Contribution ? Arnaque ? limite franchie...
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- Опубліковано 28 чер 2024
- Le bénévolat est important dans nos disciplines, mais avec des associations et dojos qui amassent des milliers d'Euros...est-il encore judicieux et cohérent ? Le monde de l'édition est une école de la vie dans ce domaine !
00:00 Le bénévolat a-t-il encore une vertu ?
01:51 Contribution dans le monde de l’édition
04:48 Le bénévolat martial
06:38 Prêts à payer davantage vos cours ?
09:58 Ajuster par envie de qualité
www.les-tutos-du-sensei.com
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Auteur : Sensei Cyril Guénet
Auteur, vidéaste et reporter martial spécialisé en histoire du Karaté.
5e Dan de Karaté (FFK France) / Gradé au Japon KEIO Dan (Tokyo) / 2e Dan de Goshin Jutsu / 1er Dan de Kyusho Jitsu (Toreikan Budo) / 1er Dan de Iai Do (CNK - FFJ).
Responsable de l'école fédérale de formation de Karaté - CDK77.
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Filmage : SONY EV-10 / CANON XC10 - UHD
Soundtrack : FRENCH FUZE / Cyril Guénet - Спорт
Bonjour Cyril,
Merci pour ta vidéo qui soulève beaucoup de points qui me paraissent importants également.
Pour ma part, au sein de mon club, je suis l'enseignant principal et je suis bénévole. Je sais que de nombreux élèves me répètent souvent que c'est un tort et que je devrais être rémunéré. Je demande cependant que mes déplacements en stage me soient remboursés. (a savoir que je suis également président de l'association)
Ce n'est pas un sacerdoce, c'est uniquement parce que dans une région si peu peuplée comme la notre, c'est nécessaire pour que le club survive. En tout cas pour l'instant;
Par exemple, cette année, nous avons proposé qu'une partie des recettes soit utilisée pour la création et la distribution de textiles aux couleurs du club.
Je reste persuadé que le bénévolat et la bonne utilisation des fonds sont prépondérants dans le bon fonctionnement du club.
Cependant, je vois bien autour de moi que ce n'est pas tjs la manière de penser de mes collègues prof, encore en activité ou pas.
Il est en effet facile d'amasser énormément d'argent avec les associations, et je sais de quoi que je parle puisque c'est mon métier : je gère une association culturelle qui donne des cours divers et variés (de l'œnologie, de la naturopathie, du Pilate, etc...) et je gère également 14 intervenants et salariés.
L'intégrité de chacun est importante. J'ai vu des personnes clamer haut et fort qu'elles sont bénévoles alors qu'elles se remboursaient 3000 euros de stage annuel en restant dans leurs canapés. C'est pour moi absolument abominable.
Payer plus pour un cours, je ne suis absolument pas contre. en effet, savoir que la qualité a un prix est important. Mais ça ne fait pas tout !
J'ai déjà fait des stages couteux dans lesquels je me suis profondément ennuyé !
Au plaisir de te voir ou te lire bientôt,
Amitiés,
Laurent
Merci pour ce témoignage. Je suis certain que ton métier t'en a fait voir de belles !
Amitiés
En tant que contractuel, je considère que la professionnalisation de mon enseignement pousse à une certaine reconnaissance du travail fourni d'une part, mais également à une obligation de résultats de la mienne. Je considère mon activité comme quelque-chose de sérieux, qui doit se démarquer de l'entraînement lambda d'un bénévole non qualifié. Cette obligation de qualité accompagne ma passion car elle me pousse à me remettre en question régulièrement (syndrôme de l'imposteur) et à me former perpétuellement.
C'est un très bon travail sur soi. Si tous les professeurs faisaient pareil le niveau global n'en serait que meilleur.
@@mdvcommunication C'est Habersetzer qui écrivait dans son autobiographie qu'à un certain stade, l'enseignement est une étape nécessaire pour continuer à progresser.
J’ai tout les sacrements comme enseignant de karaté.
5 dan, DEJEPS, médaillé d’or Jeunesse et sport. J’ai toujours enseigné bénévolement. De part ma profession j’ai été muté dans toute la France, outre-mer et déployé en mission à l’étranger.
Ma liberté est la gratuité.
Oui je comprends le point de vu, tout travail mérite salaire, je ne suis pas collectiviste.
Un club que j’entraînai pendant le COVID a failli disparaître, la gratuité de mes cours a permis de le sauver sans toucher la trésorerie. Un club avec un professionnel aurait coulé. Je respecte ceux qui font profession du karaté depuis l’épidémie car ce fut pour eux une période très dure. Mais je reste tel un ronin attaché à mes pérégrinations martiales, elles ont aussi forgé mon karaté.
La liberté a un coût… le bénévolat.
Pour être rémunéré il faut avoir minimum un CQP ou un diplôme d état le dif et DAF c’est bénévole
Désormais au sein de la FFk il faut un TFP puisque le CQP n'existe plus. Cdlt
A postériori en revoyant cette vidéo, j'y trouve un coté un peu confus ou survolé. Comme si j'avais voulu faire passer un point important sans trouver la justesse pour y parvenir. Voyons cela comme un rubiks-cube aux multiples combinaisons : Faire payer plus à un adhérent, exploiter un enseignant voire parfois laisser un élève sans qualification donner le cours, privilégier le message du bénévolat... beaucoup d'astuces de langage et de structures sont des moyens parfaits pour certaines personnes de faire du profit sur le dos des autres. C'est bien pire dans les milieux professionnels dans lesquels j'ai évolué durant 20 ans.
En milieu associatif, le bénévolat est une force et souvent l'élément qui permet la survie d'un club. Il ne faut simplement pas tout mélanger. désolé pour cette vidéo un peu confuse.
Le sujet traité dans le prochain tuto devrait vous emballer !
Oui, je suis pour une cotisation plus élevée, à condition qu’il soit possible de régler chaque mois…
250€ en une fois, oui, c’est possible, mais pas 900…
En revanche, 80 ou 90€ par mois, oui, ce serait justifié….
Je pratique le Kyokushin Outre-Rhin, la cotisation pour l'année est de €720 par an. Sans les passages de grades, passeport (1x), licence (local+Japon). Je suis contre le bénévolat. Tout travail mérite salaire, on en a toujours pour son argent. 🤭
Bonjour Mr , vraiment toujours au top vos vidéos ! Bonne année 🎉
L.Wayne
Bonjour Wayne. Merci pour ton message c'est très gentil. Au plaisir de se revoir.
Oui, c'est décidé, le sel dans le café, on retient définitivement ! Combien tu demandes de copyright ? 😂
Comme indiqué dans un autre tuto, j'ai fait des années de bénévolat dans une école bénévole (sauf le gd Manitou qui était bien loin), et j'ai claqué la porte, car rien en retour : pas de cours de cadres, pas de cours de formation digne de ce nom pour les ceintures noires, structure de compétition dépassée avec coaching incompétent etc, et en plus de gros problèmes philosophiques.
Néanmoins, je ne pense pas que le karaté puisse survire sans bénévolat. Mais du coup il faut le faire intelligemment, sans se foutre de la gueule des bénévoles.
Actuellement, dans mon dojo, nous ne sommes que des bénévoles, et à chacun la responsabilité individuelle de s'affilier à la fédération de son choix pour passer ses grades s'il souhaite en passer.
Pour répondre à la question si on est d'accord de payer plus pour un cours : on est prêt à payer pour le juste prix de la prestation, qu'elle soit professionnelle ou bénévole(coûts dus au fonctionnement). On en a marre de payer pour des prestations surfaites.
On est prêt à payer plus pour un professionnel, pour la qualité qui va avec, mais pas si c'est surfait. On n'est pas prêt de payer moins pour un bénévole si il nous fait perdre du temps avec des cours médiocres etc etc.
L'exemple du stage est bienvenu : cette année, on s'organise un stage avec un professionnel. Les caisses du dojo étant vides (car on a des cotisation très très basses), on doit se le payer en se partageant chacun les coûts de sa venue.
Avec sa renommée, il aurait été facile de faire un grand stage avec annonce sur les réseaux sociaux, ouvert à tout le monde, 60 à 80 participants assurés en tout cas, et on demanderait style 20-30 euros par tête de pipe, et je pense qu'on ferait du bénéfice en plus de payer l'expert, qui devrait sous ce format s'occuper à la fois de tout le monde et de personne dans le stage.
Nous avons pris la décision de ne pas faire ça, mais de le faire venir en privé, avec cours uniquement pour les avancés pour notre dojo, et sur invitation privée pour quelques amis d'un ou 2 autres dojos . Le but est d'être au grand max 20 personnes présentes à ce cours (n'est pas ouvert aux ceintures de couleurs) avec du coup un coût individuel pour le stage qui sera au-delà de tarifs usuels mais encore acceptable pour nos membres, mais avec par contre une meilleure qualité de stage vu le format restreint, et les corrections individuelles à attendre, et le meilleur échange individuel avec l'expert.
C'est très juste de dire que le Karaté (associatif) ne pourrait survivre sans le bénévolat tout en précisant bien que cela doit être fait intelligemment. J'ai également donné des cours bénévoles dans des petites structures naissantes qui devaient se faire connaitre, avoir des adhérents... Il y a un process à suivre et dans lequel il est indélicat de demander de l'argent lorsque le club n'en a pas. Cela est en effet à bien différencier des grosses structures qui s'enrichissent allègrement sous couvert d'avoir des "contributeurs". cela se fait à très grandes échelles internationales. A chaque club son contexte. Dans l'un de mes clubs qui réalise du bénéfice, il est important d'offrir aux adhérents des stages d'experts qui sont totalement pris en charge par le club.
@@mdvcommunication
Oui, j'ai appris combien devait verser par membre un dojo ami à une école internationale japonaise bien connue, j'ai cru que je versais, tellement c'est du pognon facile que cette école internationale se fait sur le dos des adhérents (j'ai mon entreprise, je sais compter et je ne suis pas dupe de ces procédés). On peut aussi se demander sur le plan fiscal comment les choses se passent dans ces structures, dans le pays où elles prélèvent les cotisation, et dans leur pays d'origine ou elles ont leur siège...
A noter que dans l'école bénévole ou j'étais il y a qq années, on versait aussi à l'école mère un bon petit paquet de pognon par membre, qui très souvent partait en fumée car la plupart du temps très mal utilisé. Il y avait bien au moins régulièrement des cours pour tout le monde au niveau régional, mais d'une qualité pour le moins discutable, et en effet aucun cours de cadre, aucune aide à la progression personnelle des cadres etc.
Dans soit l'une soit l'autre de ces structures, le mot contributeur n'est pas utilisé ouvertement. Mais c'est le bon terme je pense !
@@martialartnerd1396 Il y a quelques années, j'ai travaillé (pour un éditeur) avec un grand nom des arts martiaux qui, pour ses déplacements personnels, s'était offert une voiture de fonction avec les cotisations de ses clubs. A mes yeux c'est très bien d'être bénévole ou contributeur tant que c'est fait en toute connaissance de cause et que l'on accepte que ça soit quelqu'un d'autre qui profite de notre labeur. Chacun voit midi à sa porte...
Et le problème dans la relation prof-élève est que trop souvent, dans le monde des Arts Martiaux, l'aura hiérarchique du maître intime à ses élèves une certaine forme de disponibilité et de docilité qui vont dans le sens du bénévolat. Certains finissent par se sentir utiliser, abuser... Lorsque le prof est dans SON dojo et qu'il fixe SES tarifs, ceux qui veulent évoluer (dans les grades) sous son regard se plient à son dogme qui devient pour le coup un peu trop "sectaire".
@@mdvcommunication
Ouais, moi j'ai vécu les dépenses somptueuses pour le Gd Manitou quand il débarquait avec le tapis rouge dans notre école à la base bénévole, avec nos cotisations cumulées qui partaient subitement en fumée... Perso j'aurais préféré qu'on utilise ces cotisations pour les jeunes... mais on a pas tous la meme vision en effet de ce que doit être le bénévolat....