Vidéo super intéressante merci ! Plus de détails sur la première diapo que l'intervenant passe un peu vite je pense : On veux 300 kg d'azote par hectare(300 UN) On a 40 kg d'azote par Tonne(1000kg) de matière organique des sols(MOS) (La MOS contient 4% d'azote) Pour obtenir 300kg d'azote(N) on a donc besoin de 300/40 = 7.5 T de MOS. Pour obtenir 300kg d'azote par hectare et par an grâce à la minéralisation de la MOS on a donc besoin de : 7.5/(2/100) = 375 T de MOS par hectare (avec une minéralisation à 2%). Sachant que 1ha contient 4500T de Sol sec sur 30 cm il faut un taux de MOS de 375/4500 = 0.083 soit 8.3% de MOS Il y a d'ailleurs une erreur sur la diapo, ce n'est pas 375 kg de MOS/4500T mais 375T de MOS/4500T.
Bonjour, je suis dans le désert au Mexique, ici pas de BRF dispo, donc j´utilise un gros paillage, et pour mon compost j´utilise le fumier de mes chevaux. Comme ici il fait tres chaud le paillage est tres épais (autours de 20cm) donc j´ai peur d´avoir une faim d´azote. Pour une telle couche de paille combien de fumier devrais-je ajouter? Merci d´avance pour votre réponse!
Pas de vers de terre dans un désert, ce n'est pas le même fonctionnement écosystémique. Vous avez, j'imagine, des termites pour décomposer, mais ça modifie probablement les calculs. Avez-vous trouvez des réponses en un an ?
@@ghislain9338 merci de votre reponse. J'ai quand même réussi à importer des lombrics qui font bien leur travail. Besucoup de cloportes aussi. Les thermites je pense font aussi leur boulot. La paille se decompose en environ 1 an et j'en rajoute tous les 6 à 8 mois environ. Le processus est long et je pense avoir eu des faims d'azote mais avec le temps ça se corrige
Dans ton pays , tu as le soleil et il rigole pas. L'idée chez toi est d'optimiser l'eau pour faire pousser n'importe quoi (les arbres savent faire). Vous le faites depuis "toujours". Si tu arrives à faire pousser en limitant le soleil au sol, tu gagnes de l'eau. Par contre , ne vole pas trop ton sol des résultats. Tu pourrais massacrer ta "pompe energétique", car tes arbres vivent en grande paries sur leur dechets. Pense que tu déplaces des choses et que ce que tu mets à un endroit, tu le perds à l'autre, faut pas être trop gourmand. Si tu intensifies trop le légume en pompant grave le brf , tu tueras doucement ailleurs sans le voir, puis bye bye tes légumes plus tard.
pas compris l'explication 8'00-->8'30 pour arriver à 10-20%.Aussi je n'ai pas compris le "On arrive à produire avec l'agroforesterie à peu près 0.7 la surface comme si c'était une fôret" ni le "si je mets le paramètre 0.7 sur 70% jtrouve 20%"
Merci beaucoup pour cette présentation. Est-ce que vous avez une idée de la capacité de la paille (par rapport au BRF) à capter l'azote du fumier en fonction de l'épaisseur qu'on met ? Est-ce qu'on peut raisonner en équivalent matière sèche ? Merci !
je pense qu'il ne faut pas trop forcer avec la sciure qui est extrêmement carbonée et qui risque de créer des faims d'azote. Bois mort et écorce ça va.
pis tu le trouve où ton " BRF " gros malin ... en calquant des doigts ? bonjour le transfert de fertilité ! sans parler du coût de production en additionnant l'achat sur site, le broyage , le transport et l'épandange ! surtout dans un contexte de forte augmentation du prix de l'énergie. l'agriculture, c'est du concret et pas du rêve.
minute 20' on a 2/3 de notre fertilisation d'immobilisé à cause du brf.Donc si on veut fournir 200UN il faut fournir 600UN. "Dans une tonne de fumier y'a une tonne d'azote mais il est pas toujours disponible,une partie va devenir de l'humus aussi.Donc je vais faire en sorte d'avoir 600U dispo la 1ere année cad 40% de l'apport de fumier soit 2kg/T" Je n'ai pas bien compris. L'immobilisation de la fertilisation par le sol prend 66%,donc on en met 3fois plus:ok Mais ensuite c'est quoi cette histoire de disponibilité,est-ce que cela correspond à l'immobilisation de la fertilisation ou est-ce autre chose?D'ou sort le 40%?(100-66?) Ensuite pas compris comment on sait/calcul qu'il faut mettre 500m3/ha de fumier avec les 500m3 /ha de brf? Comment obtient-on les nbr 15T humus de fumier et 37T humus brf? merci d'avance
1 cm de BRF est la dose d'équilibre qui mènera à 8% d'humus après quelques décénies. Donc dès la première année on commence un apport qui apporte en moyenne 1 cm de BRF/an. Je propose d'apporter tous les 3 ans 3 cm de BRF sur 1/3 de la surface cultivée. Selon le modèle de henin dupuis, il y a un coeficient iso-humique qui transforme la matière organique fraîche en matière organique des sols. Ce coeficient varie en fonction de la matière. Pour un couvert végétal c'est 5%, pour le BRF c'est 50%. Donc 50% du carbone présent dans le 1 cm de BRF devient de la MOS (Matière Organique des Sols). Ceci augmente chaque année la quantité totale de MOS dans le sol. Or, selon Hennin Dupuis, il y a un deuxième coefficient qui joue : le coefficient de minéralisation. Ce coefficient dépend de la température, il est de 2% en conditions tempérées. Donc 2% du stock total de MOS est brûlé chaque année, or ce stock augmente du fait de l'apport de BRF. A un moement, peut-être dans 20 ans, la quatité entrente d'humus formé s'équilibre avec la quantité sortante d'humus minéralisé. C'est à ce moment qu'on atteint l'équilibre de 8% qui sera stable tant qu'on apporte en moyenne 1 cm de BRF/an.
On est d'accord ! Si on suit vos données (100 de BRF m3 = 1 cm de BRF, et 1m3=75kg de MOS/humus) et les coefficients traditionnels, pour augmenter de 6 % la matière organique et donc passer de 2% à 8%, il faudrait bien 36 ans à raison de 1 cm par an. Calcul : différence entre la MOS de 4500 t de sol à 8% de MOS et la MOS d'un sol à 2% de MOS = 360 t - 90 t = 270 t. puis 270 t / 7,5 t (soit pour 100 m3 de BRF/hct) = 36 cm.
Merci pour la vidéo. L'intérêt du compostage est aussi d'éliminer une partie des semences comprises dans le fumier, ainsi que de probables agents pathogènes... Quid avec votre méthode?
Le compostage est toujours utile lorsqu'il faut hygiéniser ou uniformiser un substrat stable, finalement pour gérer les déchets. Par contre, faire reposer la fertilisation organique uniquement sur le composte ne marche pas cr il faut beaucouops trop de matières et de travail. Le compost est utile mais pas la panacée.
Bref, si on considère que la moyenne des sols français est de 2%, pour monter de 6% et arriver à 8% de MOS, il faudrait ajouter 36 cm de BRF par hectare ! On va le chercher où ????
La solution à long terme est l'agroforesterie, à court terme il faut denssifier le maïllage de haies et récupérer tous les déchets verts qu'on peut trouver.
@@benoitnoel7076 Oui, on est d'accord sur le long terme ! Mais pour le court moyen terme, il y a un problème d'import/export de matière organique à l'échelle d'un territoire, qui n'est pas assez évoqué à mon goût dans les vidéos de Konrad Schreiber. Car l'expérience des 20 t de paille par hect en maraîchage sol vivant, qui permettent rapidement de restaurer la MOS, et donc l'auto-fertilité des sols, c'est très bien, mais on déshabille en carbone Pierre (les champs de céréales) pour habiller Paul (les surfaces en maraîchage) ! C'est encore possible en maraîchage, puisque le rapport entre les surfaces céréalières et celles de maraîchage est élevé. On peut donc "piquer" de la paille sans trop de conséquence pour la MOS des champs céréaliers. Mais pour restaurer RAPIDEMENT la fertilité des champs céréaliers eux-mêmes, je ne vois pas comment, ça semble mathématiquement impossible, même en forçant la machine à photosynthèse sur le modèle de K. Schreiber, en laissant les pailles au sol auxquelles on ajouterait le BRF des haies et taillis alentour.
@@vincentrigoulet8500 Il faut évidement une stratégie gloable et une déclinaison temporelle de cette stratégie. D'abord la paille n'est pas la réponse à tout. Le meilleur moyen de fixer massivement du carbone dans un format idéal pour nourrir la vie du sol c'est l'arbre. Si on veut s'en sortir il faudra remettre l'agriculture à l'endroit et ça passe aussi par oser aborder le problème de l'élevage. 20 millions d'ha pris sur la forêt amazonienne essentiellement sont cultivés hors europe pour nourrir notre bétail et ça ne suffit pas, il faut en plus les cultures fouragères et surtout entre 50 et 60% des céréales produites sur le sol européen. L'élevage est à lui seul responsable de 15 à 30% des GES selon la façon dont on le calcule. Bref, réduire l'élevage à ce qu'on peut nourrir par nos herbages + quelques cultures fouragères est la sagesse et diminue considérablement la pression sur l'environnement + libère énormément de place pour une quantité de calories alimentaires consommées par les humains identique. Cette place libérée doit être occupée par des arbres associés aux cultures et aux herbages. Avec 15 à 20 % de la SAU on peut aboutir à des agroécosystème durables et stables dans ces conditions. Entre temps, pour démarrer, on peut se fournir en bois broyé chez les gestionaires de déchets : mettre le BRF frais directement dans le sol permet de produire 2 fois plus de MOS que lorsque l'on passe par le compostage (d'abord ne penssez vous pas qu'il nous faut éviter de gaspiller ce que l'on a ?). Si besoin est on peut planter des haies productives de biomasse jusque dans les champs, j'ai d'éveloppé un concept de tailis linéaire 4 rangs qui s'intercalle comme de l'agroforesterie et qui devient productif après disons 5-7 ans. L'agriculture c'est le temps long, il y a surtout les mentalités et les verouillages à changer, 7 ans c'est demain. Je tiens à ajouter que je dimenssionne des systèmes de production en maraîchage qui peuvent devenir autonome à tous les niveaux, sans engrais ni aucun lien avec l'élevage, mais pour démarrer ces systèmes, en fonction de la situation de départ, il peut être utile d'apporter des matières organiques de l'extérieur et des engrais au début.
@@benoitnoel7076 Je suis 100% d'accord avec vous. C'est une vision globale, à l'échelle d'un pays, qui mérite d'être développée. S'attaquer à la place de l'élevage, en termes de volume, c'est un peu briser un tabou. D'ailleurs la plupart des vidéos/formations de Ver de Production vont plutôt dans le sens contraire. Elles ont tendance à nous faire "croire" qu'en optimisant les itinéraire techniques, avec des couverts permanents et des cultures associées de plantes à haute production de carbone et de légumineuses à haute production d'azote, on va pouvoir continuer comme avant (en terme de production laitière et de viande) tout en régénérant nos sols, pour arriver rapidement à l'auto-fertilité...
Ils avaient dit qu'un système de maraîchage ne peut être entretenu qu'avec une surface extensive à côté. Il faut environ 3ha extensifs pour 1ha de maraîchage.
J'ai du mal à comprendre, ou mal compris. Mais son brf, enfaîte c'est du bois broyé /déchiqueté, pas véritablement du bois RAMEAL (pousse de l'année) fragmenté c'est ça ?
Oui je crois que maintenant quand on dis BRF on veux dire broyat. D’après M. Bourdarias, à la base le BRF se produit au Canada, en coupant les rameau de l'année en période de gel pour qu'ils soient chargé en sucres antigel produit par l'arbre dans la sève. Ces sucres nourrissent directement la vie du sol et je crois que tu n'as jamais de faim d'azote avec ce produit. En France c'est plutôt de la branche broyé classique à fort taux C/N qui provoque des faim d'azote comme il explique bien dans cette vidéo.
Lorsque l'on broie une branche, le bois est quasi sec comparé à sa capacité d'absorption d'eau, il va ensuite se gorger d'eau si le tas est laissé dehors, avec la pluie. Les premiers essais canadiens comprenaient du lisier en complément , ça a très bien marché (Guay, Lachance, Lapointe), ensuite les études canadiennes sérieuses ont toujours constaté la faim d'azote. Par la suite, un discours "commercial" s'est développé qui nie la faim d'azote ou son importance. Selon cette vision on répand du BRF et c'est magique, tout ceque pousse, tout se régénère. Si ça ne marche pas (et évidement ça ne marche pas), c'est parceque soi-disant le BRF n'est pas casher, ce ne sont pas des fines branches de feuillus, coupée après la chutte des feuilles et incorporées sans attendre. J'ai une autre théorie, si ça ne marche pas c'est parcequ'on a pas géré l'azote.
@@benoitnoel7076 au final est ce que vous confirmez les recommandations des puristes qui prescrivent uniquement les fines branches ? Comme vous le savez certainement, il est pratiquement impossible de disposer d'une quantité suffisante en utilisant uniquement cette matière "noble". Dans votre présentation est ce que le BRF inclus également le broyat des branches ? Une dernière question : dans ma région les feuillus disponibles sont tous à feuilles permanentes (hiver doux). Puis je utilisé le broyat des branches de ces arbres : olivier, carobier, pistachier, figuier, chêne liège... Merci.
@@benoitnoel7076 Bonjour, c'est bien une théorie mais il faut pouvoir l'étayer. Donc trouver des partenariats, des appuis. Vulgariser. Je dois dire que votre présentation est assez brouillonne à mon sens. On sent que le sujet passionne. Et c'est vrai que c'est passionnant ! Mais les formules sont hasardeuses ("on s'en fout", "0,7×70=20%", etc etc). Ça cause du tort au sujet.
Aïe aïe ça va pas du tout les chiffres et calculs. Tout est faussé ! À 1:26, erreur, non pas 375 kg, mais 375 t de MOS pour 4500 t de sol par hectare ! À 6:28, si 1 m3 de BRF donne 75 kg de MOS, alors il en faut : 375 t / 75 kg = 5 000 m3, et non pas 100 m3 comme écrit ! Et si 1 cm de BRF par hct = 100 m3, alors il en faut... 50 cm pour obtenir 375 tonnes de MOS. Ça change tout ! Difficile de comprendre comment de pareilles erreurs ont pu passer....
Votre calcul est juste, il faut apporter 5000 m3, mais seulement si on part de 0% d'humus. Or on part généralement de 1-2% d'humus. Notez que un tel apport a été tenté avec succès en MSV : apport en une fois de 40 cm de BRF, soit 4000 m3. Mais ce que l'on fait en général en agriculture c'est apporter des doses plus petites de façon régulière, ces 4000 m3 seront donc apporté en, peut-être 40 ans au rithme de 100 m3/ha.an.
"Je parle pas en tonne parce qu'une tonne de BRF humide ca fait 600kg et une tonne de BRF sec ca fait 200kg", pourquoi je comprend rien a cette phrase?? Pourquoi je comprend en revanche parfaitement celle ci "Je parle pas en m3 parce qu'un m3 de BRF humide ca fait 600kg et un m3 de BRF sec ca fait 200kg"????? Je veux bien une explication :/
@Lucas.M Ouais mais du coup son propos n'a pas lieu d'etre, parce qu'effectivement, quand tu charges le brf ou autre pour l'epandre, faut parler en m3, tu peux pas mettre 30m3 sur une remorque d'un volume de 20. 'fin c'est un peu comme beaucoup de chose qu'il dit, j'ai l'impression que sous couvert d'obscur calcul dont il repete sans cesse que personne ne les comprends, il fait semblant d'avoir compris l'essence meme de ce qu'il dit alors qu'il fait que repeter ce qu'il a apprit. Si personne comprend ces calculs, c'est juste qu'ils n'ont aucun sens (cf les commentaires qui ont relevé des erreurs). Quand on voit pas son erreur en confondant m3 et tonne, quand on fait des erreurs de calcul dont il ressort au final que les resultats ne sont pas du tout du meme ordre de grandeur etc... a la fin, ca veut juste dire qu'on est une buse et qu'on ferai mieux de se taire. Un facteur, ne serait ce que 10 dans ses calculs, c'est un facteur 10 en terme de cout et/ou de temps au final. C'est juste nimp. Et comme par hasard, toutes ces erreurs sont a son avantage... 'fin bref...
@@Interfector excellent ce commentaire, en vrai ils font trop galérer on dirait qu'ils jouent à un jeu vidéo les types "j'apporte tant de carbone j'aurais tant d'azote"....on est pas dans sim city là
bonjour, j'aimerai savoir de quoi on parle ? brf, différence entre : brf vert avec les feuille ,brf frais de bois, brf composté ? pour le fumier frais les tas de merde lessivé dans les champ (perte maxi dans le sol et dans l'air !! )ou le fumier composté sur plateforme avec fosse à purin ? Enfin pour le manque d'azote , une culture dite "dérobé" de légumineuse féveroles peut compenser les pertes remarquées dans votre apport au sol et à la plante ? Remarque votre démonstration à pour principale intérêt de poser des questions sans réponse !?! le plus flagrant vous présentez des courbes sans définir l’abscisse et l'ordonnée ? Et vos calculs difficile à comprendre ! Enfin, on ressent une masse de travail et d'équipements ! ! les photos des animaux dans la gadoue et le purin ne donne pas une qualité d'élevage ! ! Je ne vous est pas mis de pouce- ! ma remarque est que simplement votre démonstration n'est pas aboutit surtout la notion c/n la plus importante. Merci pour votre démonstration et merci de votre répons Bertrand
Vidéo super intéressante merci !
Plus de détails sur la première diapo que l'intervenant passe un peu vite je pense :
On veux 300 kg d'azote par hectare(300 UN)
On a 40 kg d'azote par Tonne(1000kg) de matière organique des sols(MOS) (La MOS contient 4% d'azote)
Pour obtenir 300kg d'azote(N) on a donc besoin de 300/40 = 7.5 T de MOS.
Pour obtenir 300kg d'azote par hectare et par an grâce à la minéralisation de la MOS on a donc besoin de :
7.5/(2/100) = 375 T de MOS par hectare (avec une minéralisation à 2%).
Sachant que 1ha contient 4500T de Sol sec sur 30 cm il faut un taux de MOS de 375/4500 = 0.083 soit 8.3% de MOS
Il y a d'ailleurs une erreur sur la diapo, ce n'est pas 375 kg de MOS/4500T mais 375T de MOS/4500T.
Bonjour, je suis dans le désert au Mexique, ici pas de BRF dispo, donc j´utilise un gros paillage, et pour mon compost j´utilise le fumier de mes chevaux. Comme ici il fait tres chaud le paillage est tres épais (autours de 20cm) donc j´ai peur d´avoir une faim d´azote. Pour une telle couche de paille combien de fumier devrais-je ajouter? Merci d´avance pour votre réponse!
Pas de vers de terre dans un désert, ce n'est pas le même fonctionnement écosystémique. Vous avez, j'imagine, des termites pour décomposer, mais ça modifie probablement les calculs. Avez-vous trouvez des réponses en un an ?
@@ghislain9338 merci de votre reponse. J'ai quand même réussi à importer des lombrics qui font bien leur travail. Besucoup de cloportes aussi. Les thermites je pense font aussi leur boulot. La paille se decompose en environ 1 an et j'en rajoute tous les 6 à 8 mois environ. Le processus est long et je pense avoir eu des faims d'azote mais avec le temps ça se corrige
En Algérie, nous commençons à faire du BRF avec les palmes des palmiers dattiers.
Dans ton pays , tu as le soleil et il rigole pas.
L'idée chez toi est d'optimiser l'eau pour faire pousser n'importe quoi (les arbres savent faire). Vous le faites depuis "toujours".
Si tu arrives à faire pousser en limitant le soleil au sol, tu gagnes de l'eau. Par contre , ne vole pas trop ton sol des résultats. Tu pourrais massacrer ta "pompe energétique", car tes arbres vivent en grande paries sur leur dechets.
Pense que tu déplaces des choses et que ce que tu mets à un endroit, tu le perds à l'autre, faut pas être trop gourmand.
Si tu intensifies trop le légume en pompant grave le brf , tu tueras doucement ailleurs sans le voir, puis bye bye tes légumes plus tard.
@@abinadvd en utilisant les palmes vous n avez pas dermites lejdadhamady@gmail.com
pas compris l'explication 8'00-->8'30 pour arriver à 10-20%.Aussi je n'ai pas compris le "On arrive à produire avec l'agroforesterie à peu près 0.7 la surface comme si c'était une fôret"
ni le "si je mets le paramètre 0.7 sur 70% jtrouve 20%"
Merci pour l'information..
très intéressant mais on reste sur notre faim à la fin :/
Merci beaucoup pour cette présentation. Est-ce que vous avez une idée de la capacité de la paille (par rapport au BRF) à capter l'azote du fumier en fonction de l'épaisseur qu'on met ? Est-ce qu'on peut raisonner en équivalent matière sèche ? Merci !
Très intéressant...
Bonjour
A défaut de brf peut on à la place mettre des déchets de bois mort, écorces, sciure ?
je pense qu'il ne faut pas trop forcer avec la sciure qui est extrêmement carbonée et qui risque de créer des faims d'azote. Bois mort et écorce ça va.
pis tu le trouve où ton " BRF " gros malin ... en calquant des doigts ?
bonjour le transfert de fertilité ! sans parler du coût de production en additionnant l'achat sur site, le broyage , le transport et l'épandange ! surtout dans un contexte de forte augmentation du prix de l'énergie.
l'agriculture, c'est du concret et pas du rêve.
minute 20'
on a 2/3 de notre fertilisation d'immobilisé à cause du brf.Donc si on veut fournir 200UN il faut fournir 600UN.
"Dans une tonne de fumier y'a une tonne d'azote mais il est pas toujours disponible,une partie va devenir de l'humus aussi.Donc je vais faire en sorte d'avoir 600U dispo la 1ere année cad 40% de l'apport de fumier soit 2kg/T"
Je n'ai pas bien compris.
L'immobilisation de la fertilisation par le sol prend 66%,donc on en met 3fois plus:ok
Mais ensuite c'est quoi cette histoire de disponibilité,est-ce que cela correspond à l'immobilisation de la fertilisation ou est-ce autre chose?D'ou sort le 40%?(100-66?)
Ensuite pas compris comment on sait/calcul qu'il faut mettre 500m3/ha de fumier avec les 500m3 /ha de brf?
Comment obtient-on les nbr 15T humus de fumier et 37T humus brf?
merci d'avance
enfin des calculs clairs et bien illustrés.... bravo !!! et la fin ??
Je crois qu'elle a été coupée au montge...
1 cm , c'est la dose d'entretien quand on a déjà 8% de MOS (humus donc) dans le sol.
1 cm de BRF est la dose d'équilibre qui mènera à 8% d'humus après quelques décénies. Donc dès la première année on commence un apport qui apporte en moyenne 1 cm de BRF/an. Je propose d'apporter tous les 3 ans 3 cm de BRF sur 1/3 de la surface cultivée. Selon le modèle de henin dupuis, il y a un coeficient iso-humique qui transforme la matière organique fraîche en matière organique des sols. Ce coeficient varie en fonction de la matière. Pour un couvert végétal c'est 5%, pour le BRF c'est 50%. Donc 50% du carbone présent dans le 1 cm de BRF devient de la MOS (Matière Organique des Sols). Ceci augmente chaque année la quantité totale de MOS dans le sol. Or, selon Hennin Dupuis, il y a un deuxième coefficient qui joue : le coefficient de minéralisation. Ce coefficient dépend de la température, il est de 2% en conditions tempérées. Donc 2% du stock total de MOS est brûlé chaque année, or ce stock augmente du fait de l'apport de BRF. A un moement, peut-être dans 20 ans, la quatité entrente d'humus formé s'équilibre avec la quantité sortante d'humus minéralisé. C'est à ce moment qu'on atteint l'équilibre de 8% qui sera stable tant qu'on apporte en moyenne 1 cm de BRF/an.
On est d'accord ! Si on suit vos données (100 de BRF m3 = 1 cm de BRF, et 1m3=75kg de MOS/humus) et les coefficients traditionnels, pour augmenter de 6 % la matière organique et donc passer de 2% à 8%, il faudrait bien 36 ans à raison de 1 cm par an. Calcul : différence entre la MOS de 4500 t de sol à 8% de MOS et la MOS d'un sol à 2% de MOS = 360 t - 90 t = 270 t. puis 270 t / 7,5 t (soit pour 100 m3 de BRF/hct) = 36 cm.
@@benoitnoel7076 36 ans en partant de 2%. Calcul dans le post en dessous ;-)
Peut on semer de l engrais vert et mettre du brf apres.?
Merci pour la vidéo. L'intérêt du compostage est aussi d'éliminer une partie des semences comprises dans le fumier, ainsi que de probables agents pathogènes... Quid avec votre méthode?
Le compostage est toujours utile lorsqu'il faut hygiéniser ou uniformiser un substrat stable, finalement pour gérer les déchets. Par contre, faire reposer la fertilisation organique uniquement sur le composte ne marche pas cr il faut beaucouops trop de matières et de travail. Le compost est utile mais pas la panacée.
Ici il s'agit de BRF et non pas de fumier.
Quand on regarde la vidéo, les images ou shemas n'apparaissent pas. Merci
Merci
Bref, si on considère que la moyenne des sols français est de 2%, pour monter de 6% et arriver à 8% de MOS, il faudrait ajouter 36 cm de BRF par hectare ! On va le chercher où ????
La solution à long terme est l'agroforesterie, à court terme il faut denssifier le maïllage de haies et récupérer tous les déchets verts qu'on peut trouver.
@@benoitnoel7076 Oui, on est d'accord sur le long terme ! Mais pour le court moyen terme, il y a un problème d'import/export de matière organique à l'échelle d'un territoire, qui n'est pas assez évoqué à mon goût dans les vidéos de Konrad Schreiber. Car l'expérience des 20 t de paille par hect en maraîchage sol vivant, qui permettent rapidement de restaurer la MOS, et donc l'auto-fertilité des sols, c'est très bien, mais on déshabille en carbone Pierre (les champs de céréales) pour habiller Paul (les surfaces en maraîchage) ! C'est encore possible en maraîchage, puisque le rapport entre les surfaces céréalières et celles de maraîchage est élevé. On peut donc "piquer" de la paille sans trop de conséquence pour la MOS des champs céréaliers. Mais pour restaurer RAPIDEMENT la fertilité des champs céréaliers eux-mêmes, je ne vois pas comment, ça semble mathématiquement impossible, même en forçant la machine à photosynthèse sur le modèle de K. Schreiber, en laissant les pailles au sol auxquelles on ajouterait le BRF des haies et taillis alentour.
@@vincentrigoulet8500 Il faut évidement une stratégie gloable et une déclinaison temporelle de cette stratégie. D'abord la paille n'est pas la réponse à tout. Le meilleur moyen de fixer massivement du carbone dans un format idéal pour nourrir la vie du sol c'est l'arbre. Si on veut s'en sortir il faudra remettre l'agriculture à l'endroit et ça passe aussi par oser aborder le problème de l'élevage. 20 millions d'ha pris sur la forêt amazonienne essentiellement sont cultivés hors europe pour nourrir notre bétail et ça ne suffit pas, il faut en plus les cultures fouragères et surtout entre 50 et 60% des céréales produites sur le sol européen. L'élevage est à lui seul responsable de 15 à 30% des GES selon la façon dont on le calcule. Bref, réduire l'élevage à ce qu'on peut nourrir par nos herbages + quelques cultures fouragères est la sagesse et diminue considérablement la pression sur l'environnement + libère énormément de place pour une quantité de calories alimentaires consommées par les humains identique. Cette place libérée doit être occupée par des arbres associés aux cultures et aux herbages. Avec 15 à 20 % de la SAU on peut aboutir à des agroécosystème durables et stables dans ces conditions. Entre temps, pour démarrer, on peut se fournir en bois broyé chez les gestionaires de déchets : mettre le BRF frais directement dans le sol permet de produire 2 fois plus de MOS que lorsque l'on passe par le compostage (d'abord ne penssez vous pas qu'il nous faut éviter de gaspiller ce que l'on a ?). Si besoin est on peut planter des haies productives de biomasse jusque dans les champs, j'ai d'éveloppé un concept de tailis linéaire 4 rangs qui s'intercalle comme de l'agroforesterie et qui devient productif après disons 5-7 ans. L'agriculture c'est le temps long, il y a surtout les mentalités et les verouillages à changer, 7 ans c'est demain. Je tiens à ajouter que je dimenssionne des systèmes de production en maraîchage qui peuvent devenir autonome à tous les niveaux, sans engrais ni aucun lien avec l'élevage, mais pour démarrer ces systèmes, en fonction de la situation de départ, il peut être utile d'apporter des matières organiques de l'extérieur et des engrais au début.
@@benoitnoel7076 Je suis 100% d'accord avec vous. C'est une vision globale, à l'échelle d'un pays, qui mérite d'être développée. S'attaquer à la place de l'élevage, en termes de volume, c'est un peu briser un tabou. D'ailleurs la plupart des vidéos/formations de Ver de Production vont plutôt dans le sens contraire. Elles ont tendance à nous faire "croire" qu'en optimisant les itinéraire techniques, avec des couverts permanents et des cultures associées de plantes à haute production de carbone et de légumineuses à haute production d'azote, on va pouvoir continuer comme avant (en terme de production laitière et de viande) tout en régénérant nos sols, pour arriver rapidement à l'auto-fertilité...
Ils avaient dit qu'un système de maraîchage ne peut être entretenu qu'avec une surface extensive à côté. Il faut environ 3ha extensifs pour 1ha de maraîchage.
J'ai du mal à comprendre, ou mal compris. Mais son brf, enfaîte c'est du bois broyé /déchiqueté, pas véritablement du bois RAMEAL (pousse de l'année) fragmenté c'est ça ?
Oui je crois que maintenant quand on dis BRF on veux dire broyat. D’après M. Bourdarias, à la base le BRF se produit au Canada, en coupant les rameau de l'année en période de gel pour qu'ils soient chargé en sucres antigel produit par l'arbre dans la sève. Ces sucres nourrissent directement la vie du sol et je crois que tu n'as jamais de faim d'azote avec ce produit. En France c'est plutôt de la branche broyé classique à fort taux C/N qui provoque des faim d'azote comme il explique bien dans cette vidéo.
oui une tonne de brf sec c'est plus du brf
Lorsque l'on broie une branche, le bois est quasi sec comparé à sa capacité d'absorption d'eau, il va ensuite se gorger d'eau si le tas est laissé dehors, avec la pluie. Les premiers essais canadiens comprenaient du lisier en complément , ça a très bien marché (Guay, Lachance, Lapointe), ensuite les études canadiennes sérieuses ont toujours constaté la faim d'azote. Par la suite, un discours "commercial" s'est développé qui nie la faim d'azote ou son importance. Selon cette vision on répand du BRF et c'est magique, tout ceque pousse, tout se régénère. Si ça ne marche pas (et évidement ça ne marche pas), c'est parceque soi-disant le BRF n'est pas casher, ce ne sont pas des fines branches de feuillus, coupée après la chutte des feuilles et incorporées sans attendre. J'ai une autre théorie, si ça ne marche pas c'est parcequ'on a pas géré l'azote.
@@benoitnoel7076 au final est ce que vous confirmez les recommandations des puristes qui prescrivent uniquement les fines branches ? Comme vous le savez certainement, il est pratiquement impossible de disposer d'une quantité suffisante en utilisant uniquement cette matière "noble". Dans votre présentation est ce que le BRF inclus également le broyat des branches ? Une dernière question : dans ma région les feuillus disponibles sont tous à feuilles permanentes (hiver doux). Puis je utilisé le broyat des branches de ces arbres : olivier, carobier, pistachier, figuier, chêne liège... Merci.
@@benoitnoel7076 Bonjour, c'est bien une théorie mais il faut pouvoir l'étayer. Donc trouver des partenariats, des appuis. Vulgariser. Je dois dire que votre présentation est assez brouillonne à mon sens. On sent que le sujet passionne. Et c'est vrai que c'est passionnant ! Mais les formules sont hasardeuses ("on s'en fout", "0,7×70=20%", etc etc). Ça cause du tort au sujet.
Aïe aïe ça va pas du tout les chiffres et calculs. Tout est faussé ! À 1:26, erreur, non pas 375 kg, mais 375 t de MOS pour 4500 t de sol par hectare ! À 6:28, si 1 m3 de BRF donne 75 kg de MOS, alors il en faut : 375 t / 75 kg = 5 000 m3, et non pas 100 m3 comme écrit ! Et si 1 cm de BRF par hct = 100 m3, alors il en faut... 50 cm pour obtenir 375 tonnes de MOS. Ça change tout ! Difficile de comprendre comment de pareilles erreurs ont pu passer....
Votre calcul est juste, il faut apporter 5000 m3, mais seulement si on part de 0% d'humus. Or on part généralement de 1-2% d'humus. Notez que un tel apport a été tenté avec succès en MSV : apport en une fois de 40 cm de BRF, soit 4000 m3. Mais ce que l'on fait en général en agriculture c'est apporter des doses plus petites de façon régulière, ces 4000 m3 seront donc apporté en, peut-être 40 ans au rithme de 100 m3/ha.an.
"Je parle pas en tonne parce qu'une tonne de BRF humide ca fait 600kg et une tonne de BRF sec ca fait 200kg", pourquoi je comprend rien a cette phrase??
Pourquoi je comprend en revanche parfaitement celle ci
"Je parle pas en m3 parce qu'un m3 de BRF humide ca fait 600kg et un m3 de BRF sec ca fait 200kg"?????
Je veux bien une explication :/
@Lucas.M Ouais mais du coup son propos n'a pas lieu d'etre, parce qu'effectivement, quand tu charges le brf ou autre pour l'epandre, faut parler en m3, tu peux pas mettre 30m3 sur une remorque d'un volume de 20.
'fin c'est un peu comme beaucoup de chose qu'il dit, j'ai l'impression que sous couvert d'obscur calcul dont il repete sans cesse que personne ne les comprends, il fait semblant d'avoir compris l'essence meme de ce qu'il dit alors qu'il fait que repeter ce qu'il a apprit. Si personne comprend ces calculs, c'est juste qu'ils n'ont aucun sens (cf les commentaires qui ont relevé des erreurs).
Quand on voit pas son erreur en confondant m3 et tonne, quand on fait des erreurs de calcul dont il ressort au final que les resultats ne sont pas du tout du meme ordre de grandeur etc... a la fin, ca veut juste dire qu'on est une buse et qu'on ferai mieux de se taire. Un facteur, ne serait ce que 10 dans ses calculs, c'est un facteur 10 en terme de cout et/ou de temps au final. C'est juste nimp.
Et comme par hasard, toutes ces erreurs sont a son avantage...
'fin bref...
@@Interfector excellent ce commentaire, en vrai ils font trop galérer on dirait qu'ils jouent à un jeu vidéo les types "j'apporte tant de carbone j'aurais tant d'azote"....on est pas dans sim city là
bonjour, j'aimerai savoir de quoi on parle ? brf, différence entre : brf vert avec les feuille ,brf frais de bois, brf composté ? pour le fumier frais les tas de merde lessivé dans les champ (perte maxi dans le sol et dans l'air !! )ou le fumier composté sur plateforme avec fosse à purin ?
Enfin pour le manque d'azote , une culture dite "dérobé" de légumineuse féveroles peut compenser les pertes remarquées dans votre apport au sol et à la plante ?
Remarque votre démonstration à pour principale intérêt de poser des questions sans réponse !?! le plus flagrant vous présentez des courbes sans définir l’abscisse et l'ordonnée ? Et vos calculs difficile à comprendre ! Enfin, on ressent une masse de travail et d'équipements ! ! les photos des animaux dans la gadoue et le purin ne donne pas une qualité d'élevage ! ! Je ne vous est pas mis de pouce- ! ma remarque est que simplement votre démonstration n'est pas aboutit surtout la notion c/n la plus importante. Merci pour votre démonstration et merci de votre répons Bertrand