Pygmée Blues, la condition actuelle d'un peuple méconnu - Documentaire
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- Опубліковано 28 вер 2024
- Alors que se tient à Saint-Malo, du 18 au 20 mai, le festival Etonnants Voyageurs, Renaud Barret et Florent de La Tullaye invitent à un émouvant périple à travers la République démocratique du Congo. Suivant Wengi et Soyi, un couple de Pygmées, leur film lève le voile sur la culture de leur peuple opprimé.
« L’armée m’a pris dans ma forêt en 1971, c’est comme ça que j’ai quitté mon village. […] Dans tous les pays, on faisait tout le temps la guerre, et puis on est arrivés à Kinshasa. Faire le soldat, c’est un boulot débile, alors j’ai déserté et je suis resté à Kinshasa. J’ai dû me débrouiller seul et j’ai voulu aider les autres Pygmées, tous ceux qui galéraient en ville. » Lorsque, en 2008, Renaud Barret et Florent de La Tullaye font la connaissance de Wengi Loponia Bilongi, le musicien milite depuis des années pour la reconnaissance des droits des Pygmées. Chassés de leurs villages par la déforestation ou par la misère, les hommes et les femmes du « peuple de la forêt » sont nombreux à échouer dans les bidonvilles de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). « Un Pygmée n’a absolument aucun droit par rapport à un Bantou (l’ethnie majoritaire en RDC, ndlr), se désole Soyi, la femme qui partage depuis dix ans la vie de Wengi. Entre eux et nous, poursuit-elle, il y a une inégalité ancestrale : les Pygmées sont toujours leurs esclaves, ceux qui font les basses besognes. » Après s’être battu, en vain, pour créer une coopérative gérée par les siens, Wengi, fatigué, est prêt à baisser les bras : « Il est temps pour nous de rentrer au village pour travailler notre terre, lâche-t-il, amer. Là-bas, il n’y a pas de matériel, pas d’outils ; quand on en aura réuni assez, on rentrera chez nous. » Son retour au village, Wengi est d’accord pour qu’il devienne un film. Quand il décide, en 2010, de quitter la ville, il rappelle les deux réalisateurs. Il est déjà trop tard. Son état de santé s’est brutalement dégradé et, sans argent pour se soigner, Wengi succombe à une tuberculose qui n’a jamais été traitée. Son dernier rêve, c’est sa compagne Soyi qui va le réaliser pour lui. C’est elle qui rapportera au fils que Wengi n’a pas connu la statuette confiée autrefois par son père.
Un voyage au bout de l’enfer…
Déroulant le fil de sa vie, Soyi confie, la gorge serrée : « Quand on m’a envoyée à Kinshasa, j’étais vraiment contente. Ce que je voulais, c’était quitter ma jungle et découvrir la ville, mais la vie a tout de suite été difficile ici. J’habitais chez un maître bantou, un oncle éloigné. Il voulait que je fasse le trottoir et tout cela m’était très pénible… Je suis restée longtemps à son service, j’étais sa bonne à tout faire. Sa femme et lui ne me payaient jamais, ils ne me donnaient rien à manger. J’ai supporté parce que je n’avais nulle part où aller. Quand j’ai rencontré Wengi, il avait déjà son orchestre et il m’a dit : "Rejoins notre groupe.” C’est comme ça que je suis venue vivre chez lui. » En mémoire de l’homme qu’elle a aimé, elle prend place à bord d’une improbable barge assurant le transport de marchandises pour un éprouvant périple de 800 kilomètres sur le fleuve Congo. Après vingt jours de navigation, le navire accoste à Mbandaka, la capitale de la province de l’Equateur. Reste encore 180 kilomètres de piste, à bord d’un taxi-brousse brinquebalant, puis une quarantaine d’autres à vélo sur de mauvais chemins en pleine forêt équatoriale. Approchant du terme de son équipée, la voilà qui décide de faire un détour par son propre village natal. Elle n’y est pas retournée depuis douze ans. Après des retrouvailles pleines d’émotions avec sa sœur et sa grand-mère vient le temps des larmes quand son frère lui fait le récit de l’assassinat de leur mère. « Elle est morte d’une façon vraiment atroce, s’insurge-t-elle. Les meurtres de Pygmées sont monnaie courante ici, c’est presque normal : ils n’ont aucune possibilité de se défendre… » Trente-cinq jours après avoir quitté Kinshasa, Soyi arrive enfin au village natal de Wengi. Elle va pouvoir remettre au fils les maigres effets de son père disparu : une photo, des radios de ses poumons, la petite statue aussi…
DOCUMENTAIRE
DURÉE 52’
AUTEURS RENAUD BARRET, FLORENT DE LA TULLAYE ET CUBAIN KABEYA
RÉALISATION RENAUD BARRET ET FLORENT DE LA TULLAYE
PRODUCTION JADE PRODUCTIONS / LA BELLE KINOISE / COMMUNE IMAGE MÉDIA, AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISIONS
ANNÉE 2012
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En tout cas félicitations à ces documentaristes. Il y a des faits réels et non fictifs. La personne qui devrait vous introduire à sa compagne a répondu son âme, vous avez eu la chance de le rencontrer et vous dire ceux auquel il s'est battu pour son peuple, Je suis congolais et je suis fier de ce peuple en voie de disparition. Je travaille un film sur ce peuple !! Merci pour l'inspiration
Repose en paix WENGUI Brave Fils de la Terre 🙏🏿🌹
Beau reportage qui immortalise un grand leader pygmée. Dommage qu'il meure quand il se prépare à aller retrouver son peuple pour le mobiliser autour de son projet de coopérative pygmée.
L'essentiel était peut_ être pour lui de transmettre publiquement la statue de l'ancêtre Isambo aux anciens, et de laisser des images de ses derniers instants. Grand merci aux journalistes français sui l'ont filmé. Cette video est un hommage posthume, et peut servir à la création dune Foundation Wengui Loponia Bilongui.
Nous sommes des batois depuis que le monde existe nous vivons dans le malheur personne nous a jamais aider ici-bas mais ont vie avec espoir heureusement qu’il nous reste l’espoir. Est-ce que notre sort intéresse quelqu’un sur cette terre ? Que ça soit en France où en Amérique où n’importe où dans le monde nous sommes un grand peuple ont viens même étudier mais les gens servent de nous et s’en vont et à l’arrivée rien n’échange pour nous.
Je suis trop ému de regarder et connaître ce peuple. Un grand pensé à cette brave femme #SEYI elle n’a jamais mis pied à l’école mais les valeurs humaines qu’elle as mérite d’être soulignée ça montre les potentiels qu’à l’Afrique. Merci encore une fois #Seyi béni soit tu🙏🏾🙌🏽❤️💛💚
Repose en paix #Wengui entre les mains du tout-puissant🙌🏽
Mon dieu !
Je pleure, impuissant.
Je voudrais hurler.
Que puis je faire ?
Je me bats pour vivre ici à Paris.
Gagner des clopinettes qui sont un luxe.
Je partage « Pygmées Blues »
Je me sens meurtri.
Abasourdi par le silence, le cynisme.
Ici nous déprimons, nous nous serons les coudes comme nous pouvons.
La moquerie, le cynisme, les dialogues sourds : voilà comme mon monde se débarrasse du désordre qu’il crée.
la vie est faite d'imprévu. Bravo au travail extraordinaire des journalistes qui ont suivis cette famille émouvante.
Et nous nous plaignons de nos petits bobos !! excellent film qui nous permet de voir l'indifférence humaine. merci
Votre courage m’animera toujours...
j'ai vu ce reportage la 1ère fois au festival Etonnants Voyageurs et i l ma marqué à jamais.
Wengi dieux ta pas donné les moyen financière mes genereux et brave femme congolaise j'ai les larmes qui coule.
Vraiment attristant! ! il mérite une aide où on leurs laisse vivre en paix!
Peut-être qu'un jour je créerai une fondation pour honorer ta mémoire et réaliser ton magnifique projet, Wengui: la FONDATION WENGUI LOPONIA ILEMBE...Autre beau rêve? une coopérative au moins... Mais ce qu'il faut c'est un organisme national à fonds autonomes pour la protection, l'intégration et l'accompagnement des pygmées...dans chaque pays forestier d'Afrique centrale, au Cameroun, au Congo, en Centrafrique.
BRAVOOOOOOO OOOMERCI
"salaire moyen " est de 20$. pendant l'ancien chef de l'état de ce pays touche 657.000 par mois😲☹️😭!!!
magnifique documentaire. Encore bravo à Vous!!
magnifique documentaire
Just great
Les enfants de la forêt ♡♥
"Chaque arbre de la foret porte l'ame d'un pygmée mort." Dixit Wengui Loponia Bilongui, premier intellectuel pygmee? Pygmee Batoua du Congo RD. En 1998, il rencontre sa compagne Sohi à Kinshasa.
oh triste pour les pygmes.que Dieu les aide.
c est pas dieu qui les aidera , c est toi , c est moi , c est nous . Si faut attendre le bon dieu pour que ce peuple ne disparaisse pas , ils sont mal barrés ..
+captain olibar vrai!
Je viens de voir ce filme et suis très triste, je ne possède quassi rien, un camion, une guitare et une voitures maintenant cassé . Mais je voudrai simplement être millionnaire, pour vous donner le tous et pour pas de mensonge une mini parti pour moi pour m'acheter une ptit terre pour mes vieu jour.... Mais VOUS êtes les racine de notre humanité et si l'argent peu vous apporter la paix, tout en gardant ce que vous représenté,, vos contume et racine , vous êtes les père et mêre de nos nation réunis.. je lance un appel si je suis millionnaire je vous donne le quassi tous. comment l'homme riche peu til voir ça en ne fessant... Pas d adjectif représentant.... Mon apel est lancé
C'Est idiot qu'entre nous on fait des classe comme ca. Apres tous ce qu'on subit? pourtant les pygmées sont impressionnants. Jamais je les considérais comme des sous-homme
Menteuse, tu considérais supposition dnc tu n'es pas calé ds tn éthique
C sa qui me rend triste c noir qui accuse les blancs tout le temps la c les blancs qui on dit aux bantou de réduire les pygmées en esclavage nn
Oui REPOSE EN PAIX, Grand homme...RIP...les hommes ne t'oublieront pas...et j'espère que tes frères pygmées, bantu ou blancs réaliseront un jour ton projet en plus grand: des dizaines de coopératives agricoles et commerciales gérées par les pygmées, pour les pygmées.
J ai bien aimer ce documentaire... 👏 au réalisateur. DRC my country❤ mais ça fait mal au coeur de voir tt ça. C'est vraiment dommage...
J’ai bcp aimé... soyi une femme courageuse
de vrais peuples qui sont même l'incarnation du passé de l'humanité toute race et culture confondue. ceux qui contribuent à leur perte sont des lâches.
Une histoire humaine comme tant d autre
Merci au réalisateur de ce documentaire Que DIEU garde le peuple pygmée et protège la foret et préservé les arbres de l exploitation des hommes blancs.cela doit être trop beau à voir cette belle jungle...
La modernité n'est pas une route elle est un piege où l'homme c'est perdu ....
Les bantous ne sont pas une tribu, mais un peuple. Journaliste médiocre.
ONE DAY CONGO WILL RISE !
Soutenons nous nos frères et sœurs pygmées pour l'amour de notre Dieu 🙏
Tu es aussi pygmee?
Merci beaucoup
un guide spirituel pour le Mali...si le coeur vous en dit...welcome!
Waw
très intéressant et bien filmé.