FAIRE POUSSER DE L'HERBE... Les prairies ont-elles un avenir ?

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  • Опубліковано 5 вер 2024
  • Webinaire animé par Mathieu Bessière avec la participation d'Alain Canet.
    Les sècheresses récurrentes de ces dernières années mettent à mal la productivité des prairies. L'implantation devient difficile, les rendements baissent et leur longévité diminue. Dans les régions les plus exposées, l'herbe n'est plus le vecteur principal pour assurer l'autonomie fourragère.
    Peut-être faut il être fataliste, ou peut être avons nous oublié quelques règles de bonnes conduites les concernant : nous vous en proposons 22.

КОМЕНТАРІ • 5

  • @de4531
    @de4531 Рік тому +1

    Excellent exposé, merci!

  • @user-ys9wz5um3i
    @user-ys9wz5um3i 11 місяців тому

    Un point intéressant : le fumier ! Mathieu préconise un retour de 5t de fumier pour chaque tonne de foin récolté. Seulement une vache qui mange une tonne de foin fournie 2,5 tonnes de fumier, soit deux fois moins que la préconisation. Il n'y aurait donc pas de fumier pour fournir la paille de la litière et encore moins de fumier pour cultiver des patates.
    La prairie peut, je l'espère être productrice nette, et ainsi être le socle agronomique d'une ferme. Comme la forêt où il n'est pas nécessaire de faire de restitution suite aux prélèvements bien faits, la prairie intelligemment gérée peut produire une ressource exporté comme du foin, sans restitution, mais il faut peut être sortir du dogme productiviste pour cela.

  • @poilochien
    @poilochien Місяць тому

    plutôt que de casser les prairies, un éleveur doit tenir à coté de ses prairies, 10 ou 15% de sa surface en rotation intensive où il cultive une succession de céréales et de fourrages dérobés ( RGI, trèfle incarnat, sorgho, crucifères fourragères ... ) cette surface, non labourée, sera plus productive mais aussi plus coûteuse, que la même surface en prairie permanente.

  • @laurentdenise9441
    @laurentdenise9441 5 місяців тому +1

    on peut nourrir la planète avec des sols vivants et donc l'agriculture de conservation des sols, mais on ne pourra JAMAIS sauver les campagnes sans mettre AUX NORMES les villes !!! en France les recyclages de l'eau et de la matière organique sont inexistants !! Les stations d'épuration sont des armes de désertification massive ! non seulement l'eau est jetée en rivières pollue TOUTES les rivières mais TOUTE la fertilité des sols ( la matière organique) disparait dans des incinérateurs ou des décharges ! La France ne manque pas d'eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ...) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations coutent des milliards aux contribuables (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !

  • @user-ys9wz5um3i
    @user-ys9wz5um3i 11 місяців тому +1

    Un point intéressant : le fumier ! Mathieu préconise un retour de 5t de fumier pour chaque tonne de foin récolté. Seulement une vache qui mange une tonne de foin fournie 2,5 tonnes de fumier, soit deux fois moins que la préconisation. Il n'y aurait donc pas de fumier pour fournir la paille de la litière et encore moins de fumier pour cultiver des patates.
    La prairie peut, je l'espère être productrice nette, et ainsi être le socle agronomique d'une ferme. Comme la forêt où il n'est pas nécessaire de faire de restitution suite aux prélèvements bien faits, la prairie intelligemment gérée peut produire une ressource exporté comme du foin, sans restitution, mais il faut peut être sortir du dogme productiviste pour cela.