Moi qui suis Leonard....j'adore leur accent❤....il y a très longtemps, lors d'une noce, j'ai vu une Bigoudène, a qui on demandais ce qu'elle prendrait pour l'apéro, repondre: " oh moi je prendrais un whisky....mais avec de "l'ao dedans""......de l'eau quoi ! nous dans le Leon nous parlons assez rapidement, et là, c'était dit lentement..... c'était dans les 70's....il y a longtemps....❤
LA MISE A MORT DE LA LANGUE BRETONNE par le pays des droits de l'homme. Chaque année, je rendais visite à ma vieille mère, en pays Bigouden. Sa langue maternelle était le breton, qu’elle parlait avec jubilation, car c’était la langue de la joie et de l’humour. Tous les ans, j’entendais cette langue vénérable. Car les voisines de ma mère étaient bretonnes. Puis, elles sont mortes, les unes après les autres. Puis, une certaine année, rendu en vacances dans mon village natal, j’ai été saisi d’angoisse. Je me suis demandé pourquoi. J’ai bientôt compris la raison : la langue, assassinée par le pays colonial, n’était plus parlée par personne. Sous l’effet de la persécution mentale, ma mère m’avait élevé en français : on lui avait fait honte de sa langue, elle n’osait même plus la parler devant ses enfants! Mes grands parents étaient exclusivement bretonnants, je n’ai jamais pu communiquer avec eux. Savez vous ce qu’est un enfant qui ne peut parler ni à sa grand-mère, ni à son grand-père, ni aux plus anciens de sa famille ? C’est comme une tombe dans laquelle on l’enferme, à peine né. Ce fut un choc terrible : tout était changé; c’est comme si les oiseaux avaient disparu des arbres, et ne chantaient plus. Quoique l’on fasse, Ils ne chanteront plus ces mélodies si suaves, qui ont bercé et enchanté notre enfance, même si on ne les comprenait pas bien. On ne peut imaginer ce que fut cette prise de conscience pour moi. Tout un pan de notre civilisation était à jamais englouti dans les abysses. En écrivant cela, si les hommes étaient autorisés à pleurer, de grosses larmes, des vraies, couleraient sur mes joues. Honte au pays criminel ! Quel bilan pour le pays des Droits de l’homme !!! Je ne pardonnerai jamais ce crime à la France. Mais il y en eut bien d’autres. Je dis : LA FRANCE, pas les Français, car ils subissent, eux aussi, les mêmes débiles mentaux que nous : voyez ce qu’ils sont en train de faire à leur malheureux pays : une destruction systématique.
Je suis d'accord avec les faits que tu soulignes. J'ai eu la chance de naître dans l'une des seules branches de ma famille où la langue bretonne est encore parlée. Mais à présent, nous pouvons regretter le passé qui fut le présent de nos ancêtres, condamner les actions de l'État, mais ça ne fera revenir ni notre langue ni notre culture. Ce que nous pouvons faire cependant, en Bretagne comme ailleurs, est de donner envie aux habitants d'apprendre ou ré-apprendre la langue de leur famille, de proposer des activités dynamiques et variées en cette langue (c'est commencé, par des évenements comme Gouel Brodadel ar Brezhoneg, mais nous ne sommes qu'aux prémices, à l'avant-goût de ce que nous pouvons accomplir) ou de bâtir une littérature moderne et originale. Si nous restons pleurer sur notre passé, nous n'agissons plus au présent et nous condamnons le futur de nos régions et des formidables langues qui y sont encore parlées, car oui, nos langues ne sont pas encore mortes.
Moi qui suis Leonard....j'adore leur accent❤....il y a très longtemps, lors d'une noce, j'ai vu une Bigoudène, a qui on demandais ce qu'elle prendrait pour l'apéro, repondre: " oh moi je prendrais un whisky....mais avec de "l'ao dedans""......de l'eau quoi ! nous dans le Leon nous parlons assez rapidement, et là, c'était dit lentement..... c'était dans les 70's....il y a longtemps....❤
Cette photo magnifique
LA MISE A MORT DE LA LANGUE BRETONNE par le pays des droits de l'homme.
Chaque année, je rendais visite à ma vieille mère, en pays Bigouden. Sa langue maternelle était le breton, qu’elle parlait avec jubilation, car c’était la langue de la joie et de l’humour.
Tous les ans, j’entendais cette langue vénérable. Car les voisines de ma mère étaient bretonnes.
Puis, elles sont mortes, les unes après les autres.
Puis, une certaine année, rendu en vacances dans mon village natal, j’ai été saisi d’angoisse. Je me suis demandé pourquoi. J’ai bientôt compris la raison : la langue, assassinée par le pays colonial, n’était plus parlée par personne.
Sous l’effet de la persécution mentale, ma mère m’avait élevé en français : on lui avait fait honte de sa langue, elle n’osait même plus la parler devant ses enfants! Mes grands parents étaient exclusivement bretonnants, je n’ai jamais pu communiquer avec eux.
Savez vous ce qu’est un enfant qui ne peut parler ni à sa grand-mère, ni à son grand-père, ni aux plus anciens de sa famille ?
C’est comme une tombe dans laquelle on l’enferme, à peine né. Ce fut un choc terrible : tout était changé; c’est comme si les oiseaux avaient disparu des arbres, et ne chantaient plus. Quoique l’on fasse, Ils ne chanteront plus ces mélodies si suaves, qui ont bercé et enchanté notre enfance, même si on ne les comprenait pas bien.
On ne peut imaginer ce que fut cette prise de conscience pour moi. Tout un pan de notre civilisation était à jamais englouti dans les abysses. En écrivant cela, si les hommes étaient autorisés à pleurer, de grosses larmes, des vraies, couleraient sur mes joues. Honte au pays criminel ! Quel bilan pour le pays des Droits de l’homme !!! Je ne pardonnerai jamais ce crime à la France. Mais il y en eut bien d’autres.
Je dis : LA FRANCE, pas les Français, car ils subissent, eux aussi, les mêmes débiles mentaux que nous : voyez ce qu’ils sont en train de faire à leur malheureux pays : une destruction systématique.
Et vous,parlez vous la langue bretonne?
Je suis d'accord avec les faits que tu soulignes. J'ai eu la chance de naître dans l'une des seules branches de ma famille où la langue bretonne est encore parlée. Mais à présent, nous pouvons regretter le passé qui fut le présent de nos ancêtres, condamner les actions de l'État, mais ça ne fera revenir ni notre langue ni notre culture.
Ce que nous pouvons faire cependant, en Bretagne comme ailleurs, est de donner envie aux habitants d'apprendre ou ré-apprendre la langue de leur famille, de proposer des activités dynamiques et variées en cette langue (c'est commencé, par des évenements comme Gouel Brodadel ar Brezhoneg, mais nous ne sommes qu'aux prémices, à l'avant-goût de ce que nous pouvons accomplir) ou de bâtir une littérature moderne et originale. Si nous restons pleurer sur notre passé, nous n'agissons plus au présent et nous condamnons le futur de nos régions et des formidables langues qui y sont encore parlées, car oui, nos langues ne sont pas encore mortes.
Je vous aime💚
Douj hag enor d'an holl
Oui c'est beau
Moi j'adore les bretons
@bzh 56 hooooooo oui
Moi aussi. Salutations du Brésil!
@@andrew.4469 Merci!❤
Merci!❤
❤😎😻👍
Mamie tu était belle hélas
La 1e à gauche avec le gilet mauve : "PIRATES !" C'est celle de Tipiak...
Ray Menta oui Suzanne 😊
L'avant dernière à droite avec les lunettes aussi
Et bah les pauvres elle doivent être 6 pieds sous terre c'est triste