Pour avoir entendu la "voix mixte" de Bernheim dans Faust à Bastille, elle est sublime, brillante et fend littéralement à travers la salle. Trouver cet équilibre sonore a du demander un travail fou
@@bast874 Ils ont une jolie voix mais ils n’ont pas développé leur voix de façon adéquate pour l’opéra. Ce sont des voix de crooneurs. Une bonne voix d’opéra est basée sur le développement de la voix de poitrine. Cette voix de poitrine est principalement utilisée pour le registre grave mais elle doit contribuer aussi aux registres médium et aigu. Sans voix de poitrine la voix d’opéra n’existe pas. Ces deux chanteurs n’ont pas développé leur voix de poitrine et par conséquent la voix est petite, sans projection, sans harmonique et inintéressante. Pour palier ce problème ils ont tous les deux développé la même compensation qui consiste à miser sur une interprétation musicale exagéré pour essayer de rendre leur prestation intéressante parce que le voix elle même n’exprime rien. Et je dois dire que ça semble fonctionner parce bien des gens n’y voient que du feu. Mais ce n’est pas de l’opéra!
@@bast874 Certains diront que la différence vient du fait que ces ténors ont des voix différentes. Bien sûr que chaque voix est unique MAIS la grande différence vient en fait de la technique vocale et du bon développement de la voix ou non.
@@marcelbureau2753bonjour, Même le ut4 doit être chanter de poitrine ??? Quelle est l’utilité du fameux passagio ? Qui est en gros la voix mixte ? Merci de répondre vous avez l’air de plutôt y connaître ça m’intéresse beaucoup Jason
La voix de poitrine doit être mise à contribution sur tout le registre mais plus on va dans les aigus plus sa contribution diminue. Donc oui même pour le contre ut il doit y avoir encore une petite contribution de la voix de poitrine. Le maîtrise du passage est non seulement utile mais il est nécessaire. Pour toutes les voix il y a un point où la voix tend à s’étrangler (si on conserve le même placement) au alentour d’un octave et demi au dessus de la note la plus basse pouvant être chantée. Pour continuer dans les aigus il faut apprendre à franchir ce passage obligé de la façon la plus discrète possible pour que tout le registre reste homogène. Il faut placer la voix différemment à partir du passage de façon à étirer les cordes vocales et permettre des notes aiguës bien sonores. C’est un des aspects du chant opératique qui demande plusieurs années de travail avant de bien le maîtriser. Il y a aussi un autre passe vers un octave mais celui-ci est beaucoup plus facile à maîtriser. Le placement de poitrine à 100% est utilisé dans le registre grave (voix de poitrine) ensuite à mesure que la contribution de poitrine diminue en allant dans le registre moyen et dans le registre aigu (au dessus du passage) la voix devient mixte et de tête. Mais la voix de poitrine ne disparaît jamais complètement.
Non, Benjamin, on ne fait pas ce pari-là ! Pour t'avoir écouté dans plusieurs interviews, je comprends pourquoi tu dis cela mais ce pari-là est ridicule car on aime un chanteur, un acteur pour bien d'autres choses qui ne s'expliquent pas. C'est comme tomber amoureuse : pourquoi lui et pas un autre....... Bon, tant pis pour toi si je t'aime, si j'aime Juan Diego, Javier Camarena, etc...... je suis surtout très baroque et écouter Julian Pregardien en évangéliste dans les Passions de Bach est pour moi le summum de l'extase sans contre-ut ni autre falbala.
Pour avoir entendu la "voix mixte" de Bernheim dans Faust à Bastille, elle est sublime, brillante et fend littéralement à travers la salle. Trouver cet équilibre sonore a du demander un travail fou
What's the aria 1:32
Tremendos tenores uno ligero, el otro lírico. Personalmente me inclino por la voz de JDF, lo prefiero, por su bellísimo timbre, claro, diáfano….
Quand même incroyable de faire un reportage sur la voix de ténor avec ces deux imposteurs !!!
Pourquoi sont-ils des imposteurs d'après toi ?
@@bast874 Ils ont une jolie voix mais ils n’ont pas développé leur voix de façon adéquate pour l’opéra. Ce sont des voix de crooneurs. Une bonne voix d’opéra est basée sur le développement de la voix de poitrine. Cette voix de poitrine est principalement utilisée pour le registre grave mais elle doit contribuer aussi aux registres médium et aigu. Sans voix de poitrine la voix d’opéra n’existe pas. Ces deux chanteurs n’ont pas développé leur voix de poitrine et par conséquent la voix est petite, sans projection, sans harmonique et inintéressante. Pour palier ce problème ils ont tous les deux développé la même compensation qui consiste à miser sur une interprétation musicale exagéré pour essayer de rendre leur prestation intéressante parce que le voix elle même n’exprime rien. Et je dois dire que ça semble fonctionner parce bien des gens n’y voient que du feu. Mais ce n’est pas de l’opéra!
@@bast874 Certains diront que la différence vient du fait que ces ténors ont des voix différentes. Bien sûr que chaque voix est unique MAIS la grande différence vient en fait de la technique vocale et du bon développement de la voix ou non.
@@marcelbureau2753bonjour,
Même le ut4 doit être chanter de poitrine ??? Quelle est l’utilité du fameux passagio ? Qui est en gros la voix mixte ?
Merci de répondre vous avez l’air de plutôt y connaître ça m’intéresse beaucoup
Jason
La voix de poitrine doit être mise à contribution sur tout le registre mais plus on va dans les aigus plus sa contribution diminue. Donc oui même pour le contre ut il doit y avoir encore une petite contribution de la voix de poitrine. Le maîtrise du passage est non seulement utile mais il est nécessaire. Pour toutes les voix il y a un point où la voix tend à s’étrangler (si on conserve le même placement) au alentour d’un octave et demi au dessus de la note la plus basse pouvant être chantée. Pour continuer dans les aigus il faut apprendre à franchir ce passage obligé de la façon la plus discrète possible pour que tout le registre reste homogène. Il faut placer la voix différemment à partir du passage de façon à étirer les cordes vocales et permettre des notes aiguës bien sonores. C’est un des aspects du chant opératique qui demande plusieurs années de travail avant de bien le maîtriser. Il y a aussi un autre passe vers un octave mais celui-ci est beaucoup plus facile à maîtriser. Le placement de poitrine à 100% est utilisé dans le registre grave (voix de poitrine) ensuite à mesure que la contribution de poitrine diminue en allant dans le registre moyen et dans le registre aigu (au dessus du passage) la voix devient mixte et de tête. Mais la voix de poitrine ne disparaît jamais complètement.
Non, Benjamin, on ne fait pas ce pari-là ! Pour t'avoir écouté dans plusieurs interviews, je comprends pourquoi tu dis cela mais ce pari-là est ridicule car on aime un chanteur, un acteur pour bien d'autres choses qui ne s'expliquent pas. C'est comme tomber amoureuse : pourquoi lui et pas un autre....... Bon, tant pis pour toi si je t'aime, si j'aime Juan Diego, Javier Camarena, etc...... je suis surtout très baroque et écouter Julian Pregardien en évangéliste dans les Passions de Bach est pour moi le summum de l'extase sans contre-ut ni autre falbala.