HÔPITAL À LA DÉRIVE, PATIENTS EN DANGER
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- Опубліковано 6 лип 2024
- Après plus de deux ans d’enquête, nous en arrivons à la conclusion que l’hôpital public est à la dérive.
Nos témoins sont des grands professeurs de médecine ou des praticiens hospitaliers ; tous ont été maltraités par leur hiérarchie, mis au placard, humiliés, brisés psychologiquement parce qu’ils ont osé dénoncer les dysfonctionnements graves ayant eu un impact sur leurs patients.
En agissant ainsi, l’hôpital se prive de compétences et de personnels très engagés dans leur travail, et en bout de chaîne, c’est le patient qui en souffre.
Plusieurs facteurs sont responsables de ce constat, la loi sur les 35 heures qui a épuisé toutes les catégories de personnels soignants, la T2A (tarification à l’activité) qui impose aux médecins de passer plus de temps sur l’administratif que sur les soins, la loi HPST de 2009 - dite Loi Bachelot - qui a donné tous les pouvoirs aux gestionnaires dont les objectifs essentiellement financiers ont pour conséquence un fonctionnement de l’hôpital public semblable à celui d’une entreprise.
Des stratégies économiques menées au détriment du corps médical. Et pour finir en 2016, les GHT (Groupement Hospitalier de Territoire) qui ont pour but de « mieux soigner à moindre coût »
Ces objectifs purement financiers, destinés à maintenir à flot les établissements, ont des conséquences parfois dramatiques sur la prise en charge des patients. C’est ce que nous allons démontrer au travers de plusieurs enquêtes menées dans différents établissements en France.
Les intervenants sont les médecins, les patients, les directeurs d’établissements et les différents ministres de la santé, mais aussi des économistes, responsables des ressources humaines, avocats, psychiatres, chercheurs, etc… Ils nous aideront à comprendre ces mécanismes qui ont pour conséquences à la fois la souffrance des soignants, l’élévation du risque d’erreur médicale, perte de transmission de compétences et mise en danger des patients dans les hôpitaux concernés.
Au delà de ce constat accablant, c’est l’avenir de l’hôpital public, qui a longtemps fait la fierté de la France, qui est en jeu.
FORMATS
Une enquête de 12 minutes sur chaque établissement.
Bernard Nicolas est journaliste, réalisateur de documentaires d’investigation et a réalisé plus de 40 films.
Caroline Chaumet est la fondatrice du site Passeur d’Alertes, média web dédié aux lanceurs d’alerte.
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![[Témoignage] La dépression : ce long chemin depuis mon retour](/img/n.gif)
merci et encore merci. non assistance à personne en danger. puisque le harcèlement conduit au suicide.marie France Hitigoyen (psychiatre) initiatrice de la loi sur le harcèlement moral pourrait rejoindre le mouvement ainsi qu'Eric alt magistrat.votre vidéo est courte et efficace. bravo. les enfants espèrent en nous. à bientôt.
Merci pour votre votre initiative que je soutiens de tout coeur.
Bravo et merci pour cette initiative !
Les Familles de victimes de France Télécom ont plaidé la non assistance à personne en danger, mais il s'agit véritablement de Harcèlement ayant entraîné la mort sans intention de la donner... homicide involontaire.
et les soignants dans tout ça?
Bonjour, tous les soignants sont concernés évidemment. L'accent est mis sur les médecins pour démontrer que toute la hiérarchie souffre, quel que soit le niveau hiérarchique.
c'est pas si évident qu'il s'agisse d'une "accentuation" de la situation. En effet, un lien collaboratif qui relie le monde des médecins du monde des soignants. Ne serait-ce que la quasi absence des sciences sociales et humaines du cursus de formation des médecins. Non la souffrance n'est pas la même quel que soit le niveau hiérarchique.
Cf Emile Durkheim.
Bonjour, je n'ai pas dit que la souffrance était identique, mais que la pression et la souffrance au travail existent quel que soit le niveau hiérarchique. Pas sur 100% des personnels non plus.
Passeur d'Alertes, justement, cette pression est beaucoup mieux «encaissée» par la corporation médicale du fait de sa position hiérarchique vis à vis du personnel de soins. (C'est l'équivalent des ouvriers...)
Seulement, personne n'en parle! Et l'opinion ne voit que des médecins.
De toute façon, ce que je veux dire, c'est que votre reportage ne vaudra pas plus que ceux fait auparavant, car le sujet parle encore une fois, des médecins (une élite qui souffre) pendant les petites gens continue de mourrir en silence.
D'ailleurs, où sont les reportages sur le malaise des Paramédicaux ?
Qui a couvert les actions de blocage, des mouvements infirmiers malgré la loi du service minimum, PERSONNE.
Et ce que vous avouez là, c'est que ce n'est pas prêt de changer... je vous souhaite de ne pas avoir un proche qui tombe malade le 30 janvier...