J'ai cassé l'identité de Kaya !!

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  • Опубліковано 21 вер 2024
  • Je vous propose de voir comment on peut casser puis réparer l'identité de Kaya, de manière à faire apparaitre des termes sur lesquels on peut faire de vrais découplages. Cela permettra de dépasser le débat sur la croissance et la décroissance.

КОМЕНТАРІ • 28

  • @julienmarcinkowski1546
    @julienmarcinkowski1546 3 роки тому +8

    Salut Cédric. Comment vas-tu ? Bien j'espère. Une chose qui me semble bien plus intéressante à regarder dans l'équation de Kaya que le PIB, c'est le bonheur. Depuis 1973, nous avons en gros tout multiplié par 2 en Europe : PIB/personne, m²/personne, km/personne/an, taux d'équipement de voitures/personne, taux d'équipement d'électroménager/personne, etc. Et en plus, nous avons de nouvelles choses : l'informatique (qui en était à ses balbutiements), internet, les voyages en avion (qui étaient très peu développés), ... Dans la poche, nous avons des dizaines de milliers de fois la puissance de calcul de la fusée Saturn V qui a mené les Hommes sur la Lune... Et pourtant, nous ne sommes ni plus heureux et heureuses, ni plus malheureux et malheureuses d'un iota (voir De Neve 2014 [...] Evidence from Subjective Well-being Data, figure 3b par exemple). Bref, nous détruisons donc le monde depuis au moins 1973 pour rien ! En effet, notre société est pensée et optimisée pour la consommation (ce qui lui donne son nom) et la croissance, et elle y arrive très bien, et donc elle n'est pas optimisée pour notre bonheur. Et pire, les indices s'accumulent pour montrer qu'au contraire, la société de consommation alimente un sentiment d'injustice et une frustration permanentes à cause des 500 à 2000 publicités auxquelles elle nous expose chacun et chacune quotidiennement et dans lesquelles elle nous montre des personnes qui semblent plus heureuses que nous parce qu'elles utiliseraient tels ou tels produits et services. J'ai créé une chaîne web sur le sujet. Je la mets en réponse à ce commentaire en espérant que le lien passe, car le robot youtube a une fâcheuse tendance à supprimer mes posts avec des liens... En tous cas, très intéressante ta vidéo qui revisite l'équation de Kaya et montre pourquoi nous avons beaucoup à gagner par nos changements de comportements, comme avec la mutualisation des bâtiments et des véhicules, la réduction du gaspillage alimentation et l'augmentation de la durée de vie de nos objets. Merci :-)

  • @Aikidjam
    @Aikidjam 3 роки тому +4

    Excellente vidéo, avec un shift du raisonnement dans le sens plus réaliste des solutions à mettre en place.
    Une petite remarque sur le découplage au niveau des objets. La location a été mentionnée au% niveau de l'influence sur la croissance, mais en fait, basculer sur vers une société des objets partagés plutot que possédés (comme le vélo ou auto en libre service) ou bien fournis avec un service de location permanent et ajournable par exemple la location de téléphone, de voiture, de perceuses de tondeuse à gazon avec éventuellement des restrictions sur la capacité à posséder un objet selon le taux horaire de son utilisation (Par exemple, une entreprise de maintenance de jardin a le droit de posséder une tondeuse, mais un particulier avec une villa ne peut que louer la tondeuse à une entreprise qui fournit ce service. Et cela peut s'appliquer à plein d'autres type d'opjets du "quotidien" qui sont en fait utilisé très rarement et passent leur temps stockés dans les placards (tout comme les voitures passent 90% de leurs temps parquées en stationnement.
    Les vendeurs se convertiraient alors en loueurs d'objets (comme cela est en train de se faire dans les logiciels aujourdhui (ce qui n'est pas au gout de tout le monde mais en fait, est plus intéressant en réalité (moindre cout et technologie toujours à jour) ... Ces sociétés pourraient même coupler la location avec une main d'oeuvre disponible en accompagnement (la tondeuse et le jardinier ...)
    Cela permettrait aussi de réduire un peu la frénésie concurrentielle des nouveaux modèles à foison avec très peu d'évolution d'année en année, mais juste des artéfacts marketing - à part quelques exceptions

  • @christophemathey4792
    @christophemathey4792 2 роки тому +1

    Super synthèse et belle façon d’introduire la notion clef de découplage. Reste le cas de l’effet rebond à traiter (dans la même veine que le paradoxe de Jevons) qui est à mon sens le problème ultime sous-jacent à cette croissance de la consommation d’énergie que nous n’arrivons pas à endiguer.

  • @sebastiengauthier8720
    @sebastiengauthier8720 2 роки тому

    Excellente vidéo, qui permet notamment de prendre conscience du poids que peuvent avoir nos choix de consommation, présentant également le fait que nous ne sommes pas obligés d'attendre des actes de la part des industriels ou des élus.
    Concernant le transport, j'ajouterai également qu'une relocalisation d'un maximum des ressources nécessaires à nos besoins génèrerait mécaniquement une baisse des kilomètres parcourus, pouvant amener au choix d'un mode de transport plus doux (vélo/marche).
    Merci pour cette approche.

  • @jeanlucwilain7662
    @jeanlucwilain7662 2 роки тому

    Travail intéressant sur l'idendité de Kaya. Présenté de façon très pédagogique. Bravo.

  • @worldofwariii9395
    @worldofwariii9395 Місяць тому

    Merci pour ce partage d'argument détailler. Mais j'ai remarqué quelques erreurs d'interprétation qui rend le découplage comme une mauvaise solution ce qui a toujours été le cas.
    Dans l'agriculture, tu nous parle de découplage qui est en faites tout simplement le rendement agricole. À la première vue, réduire le gaspillage alimentaire est un acte de bonne foi. Réduire le gaspillage de 15% reviens au même que augmenté les rendement de 15% se qui est un effet rebond négatif. Pourquoi?
    Avant la révolution industrielle et donc avant la mécanisation, le 2/3 de l'humanité travaillait dans l'agriculture parce que un seul agriculteur pouvait nourrir que 1,5 personnes. Donc le 2/3 du PIB à cette époque provenait de l'agriculture puisque le 2/3 des activité économique était dans ce secteur et donc le 2/3 des dépense des ménages était pour s'acheté de la nourriture mais que 100% de cette dépense allait aux agriculteurs!
    Aujourd'hui, l'agriculture c'est 2% du PIB parce qu'un seul agriculteur (une moyenne) peut nourrir 80 personnes grâce à la mécanisation et donc une surabondance de nourriture et donc une chute de prix de la nourriture. Aujourd'hui le prix de la nourriture c'est 10% de nos revenue au lieu de 66%. Mais dans se 10% nous avons tout SAUF la nourriture! on paye le salaire de la caissière, du magasinier, du patron, le salaire du chauffeur de camion qui a livrer la marchandise de l'usine jusqu'à l'épicerie, le salaire de tout le personnel de l'usine de transformation, le salaire des patron, des investisseur, etc puis à la toute fin c'est nous les agriculteurs qui ramasse les miette. Sur 100$ d'épicerie, je touches peut-être 2$. Donc, quand vous aller à l'épicerie, vous acheté tout sauf de la nourriture!
    Si tu demande de réduire de 15% le gaspillage alimentaire, alors cela se traduit par une réduction de la demande de 15% de la nourriture et donc c'est moi en fin de compte qui vas toucher 15% de moins sur mes revenues. Le paradoxe est que plus il y a de gaspillage alimentaire, plus il y a de demande et plus je peut vivre dignement de mon métier. Il y a 1 agriculteur sur 3 qui se suicide parce que les conditions de notre travail sont insoutenable et notre secteur économique est pauvre et la solution de découplage ( qui a toujours été du caca en conserve) demande d'être plus pauvre. Le résultat c'est qu'il n'y aura plus d'agriculteur pour pratiquer ce métier et donc je reprend les mot de Jancovici:
    Une fois, il y a un économiste qui a voulu m'expliquer que l'agriculture c'était 2% du PIB et que s'il en faisait qu'1% ça ne serait pas si grave. Je lui est répondu que si les premier à mourir de faim c'était les économiste, effectivement, ça serait pas si grave. Sans agriculture, les 98% du PIB disparaisse aussi.
    Tu ne peut d'ailleur, demandé à un secteur très pauvre comme le notre d'innover et on vas devoir innover pour la planète si le secteur est pauvre. Donc, il faut augmenter les prix et redistribuer la part du marché comme par exemple réduire les salaire des magasinier, des patrons, les salaires dans la distribution comme les camionneur et les salaires des employé dans les usine de transformation pour augmenté par par du marché directement aux agriculteurs!
    Conclusion: Le découplage c'est du caca en conserve. Je ne sais pas et personne ne sais à quoi servent les économistes si ne sais-je que de nous offrir du caca en conserve... franchement, venez travailler en champs avec nous, vous nous serriez plus utile!
    Dans le transport, cela ne s'appelle pas du découplage. Cela s'appelle de la sobriété et de la décroissance. Renoncer à une voiture par personne pour du transport en commun, du vélo ou le métro, ce n'est pas du découplage... Faire des voiture de moins de 800kg qui consomme 2,5L/100km ce n'est pas du découplage, c'est de la sobriété.
    Dans l'industrie c'est encore de la sobriété et non pas du découplage. Plus la durée de vie est longue, plus le renouvellement de la nouvelle technologie sera lente et donc on oublie les avancée fulgurante de la technologie! c'est juste un constat, pas un reproche. cela implique aussi sur les technologie qui aiderais pour la recherche de la science et de la technologie qui pourrait aidé à réduire les GES! pas juste nos smartphone...
    Dans la mutualisation des bâtiments, à part faire vivre tout le monde en appartement et que toutes la famille y reste jusqu'à la mort nous sépare, pourquoi pas... faudra renoncer aux maison à l'Américaine quoi pour 8-9-10 milliards d'habitant... ok encore de la sobriété et non pas du découplage.
    Du coup Une vidéo qui devais parler de découplage pour au final ne pas en parler. et temps mieux! C'est du caca en conserve!

  • @Luniverspin
    @Luniverspin 2 роки тому

    C'est très pertinent de regarder l'équation en partant par la droite car on discute au départ de la distinction à faire entre nos besoins et nos envies. C'est très logique. Par contre, la question des besoins individuels est largement dépendante de notre récit identitaire. Philippe Bijoux dit dans une vidéo: "Le désir est mimétique". Donc le fait de posséder le dernier modèle de téléphone n'est pas qu'une question de besoin, mais aussi le besoin de paraître plus moderne, ou le fait d'acheter une Tesla donne une image de quelqu'un d'écolo, etc. C'est très difficile à déconstruire, surtout avec des personnes plus âgées -- je suis dans la cohorte des 60 ans +, donc j'en sais quelque chose ;-). Cela dit: bravo!

  • @joelgrea6654
    @joelgrea6654 3 роки тому

    Ce qui est génial avec cette approche, c’est qu’elle permet de nous rendre compte du pouvoir que nous avons tous à titre individuel. Et se rendre compte que nous pouvons agir pour protéger le climat et donc tous ceux que nous aimons, c’est bon pour le moral!

  • @EricLAMIDIEU
    @EricLAMIDIEU 3 роки тому +1

    Une bonne fresque en raccourci avec des solutions, merci

  • @PaKo-Resilientologue
    @PaKo-Resilientologue 3 роки тому +2

    Cela questionne la notion du "Progrès" - Terme qui est remplacé par "Innovation" à tort. LA décroissance est un mot qui fait peur, mais il faut le "coupler" avec les éléments que l'on veut faire "décroître" (guerres, famines, obscurantisme, dictatures...) et l'associer avec les éléments que l'on veut faire croitre (bien-être, éducation, relations, libertés, perspectives futures...) - Et du coup, le bon mot n'est plus Décroissance, mais Transition - On peut alors "découpler" notre économie, mais il est nécessaire de modifier les règles de créations monétaires, pour que les actions qui vont permettre la croissance des éléments désirables soient "bénéficiaires" et ceux qui détruisent ou réduisent les humains et leur avenir, deviennent "déficitaires". On ne peut pas se contenter de découpler l'économie actuelle, qui est une économie de la maltraitance et de l'appauvrissement, même si elle génère de plus en plus de "riches" et d'enrichir plus encore les "ultra-riches", elle est une économie de la destruction. Nous allons passer vers une économie circulaire, de la bientraitance des humains et des ressources, pour "progresser" effectivement. Et c'est bien ce qui va se passer, de façon anticipée et constructive, si nous prenons conscience de nos capacités à le faire, et mettre à bas nos croyances actuelles. Ou bien de façon subie et après une période noire et destructive, si nous restons dans "Business as usual"... L'humanité est de toutes façons condamnée à devoir évoluer :) Merci et bravo Cédric!

  • @danbert7634
    @danbert7634 Рік тому

    Très intéressant merci beaucoup

  • @alexisbourguignat5890
    @alexisbourguignat5890 2 роки тому +1

    Merci pour cette excellente vidéo
    Pouvez-vous fournir les sources des différents graphiques que vous présentez ? Ils sont très parlants :)

  • @jeromegarnier1298
    @jeromegarnier1298 Рік тому

    Ce qui est proposé est de partir des usages avant de questionner la production. Au final, on retrouve la résolution habituelle, on diminue nos revenus, on se met au régime, on a moins de km parcouru, moins de m2, moins d objets par personne, moins de voiture par personne.
    La proposition pour ne pas diminuer le service consiste à mutualiser les objets. Au lieu d avoir chacun sa tondeuse, on se la partage.
    Je crois que c'est effectivement une partie de la solution (avec l'économie de la fonctionnalité) mais il n en demeure pas moins qu au final on a baissé les revenus par habitant.
    Pour aller plus loin, il faudrait mettre les chiffres, savoir si il faut partager la tondeuse avec un voisin, la rue ou la commune.

  • @floguiral
    @floguiral 3 роки тому +2

    Super intéressant ! Merci Cédric

  • @kennethshowers9144
    @kennethshowers9144 Рік тому

    Exercice intellectuellement très intéressant.
    Par contre, autant L'intervenant montre qu'on peut avoir de gros facteurs de progrès sur les nouveaux termes de l'équation (en vert), autant il cesse totalement de parler des nouveaux termes en rouge, jaune et violet.
    Si l'un ou tous ces termes ont eux aussi un gros facteur d'influence négative, cela peut compenser voir annuler l'impact des termes en vert.
    Pour l'agriculture, quel est l'impact du méthane par rapport au CO2 dans le changement climatique? S'il est faible, les mesures préconisées ont-elles un sens?
    Enfin, quel serait l'impact des mesures techniques nécessaires pour atteindre n'importe quel découplage ?

  • @ChristopheDD
    @ChristopheDD 2 роки тому +1

    Très bizarre: ça fait deux fois que je publie cette vidéo sur mon fil FaceBook et qu'elle disparaît. Est-ce que d'autres ont le même problème? FINALEMENT, quelques heures plus tard, la publication est apparue dans le fil. L'auraient-ils vérifiée ?

  • @dbaudet29
    @dbaudet29 3 роки тому +2

    Très intéressante réflexion, par contre, sur la conclusion, attention à alerter sur le fait que cela n'incite pas à encourager à la société de "service" telle qu'elle est encouragée dans de nombreux domaines, c'est à dire une obsolescence programmée logicielle ou matérielle compensée par la mise en place d'un abonnement de service.
    Le cas : On se fout du matos, on le renouvelle sans cesse pour aller plus vite à l'évolution suivante.
    Car on est alors engagé dans une compétition du meilleur service ou bien dans une multiplication des services qui ne répondent même plus à un besoin réel de l'économie ou des utilisateurs. Pour moi la 5G, à cause de ces usages, peut devenir un exemple de ce phénomène, car dans le principe, je ne suis pas contre la technologie, mais je suis contre l'usage évident que nous allons en faire, c'est à dire augmenter multiplier les services (inutiles ou secondaires) et donc la consommation, mais vos exemples sur le passé marchent très bien aussi.
    L'évolution des 150 dernières années n'a pas vraiment changé de modèle, on a juste fait évoluer les termes, la complexité et habillé un peu le problème.
    Autrement dit je suis d'accord pour la partie qui analyse que la revalorisation du produit ou du service rendu est un contre-levier pertinent et majeur contre la décroissance, mais pas sur la nomenclature de remplacer le "produit" lave linge par un "service" de lavage. On peut mutualiser un lave linge certes en le partageant, mais il faut déjà commencer par le rendre de nouveau réparable et reprivilégier sa longévité...
    Ceci passe à mon sens par des lois pour éviter les biais de l'économie réelle actuelle, où les objectifs de la société qui fournit le service d'une part et celle qui produit le produit rendant possible le service d'autre part, divergent. Il faut peut être interdire ce découplage entre production de produit et location de service de ce produit, mettre en place des contre pouvoirs à la production du tout et n'importe quoi... bien sur, on compenserait systématiquement par une revalorisation dans un cercle vertueux du service ou du produit. À voir si la mutualisation est toujours pertinente ou si elle insensibilise certains utilisateurs à un usage respectueux des produits partagés... c'est un vaste débat supplémentaire sur comment et quand faire de la mutualisation et sur quoi en priorité, même si vos exemples sont super sur ce sujet.
    Bref merci pour cette vidéo.
    (@dafidepoemes sur instagram, je publie un recueil de poésie gratuit sur l'écologie et les problèmes sociaux, de 150 poèmes, nul doute que cette vidéo va m'inspirer quelque chose)

    • @Aikidjam
      @Aikidjam 3 роки тому

      Un point très important en effet : "On peut mutualiser un lave linge certes en le partageant, mais il faut déjà commencer par le rendre de nouveau réparable et reprivilégier sa longévité."
      En fait, si les sociétés se convertissent de vendeurs en loueurs, elles auraient tout intérêt alors à créer des machinent plus durables, pour que leur location soit plus rentable et qu'elles aient le moins de retour et de réparation à faire dans leur logistique ... ce qui du coup influencerait les producteurs de facto.
      Par contre, pour aider l'émergence des ces services de location/mutualisation, il faudrait que la législation soit mise à jour de manière à interdire la possession aux particuliers d'articles dont ils non't qu'un usage très rare dans l'année (une perceuse, une scie circulaire sont bcp moins nécessaires à avoir en permanence qu'un lave linge ou un téléphone)
      Il faudrait alors avoir un justificatif du nombre d'heures d'utilisation (hebdo/mensuelle/annuelle) du dit objet pour avoir le droit de l'acquérir .. sinon => service de location (privé ou public)

    • @dbaudet29
      @dbaudet29 3 роки тому

      ​@@Aikidjam Oui, enfin, dans les faits de tels service deviendraient des niches, qui dit niches dit probable monopole et donc la notion de " elles auraient tout intérêt alors à créer des machinent plus durables, pour que leur location soit plus rentable et qu'elles aient le moins de retour et de réparation à faire dans leur logistique" est totalement subjective s'ils peuvent fixer les prix librement. Sans parler de la consommation d'eau ou d'électricité si on parle d'un lave linge.
      Ces sociétés de services existent déjà dans beaucoup de domaine et les sociétés qui leurs fournissent du matériel sont souvent découplées pour de multiples raisons. Tant qu'il n'y a a pas de loi, il n'y a aucune obligation de durabilité, la concurrence ou même la rentabilité ne sont pas seules capables de répondre à cette exigence...
      Car une des exigences d'un monopole sur une niche est de rendre la concurrence non intéressante et la mise en place d'une concurrence a un coup qui s'amortit sur la durée. Les seuls points de rupture de cette règle sont souvent la fiabilité ou l'innovation: une machine qui repasserait le linge et le plierait, puis ensuite un drone qui collecterait et rapporterait le linge...
      Bref l'innovation est infinie, mais ces évolutions ont pour coût le remplacement du matériel...
      Par exemple une machine à hublot n'est pas très pratique pour automatiser le lavage, un système d'ouverture mécanique non plus... donc il faut légiférer sur la durée du matériel mais aussi sur l'innovation absurde (tout ce que je viens de décrire ne doit pas voir le jour, sinon, nous dépenserions encore plus d'énergie), pourtant un service privé évoluerait surement ainsi pour préserver son monopole.
      A choisir je préfère commencer par laisser la possession et donner une obligation de durée de vie(c'est très facile en augmentant d'un facteur deux ou 4 la durée de garantie obligatoire) et de consommation.
      Ensuite on peut réfléchir à la mutualisation, mais les contraintes spatiales sont nombreuses et variées, les règles sont donc nombreuses alors que la durée matériel d'usage normal de la machine est assez universelle. Les abus spécifiques des utilisateurs ne représentant pas la norme surtout si il y a risque de rupture de garantie.
      Dans un endroit isolé, la mutualisation va être complexe à mettre en place.
      Mon argument au final c'est de dire que la notion de "service" ne résout rien à part si elle sort du marché... bien sur que la mutualisation cherchera toujours à économiser les couts, si il n'y a aucune idéologie marketing ou système d'enrichissement et de concurrence biaisé derrière, en revanche, dés lors qu'il y a un marché et une sorte de monopole ou de bipole, l'offre et la demande ne sont plus en autoéquilibre (cf travaux de Kenneth Arrow dans les années 70), les coûts énergétiques ou matériels ne tendent pas forcément vers la décroissance... De plus, produire moins cher pour une société de service ne revient pas à produire plus écologique, même si le service et la production étaient liés.
      Légiférer pour interdire la possession individuelle déporte la responsabilité sur l'entreprise et dans les faits des services qui polluent et qu'on ne peut pas forcément acquérir individuellement ou en tout cas pas aisément, nous en avons déjà. si on légifère sur la possession individuelle sans tenir compte de la diversité des contraintes, on concentre la population sur les villes, ce qui est à mon sens un soucis, si on légifère sur la possession individuelle en donnant des spécificités locales, il va falloir contrôler le respect de ces règles... et là ça devient assez complexe / dangereux.
      J'accorde avec vous que légiférer de toute les manières possibles sur le produit et les usages est l'objectif, mais le plus efficace dans un premier temps me semble de légiférer sur le produit. Ensuite, on peut subventionner les usages partagés plutôt que de légiférer dessus par l'interdiction de possession individuel, mais c'est à étudier. On peut aussi taxer certains produit pour en réduire l'acquisition. L'interdire est beaucoup plus complexe.

  • @xaviercriel2995
    @xaviercriel2995 2 роки тому

    Interressante approche Cédric! je me demande comment ceci peut intégrer les aspet de croissance des pays en développement.

  • @mariellemarce911
    @mariellemarce911 Рік тому

    GES = (GES / Ener) × (Ener/valeurs d’échange) x (valeurs d'échange/valeurs d'usage) x (valeurs d’usage/Pop) × Pop

  • @horacedupont
    @horacedupont 2 роки тому

    C'est lumineux, même pour les "Monsieur-tout-le-monde" tels que moi.

  • @danbert7634
    @danbert7634 Рік тому

    Mmmh, il me semble qu’il y a des centaines de boucles de rétroactions positives. Conny Stephen, glaciologiste estimait la décharge annuelle du Groenland à 350 milliards de tonnes métriques. Le déséquilibre de la température planétaire est incontestable et augmente graduellement.

  • @danbert7634
    @danbert7634 Рік тому

    Le premier gaz à effet de serre est la vapeur d’eau, semble-t-il…

  • @Anchang30
    @Anchang30 3 роки тому

    Attention avec Roddier et cette troisième loi de la thermodynamique (que je ne retrouve pas formulé de cette façon). Il se base sur le principe de puissance maximale qui ne fait pas consensus, et son livre ne fait pas office de référence scientifique (car non publié dans une revue de paire à paire). Alfred Lotka, qui a pourtant émis ce principe, a plus tard démontré l'inverse (voir plus bas).
    Les êtres vivants en tant qu'individus ne maximisent pas la puissance, ils l'optimisent par le contrôle de l'information (cybernétique), comme la température, la nourriture absorbée, la vitesse de marche, la production de protéines.
    Au niveau des population, les équations proie-prédateurs de Lotka-Volterra (soumises à conditions à posteriori) et les équilibres écosystémiques montrent également une limite dans cette fameuse observation de maximisation.
    Roddier n'évoque que partiellement l'information alors qu'elle a un rôle capital dans l'organisation des systèmes complexes, ce qui explique pourquoi il passe à côté d’éléments primordiaux dans la biologie et les systèmes plus grands construits autour d'elle. Ne pas évoquer la cybernétique en analysant les systèmes complexes revient à oublier de parler de la thermodynamique pour décrire la révolution industrielle.

  • @emmanuelmarchand-joubert3438
    @emmanuelmarchand-joubert3438 3 роки тому +3

    Il va falloir que je re-ecoute ça au calme et pas en faisant la vaisselle ! 😅

  • @thierryguelff4766
    @thierryguelff4766 Рік тому

    Bref l'équation de Kaya a du sens ou pas. On peut donc lui faire dire ce qu'on veut. Pas très scientifique tout ça.