♪ Impressions 3 ♪ Quelques mots persos rendent atypique c'morceau Moïse et Lo, les mêmes questions cachées entre les lignes Les mêmes angoisses, dans les esprits c'est le spleen Mélancolie: qu'est-ce qu'on fout ici? Quel sens à nos vies? Qui exaucera nos voeux? On manque de réponse, est-ce pour ça qu'on s'défonce? Sur scène qu'on s'dépense? J'm'accorde sur instrus un instant triste Drôle de texte où je pousse le pessimisme à son paroxysme Bouclons tout de suite le chapitre des sentiments: L'amour je l'ai vu, je l'ai vécu, j'y ai cru, il est reparti comme il est venu Maintenant c'est sûr j'suis vacciné pour m'faire vaciller ça va être dur Il paraît qu'on aime qu'une fois dommage Y a pas d'histoire sans orage, à croire que j'ai déjà passé l'âge C'est pas grave il me reste... au fait qu'est-ce qu'il me reste? De l'amour parental... des plaisirs matériels... heureusement quelques amis fidèles Tout ça devrait suffir à mon bonheur mais y a ce putain de spleen qui prend le crâne J'ai trop conscience que quoiqu'on fasse un jour on cagne Le shit on crame dans l'espoir qu'ça nous calme, oublier qu'on rame Que nos idéaux de gosses se sont cassés la gueule Qu'au fond on est fondamentalement seul On passe notre vie à s'occuper pour éviter de penser au dernier souffle Vouloir aimer, être aimé, construire pour contrer le néant Moi j'vis toujours les fins d'années en pleurs Une de plus, plutôt une de moins à vivre Et j'ai toujours pas trouvé de route à suivre L'exercice est périlleux, y a l'feu mais j'suis pas pompier Mon coeur brûle d'amertume mais j'ai pas l'habitude de m'confier Dans l'fond tout le monde s'en fout, mon cas sort pas de l'ordinaire L'écriture ma thérapie pour éviter la crise de nerf Un beat, une basse dans les oreilles, la musique m'éveille Je m'isole encore et encore, et je n'vois plus rien qui vaille Et tout l'temps distant heureusement qu'y a cette histoire Au fait il paraît qu'aujourd'hui l'amour devient chose rare Epoque bizarre où le ptit bisou d'un soir Est remplaçé par des soirées à neuf dans l'plumard Un mois, deux mois, allez j'reste avec toi! Mais dès le moindre émois alors là je n'penserais qu'à moi D'où vient ce spleen? J'ai l'impression que le monde est sale Stress et speed, j'perds mon moteur, mon idéal Celui d'un gosse qui a cru trop fort que sans le moindre effort Tout lui réussirait, la vie ne serait que réconfort J'rêvais d'être président de cette France république Et DJ résidant du plus gros son de Jamaïque J'rêvais d'sortir du rang, député mais beatnik Mais faut choisir son camp et cette réalité m'attriste Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression Que la vie peut-être remise en question D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion Alors y a-t-il une solution? Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression Que la vie peut-être remise en question D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion Alors y a-t-il une solution? Ouais ouais ouais... Après les sentiments, le chapitre de la destinée, perso je stagne Le bon Dieu a oublié de me dessiner un putain de sentier tout tracé Donc j'erre, je rêve et j'espère, nostalgique de l'âge où shit veut juste dire merde en anglais L'âge où quand on voit une fille on rougit d'emblée avant de bander Grandir j'ai pas demandé, si j'avais su j'en serais resté à la blédina Dodo après dîner, plongé dans des rêves remplis de Bisounours Loin de penser que la vie est dangereuse comme un bisou d'ours Loin de penser que j'aurais versé des seaux de larmes pour le départ d'une femme A genoux, mains jointes priant pour un retour de flamme Mais je n'ai eu aucun signe, et puis j'emmerde le Ciel Et mon coeur saigne de se savoir mortel En fait tout passe, l'amour comme le reste Les êtres et les sentiments trépassent et laissent un goût amer Souvent seul on se retrouve face à l'impasse de notre propre existence Quoi de plus triste qu'un décès, surtout quand c'est au sien qu'on n'arrête pas de penser Voilà le genre de méditation paralysante Qui rend les bons moments plus forts et la mélancolie omniprésente C'est dans ces heures sombres que mes mots me soutiennent Je leur confie mes démons, mes joies, mes peines Puisse la feuille ne jamais me trahir Puisse mon inspiration ne jamais se tarrir Puisse-t-elle toujours se nourrir de ces choses qui n'font pas rire Conscient qu'il y a pire, pardon à ceux qui souffrent vraiment A côté mes tourments s'offrent le luxe d'un soupir et tant pis si ça vous fait sourire Les soirs où j'ai le cafard par manque de perspective Personne n'est là pour me dire que mes angoisses sont relatives J'suis pas l'mec à emballer, pas plus attirant qu'un balai Si une meuf me dit qu'j'suis pas laid j'lui répond qu'tout le monde est pâle et J'vais même pas toucher 100 balles et ça n'm'empêche pas d'dire d'm emballer Une suite de son de rimes en "Bhalé", j'débite mon flow sans caler Prendre un coup, m'faire braquer par un drogué dans le tro-mé Tomber sur un camé cramé j'ai connu ça et j'kiffe pas trop Mais l'idée même que des gens puissent en arriver là Ca m'rend malade, faudrait les aider mais voilà Le raisonnement du gouvernement comment dire ça poliment C'est la logique du tout-puissant, chacun pour soi évidemment A quand des fêtes de quartier aux ambiances extraordinaires? A quand des sourires dans le 16ieme Et j'rêve du grand soir sans remettre en cause l'Histoire J'me fait des films, et c'est mon échappatoire J'aimerais croire, croire, un jour voir, voir Tout c'qui m'manque aujourd'hui, tout ce qui fait que parfois j'ai l'cafard Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis et Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression Que la vie peut-être remise en question D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion Alors y a-t-il une solution? Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression Que la vie peut-être remise en question D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion Alors y a-t-il une solution? Ouais ouais ouais...
"L'amour j'l'ai vu, J'l'ai vécu, j'y ai cru, il est parti comme il venu" .. :3 ♥.
Pour moi la "meilleure", elle me fait vraiment vibrer
♪ Impressions 3 ♪
Quelques mots persos rendent atypique c'morceau
Moïse et Lo, les mêmes questions cachées entre les
lignes
Les mêmes angoisses, dans les esprits c'est le spleen
Mélancolie: qu'est-ce qu'on fout ici? Quel sens à nos
vies?
Qui exaucera nos voeux?
On manque de réponse, est-ce pour ça qu'on s'défonce?
Sur scène qu'on s'dépense?
J'm'accorde sur instrus un instant triste
Drôle de texte où je pousse le pessimisme à son
paroxysme
Bouclons tout de suite le chapitre des sentiments:
L'amour je l'ai vu, je l'ai vécu, j'y ai cru, il est
reparti comme il est venu
Maintenant c'est sûr j'suis vacciné pour m'faire vaciller
ça va être dur
Il paraît qu'on aime qu'une fois dommage
Y a pas d'histoire sans orage, à croire que j'ai déjà
passé l'âge
C'est pas grave il me reste... au fait qu'est-ce qu'il me
reste?
De l'amour parental... des plaisirs matériels...
heureusement quelques amis fidèles
Tout ça devrait suffir à mon bonheur mais y a ce putain de
spleen qui prend le crâne
J'ai trop conscience que quoiqu'on fasse un jour on cagne
Le shit on crame dans l'espoir qu'ça nous calme, oublier
qu'on rame
Que nos idéaux de gosses se sont cassés la gueule
Qu'au fond on est fondamentalement seul
On passe notre vie à s'occuper pour éviter de penser au
dernier souffle
Vouloir aimer, être aimé, construire pour contrer le
néant
Moi j'vis toujours les fins d'années en pleurs
Une de plus, plutôt une de moins à vivre
Et j'ai toujours pas trouvé de route à suivre
L'exercice est périlleux, y a l'feu mais j'suis pas
pompier
Mon coeur brûle d'amertume mais j'ai pas l'habitude de
m'confier
Dans l'fond tout le monde s'en fout, mon cas sort pas de
l'ordinaire
L'écriture ma thérapie pour éviter la crise de nerf
Un beat, une basse dans les oreilles, la musique m'éveille
Je m'isole encore et encore, et je n'vois plus rien qui
vaille
Et tout l'temps distant heureusement qu'y a cette histoire
Au fait il paraît qu'aujourd'hui l'amour devient chose
rare
Epoque bizarre où le ptit bisou d'un soir
Est remplaçé par des soirées à neuf dans l'plumard
Un mois, deux mois, allez j'reste avec toi!
Mais dès le moindre émois alors là je n'penserais qu'à
moi
D'où vient ce spleen? J'ai l'impression que le monde est
sale
Stress et speed, j'perds mon moteur, mon idéal
Celui d'un gosse qui a cru trop fort que sans le moindre
effort
Tout lui réussirait, la vie ne serait que réconfort
J'rêvais d'être président de cette France république
Et DJ résidant du plus gros son de Jamaïque
J'rêvais d'sortir du rang, député mais beatnik
Mais faut choisir son camp et cette réalité m'attriste
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution?
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution?
Ouais ouais ouais...
Après les sentiments, le chapitre de la destinée, perso je
stagne
Le bon Dieu a oublié de me dessiner un putain de sentier
tout tracé
Donc j'erre, je rêve et j'espère, nostalgique de l'âge
où shit veut juste dire merde en anglais
L'âge où quand on voit une fille on rougit d'emblée avant
de bander
Grandir j'ai pas demandé, si j'avais su j'en serais resté
à la blédina
Dodo après dîner, plongé dans des rêves remplis de
Bisounours
Loin de penser que la vie est dangereuse comme un bisou
d'ours
Loin de penser que j'aurais versé des seaux de larmes pour
le départ d'une femme
A genoux, mains jointes priant pour un retour de flamme
Mais je n'ai eu aucun signe, et puis j'emmerde le Ciel
Et mon coeur saigne de se savoir mortel
En fait tout passe, l'amour comme le reste
Les êtres et les sentiments trépassent et laissent un
goût amer
Souvent seul on se retrouve face à l'impasse de notre
propre existence
Quoi de plus triste qu'un décès, surtout quand c'est au
sien qu'on n'arrête pas de penser
Voilà le genre de méditation paralysante
Qui rend les bons moments plus forts et la mélancolie
omniprésente
C'est dans ces heures sombres que mes mots me soutiennent
Je leur confie mes démons, mes joies, mes peines
Puisse la feuille ne jamais me trahir
Puisse mon inspiration ne jamais se tarrir
Puisse-t-elle toujours se nourrir de ces choses qui n'font
pas rire
Conscient qu'il y a pire, pardon à ceux qui souffrent
vraiment
A côté mes tourments s'offrent le luxe d'un soupir et tant
pis si ça vous fait sourire
Les soirs où j'ai le cafard par manque de perspective
Personne n'est là pour me dire que mes angoisses sont
relatives
J'suis pas l'mec à emballer, pas plus attirant qu'un balai
Si une meuf me dit qu'j'suis pas laid j'lui répond qu'tout
le monde est pâle et
J'vais même pas toucher 100 balles et ça n'm'empêche pas
d'dire d'm emballer
Une suite de son de rimes en "Bhalé", j'débite mon flow
sans caler
Prendre un coup, m'faire braquer par un drogué dans le
tro-mé
Tomber sur un camé cramé j'ai connu ça et j'kiffe pas
trop
Mais l'idée même que des gens puissent en arriver là
Ca m'rend malade, faudrait les aider mais voilà
Le raisonnement du gouvernement comment dire ça poliment
C'est la logique du tout-puissant, chacun pour soi
évidemment
A quand des fêtes de quartier aux ambiances
extraordinaires?
A quand des sourires dans le 16ieme
Et j'rêve du grand soir sans remettre en cause l'Histoire
J'me fait des films, et c'est mon échappatoire
J'aimerais croire, croire, un jour voir, voir
Tout c'qui m'manque aujourd'hui, tout ce qui fait que
parfois j'ai l'cafard
Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini
Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis
Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini
Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis
et
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution?
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution?
Ouais ouais ouais...