lévy, born Dreyfuss, was deported at the age of 18 by convoy 77, which left the Drancy camp on July 31, 1944, bound for the Auschwitz-Birkenau camp. Yvette was deported with her comrades from the UGIF girls' center in rue Vauquelin. On arrival at the camp, she was selected to work with ten other teenage girls from the center. Survival followed the rhythm of forced labor, roll calls and selections. A sense of solidarity developed among the deportees from the rue Vauquelin center. On October 27, 1944, Yvette and her comrades were moved to the Kratzau camp, then to the Weisskirchen camp, where they worked for an arms factory. The SS guards abandoned the camp on the night of May 8-9, 1945. Czech partisans and the Red Army liberated the camp on May 9, 1945. Yvette and the UGIF girls go to Prague, from where they hope to be repatriated. After a journey that took them to Frankfurt and Longuyon, they arrived at the Hotel Lutetia in Paris. Yvette was reunited with her mother. After the war, she quickly joined the Amicale d'Auschwitz and the Fédération nationale des déportés. Since then, she has been a tireless public witness for the memory of the Shoah.
    This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
    For further informations : ressources.mem...

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