Merci pour ta vidéo, je suis IPA PCS et travaille en MSP et les retours des patients et des médecins sont bons malgré les difficultés de l’implantation de notre nouveau métier
Du coup ça en est où cette histoire car cetait d’un flou total… Quel est la difference de salaire Net avec IDE ? Quels sont les nouveaux actes légiférés que les IPA peuvent pratiquer? Merci
@@fatimabouabca6878 J'ai bossé au Canada, 2 ans de diplôme, je gagnais 3200€ net. Après c'est pas le même système mais en France on a un sérieux problème de mentalité. On ne valorise pas du tout le paramédical. Et les Nurse Practitioners je te laisse imaginer. Ils sont à 60$ de l'heure fin de carrière. Ça me fait doucement sourire l'introduction des IPA en France... Mais je souhaite de tout cœur que ça soit valorisé pour les confrères/consœurs à sa juste valeur.
Je connais beaucoup d'IDE et de kinés qui ont largement le niveau théorique et pratique pour être prescripteurs dans leur domaine d'exercice et qui le prouvent chaque jour. La création du métier d'IPA est donc une excellente chose. Comme d'habitude, le Conseil de l'Ordre est encore une fois corporatiste avec un train de retard. Mais sur le terrain, pas mal de Chefs de Service et de PH (hormis quelques sectaires) sont déjà favorables à l'autonomisation la plus large possible des IDE, qui est un facteur de progrès tant pour les professionnels que pour les patients
Salut Jéremy ! Tu as dis que la formation IPA pouvait se faire juste après le diplôme IDE, et donc que les 3 ans d'expérience pouvaient se faire après... J'aimerai un peu plus d'éclaircissement, je n'avais vu cette info nulle part ! Et ça m'intéresse ! Merci pour ta réponse ! :)
Super vidéo ! Je suis actuellement étudiante infirmière et cette spécialité m'intéresse grandement. Est-ce possible d'exercer en tant IPA en libéral ? Qu'elle est le salaire moyen d'un IPA actuellement ? Merci par avance. A bientôt ! 👍
Je vais vous répondre en tant que patient et suis très réservé quant aux raisons du développement du métier d'IPA. Que les infirmiers souhaitent développer des compétences et devenir IPA en soit, je trouve cela très bien pour les patients. Par contre, j'ai peur que les pouvoirs publics utilisent les IPA comme substrat à la pénurie de médecins, notamment généralistes. Oui au développement des IPA mais à condition d'augmenter le nombre de médecins, et avec 1 maintien du pouvoir de prescription aux médecins pour les maladies chroniques non stabilisées. Sinon, on court à la catastrophe et la situation actuelle à l'hôpital est liée à la pénurie médicale en grande partie
Je doute fortement que vous soyez un patient je pense que vous êtes médecin. En réalité vous ne serez jamais content. Vous vous plaignez d'avoir trop de patient trop de travail pas de moyen. Donc là vous donnez votre travail aux infirmières et vous méritez votre sort le métier de médecin va disparaître vous serez remplacé par des machines et des infirmières. On est pas mieux soigné par un médecin qui n'a pas le temps. Une infirmière à une conscience professionnelle et une formation donc elle ne prendre aucun risque Vous vous êtes tiré une balle dans le pied. Voilà mon avis
Merci pour cette vidéo. Je me pose la question de faire cette spécialisation dans quelques années. Après à voir quelle sera la place des IPA à l'hôpital et les grilles de salaire aussi...Je crois que ces dernières ne sont pas bien définies.
Salut j'adore tes vidéos!! Est ce tu pourrais faire une vidéo concernant les IPA urgences. Je suis infirmière aux urgences, diplômé seulement depuis 1ans et demi et ce type d'évolution de carrière pourrait me plaire dans les prochaines années à venir
Coucou Jérémy, merci pour tes très chouettes vidéos ! Je suis étudiant IADE, et je peine un peu à comprendre le débat entre les IADEs et les IPAs en ce moment, qu'en penses tu ? A mon niveau je trouve leurs compétences complémentaires, mais peut être que je loupe quelque chose ! Bien à toi
Oui ça râle un peu du côté des IADE, mais je pense que c'est surtout par rapport à la spécialité urgences. Parce qu'il se peut que les IPA aillent dans les SMUR. Mais d'un autre côté les IADE (pas tous) boudent le pré hospitalier. Sinon je vois pas trop où il y a débat dans le sens où un IPA en PCS va faire des choses qui n'ont rien à voir avec un IADE. Il y a aussi un débat sur le statut IADE comme reconnu en tant que "pratique avancée". J'espère que ça a pu t'éclairer un peu sur le sujet.
La question que je me pose c'est pourquoi ? Pourquoi cette nouvelle profession. Rien sur le net pour expliquer la création de cette profession hormis : améliorer la PEC des patients. OK mais en quoi ? Et pourquoi était-elle insuffisante ? En quoi cela va t-elle l'améliorer ?
Simplement pcq il existe un fossé bien trop grand entre le médecin qui fait 10ans d'études et l'infirmier qui en fait 3. Il fallait un juste milieu et le voilà
Bonjour, voila je suis étudiant en communication marketing en deuxième année et je me demande si je pourrai attaquer médecine sans recommencer depuis la première année. Bien à vous
Pour ta propre sécurité et celle de futurs patients il vaut mieux recommencer à zéro et suivre un parcours normal pour devenir un professionnel de santé.On s’oriente vers une société dans laquelle les patients vont de plus en plus porter plainte devant la justice
@@deniselufuta8007 Ça va, on est pas en Amérique du Nord faut pas déconner. Dans tous les cas c'est impossible. Il n'y a pas de passerelle pour sa voie.
Lolilol, elles se tapent plus de formation, se tapent les mêmes galeres que les médecins. Mais pour un salaire d’infirmier. Cette inclination naturelle des IDEs à se faire couillonner me laisse toujours et encore tres dubitatif…
"plus de formation".. les médecins font entre 10 et 12 ans d'études/formation, 2 concours de sélection, entre 50 et 120h/semaine pendant leur internat.. ne soyez pas de mauvaise fois non plus.
J’espère que beaucoup d’infirmièr/es opteront pour la spécialisation. C’est vrai que les personnes atteintes de maladies mentales ont besoin d’équipes bien formées pour savoir comment les prendre en charge. Trop d’infirmiers sont dans le jugement où arrivent à aggraver la souffrance de personnes rien qu’avec des paroles dites « anodines ». Comment devrait se sentir un patient qui n’est pas compris par le corps médical ? Trop de violences sont faites dans ce domaine.
Étonnant quand même que des IDE avec un surplus de formation équivalent a peine a la moitié de l'externat puissent obtenir le droit de prescrire quasiment l'intégralité des examens que peuvent prescrire des médecins qui font 10 ans d'études. C'est bien beau de prescrire une bio de debrouillage mais encore faut il savoir l'analyser ensuite. Si les médecins sont vent debout contre cette évolution c'est aussi parcequ'ils commencent déjà à se voir adresser des patients avec une bio totalement inadapté prescrite par l'IPA qui panique en voyant les anomalies et qui veut passer la main. Les 2 ans de formation supplémentaires ne rattraperont pas la différence énorme de bagage théorique et d'expérience pratique qui différencie le médecin de l'infirmier et ne lui permettront certainement pas de justifier de ses nouvelles compétences. On verra bien le résultat sur le long terme...
Alors je rappelle déjà qu’un IPA doit exercer trois ans en tant qu’infirmier avant d’exercer en tant qu’IPA donc y’a un master 2 + 3 d’expérience. Je pense que tu seras d’accord avec moi pour dire qu’il ne faut pas 9 ans (8 si t’enlève la P1 qui ne sert à rien pour les MG et pour la plupart des spé) pour prescrire certains médicaments et bios. Après toute profession fait des erreurs il ne faut pas faire de généralité, dans le corps médical il y a des beaux incompétents aussi :)
Il faut quand même rappeler que dans ce master 2, seules deux années sont effectivement consacrées à une pratique plus proche du domaine médicale, les trois années restantes étant consacrées à l'apprentissage du métier infirmier, étude qui n'a que peu en commun avec celle d'un futur praticien. Les trois années de pratique infirmière qui suivent sont aussi très éloignées des années d'exercice que font les internes en médecine. Un médecin quant à lui à bien une dizaine d'années entièrement consacrées à la médecine, à la sémiologie, à la demarche clinique et au soin médical. Ça n'est pas par dogmatisme que je dis ça, ni par fierté corporatiste, toute solution qui permettrait de dégager du temps médicale m'intéresse au plus haut point. Et ce ne sont pas des éléments de langage un peu creux qui vantent les mérites des IPA comme "une solution pérenne pour une prise en charge optimale des patients" qui vont lever des inquiétudes que je pense légitimes. En effet, il faut bien se rendre compte du lien étroit qui unit les différentes spécialités en médecine et ce d'autant plus que ce dispositif d'IPA a vocation à concerner des patients avec maladie chronique qui, pour une grande partie d'entre eux, sont comorbides. A n'y pas faire attention ou à n'y pas être suffisamment formé, il y a vite lieu de passer à côté de subtilités sémiologiques importantes, de prescrire des examens complémentaires inutiles entraînant un surcoût pour la société, de méconnaître les implications que peuvent avoir différentes pathologies les unes sur les autres, de mettre en danger les patients en prescrivant des traitements interagissant dangereusement avec d'autres, sans que cela ne puisse être prévenu par une connaissance assez poussée des différentes spécialités médicales desquelles ces pathologies sont l'objet. Ce que je veux dire c'est que l'exercice de la médecine est une culture, quelque chose de globale et qu'il ne faut pas en avoir une image compartimentée en spécialités hermétiques. Toute la difficulté résidant dans le fait qu'il faille à la fois maîtriser l'ensemble et à la fois être suffisamment érudit dans le détail. Aussi je doute que deux années puisse répondre à ces exigences et ce d'autant plus qu'il s'agira de traiter des patients chroniques, faussement simples de prise en charge. Ce sont évidemment uniquement des réflexions que je peux avoir a priori et j'espère de tout coeur que ces "erreurs" que vous mettez en lumière ne sont pas, en fait, un manque de qualification.
@@lesminutesdejeremy oui mais dans le médical quand tu fais une erreur tu engage ta responsabilité et tu assumes... les IPA seront sous la responsabilité d'un médecin non ? :)
@@oledob Il n'y a pas que les années d'études mais aussi les deux expériences de terrain. C'est la même chose pour les spécialités existantes déjà actuellement
Bonjour, je suis étudiant en médecine en externat et j’avoue que la création du métier d’IPA ne me plaît pas non plus .. Je m’explique, je ne considère absolument pas les infirmiers comme des sous médecins ou comme étant inférieurs au médecin, puisque ce n’est pas le même métier ! les deux sont complémentaires, je serai incapable de faire ce métier avec la formation que j’ai. Le problème étant que les IPA vont empiéter sur le domaine d’exercice des médecins et ainsi devenir “ces sous-médecins” tant non voulues. Ainsi c’est la que des conflits vont se produire justement, il est sûre que certains futur IPA avec leurs connaissances en plus iront à l’encontre de certaines décisions médicales, seront en désaccord avec des médecins et feront ainsi un dépassement de fonctions, c’est une dérive certaine ! Et le problème il est là ! Alors je comprends le mécontentement des médecins la dessus et il faut arrêter de dire qu’ils sont corporatiste patati patata, ils ont juste totalement raison. Pareil pour les autres métiers paramédicaux il ne faut pas voir en cela une infériorité au médical, ce n’est juste pas le même métier. Et l’avancé des droits de ces métiers ne doit pas rogner sur le domaine de compétence des médecins puisque celui des médecins n’est pas le même que celui des métiers paramédicaux, et il ne doit pas rogner non plus sur eux ! (Par exemple je ne me vois pas contester une devisons d’un kine car je n’ai pas les meme connaissances que lui sur son domaines de compétence et il est le maître en la matière). Par contre je suis pour le fait de donner plus de liberté aux paramédicaux mais dans leur domaines d’expertise.
Bonjour, je suis moi même IPA et je vous assure louis que je travaille en bonne intelligence avec mes médecins … de plus selon les arrêtés et la loi le médecin reste maître des orientations thérapeutiques et diagnostic … nous travaillons ensemble de manière pluridisciplinaire et les médecins avec qui je travaillent sont ravis de notre collaboration.
Ça se passe très bien aux USA et Canada depuis des décennies... Étrange dis donc... Il y a un gros travail pour faire évoluer les mœurs, et ouvrir les esprits visiblement. Bon courage aux premiers IPA...
Bonjour, il y a plusieurs problèmes dans ton raisonnement. Déjà, pour commencer, que mets-tu derrière "domaine d'exercice des médecins" ? Car les médecins ne sont pas plus légitimes que d'autres de donner leurs avis ou prendre des décisions dans un domaine particulier. La réalité est que la France fonctionne de façon médico-centrée, et que les gens, y compris les étudiants en médecine, sont placés en position haute, celle de "sages", de personnes qui "savent tout" ; si bien que la médecine s'empare de tous les champs du soin, et pose les médecins d'office en décideurs. Force est de constater que c'est pourtant faux, d'où la multiplicité des professions de santé : infirmier, psychologue, orthophoniste, kiné, ostéopathe, et j'en passe. Que faire des compétences de ces personnes, si c'est pour leur dire systématiquement qu'ils "rognent" le sacro-saint domaine médical ? Peut-être que le problème est justement une question de point de vue : quelles sont les limites de ce qui incombe absolument et exclusivement à un médecin ? Les IPA ne sortent pas de nulle part, et ne sont pas charlatans non plus. Pour être IPA, il faut avoir fait 3 années d'étude d'infirmier, exercé ensuite 3 ans, puis 2 années d'études supplémentaires. Ce qui signifie qu'au minimum, il faut 8 ans pour devenir IPA. Pendant ces années de formation et de travail, l'étudiant, puis le professionnel, a plus que le temps de se forger un bagage de connaissances théoriques et pratiques pour exercer des fonctions de façon intelligente, responsable et sécurisée. Dommage de les voir comme des personnes qui, comme tu le dis, vont "faire un dépassement de fonctions" de façon "certaine". La réalité, tu peux me croire, est bien loin de cela, les IDE et les IPA connaissent parfaitement les limites de leurs compétences et ne les outrepassent pas. Et il arrive chaque jour que des infirmiers soient en désaccord avec les médecins, et tu sais quoi ? Ils n'ont pas toujours tort... certains médecins savent le reconnaître, et d'autre sont trop fiers pour cela. C'est un peu triste (et agaçant) de voir que, dès l'externat, le regard médical peut être aussi méprisant, mais nous avons l'habitude. Maintenant, tu as raison de dire que l'infirmier n'est pas un sous-médecin, mais c'est dommage de le comparer directement au métier de médecin, car c'est un métier qui n'a pas grand chose à voir. L'infirmier est un expert des soins infirmiers et des sciences infirmières, lesquelles sciences sont hybrides et se construisent sur la base de connaissances empiriques appartenant à différents champs scientifiques : médecine, biologie, pharmacologie, psychologie, sociologie... mais aussi sur des connaissances pratiques qui font l'objet de recherches scientifiques. Alors oui, les infirmiers sont compétents pour analyser une situation clinique et donner un avis, même s'il est différent de celui d'un médecin ; oui, l'infirmier est compétent pour réfléchir et prendre des décisions, et ce à plusieurs niveaux ; oui, l'infirmier sait ce que les mots éthique et déontologie veulent dire. Cordialement...
Il faut quand même rappeler que dans ce master 2, seules deux années sont effectivement consacrées à une pratique plus proche du domaine médicale, les trois années restantes étant consacrées à l'apprentissage du métier infirmier, étude qui n'a que peu en commun avec celle d'un futur praticien. Les trois années de pratique infirmière qui suivent sont aussi très éloignées des années d'exercice que font les internes en médecine. Un médecin quant à lui à bien une dizaine d'années entièrement consacrées à la médecine, à la sémiologie, à la demarche clinique et au soin médical. Ça n'est pas par dogmatisme que je dis ça, ni par fierté corporatiste, toute solution qui permettrait de dégager du temps médicale m'intéresse au plus haut point. Et ce ne sont pas des éléments de langage un peu creux qui vantent les mérites de l'infirmier comme "un expert des soins infirmiers et des sciences infirmières, lesquelles sciences sont hybrides et se construisent sur la base de connaissances empiriques appartenant à différents champs scientifiques : médecine, biologie, pharmacologie, psychologie, sociologie..." qui vont lever des inquiétudes que je pense légitimes. En effet, il faut bien se rendre compte du lien étroit qui unit les différentes spécialités en médecine et ce d'autant plus que ce dispositif d'IPA a vocation à concerner des patients avec maladie chronique qui, pour une grande partie d'entre eux, sont comorbides. A n'y pas faire attention ou à n'y pas être suffisamment formé, il y a vite lieu de passer à côté de subtilités sémiologiques importantes, de prescrire des examens complémentaires inutiles entraînant un surcoût pour la société, de méconnaître les implications que peuvent avoir différentes pathologies les unes sur les autres, de mettre en danger les patients en prescrivant des traitements interagissant dangereusement avec d'autres, sans que cela ne puisse être prévenu par une connaissance assez poussée des différentes spécialités médicales desquelles ces pathologies sont l'objet. Ce que je veux dire c'est que l'exercice de la médecine est une culture, quelque chose de globale et qu'il ne faut pas en avoir une image compartimentée en spécialités hermétiques. Toute la difficulté résidant dans le fait qu'il faille à la fois maîtriser l'ensemble et à la fois être suffisamment érudit dans le détail. Aussi je doute que deux années puisse répondre à ces exigences et ce d'autant plus qu'il s'agira de traiter des patients chroniques, faussement simples de prise en charge. Je suis assez d'accord avec cette interprétation qui consiste à dire qu'on est en train de faire d'un métier absolument noble, celui d'infirmier, un métier de sous-médecin. Là où avant il n'y avait pas de supériorité de qualification étant donnée la différence absolue qu'il existe entre l'expertise des sciences infirmières et celle de la médecine, on en introduit une par le seul fait qu'on confie des prérogatives similaires à des personnes inégalement qualifiées. Ce sont évidemment uniquement des réflexions que je peux avoir a priori et j'espère de tout cœur que les erreurs (qui sont déjà constatées par exemple lorsque des patients sont redirigés parce que des IPA ont prescrit des examens de débrouillage injustifiés et qu'ils ne peuvent assumer de prendre la responsabilité des anomalies trouvées) ne sont pas, en fait, un manque de qualification. Au reste, je suis absolument favorable au statut d'IPA si l'on peut m'assurer qu'il est exercer de façon collégiale et sous la supervision d'un médecin. Si même les médecins font des erreurs dans leur domaine d'expertise, il est normal de s'inquiéter que les IPA en fasse aussi dans ce même domaine d'expertise qu'est la médecine. La conjonction de médecin-IPA pourrait être me semble-t-il une bonne solution pour limiter au mieux ces erreurs et pour dégager du temps médical.
Ce "nouveau métier" s'apparente à un "glissement des tâches", et vise à créer des postes de médecins "au rabais"..... Les domaines médicaux et paramédicaux sont décidément bien malades... Par ailleurs, en 2 lignes et demie de présentation écrite, j'ai relevé 2 fautes d'orthographe... je sais, l'orthographe n'est plus à la mode, à l'image des métiers de médecin et infirmier...; précision: mon épouse et l'un de mes enfants sont infirmiers.
Ce n'est pas un glissement de tâche mais une complémentarité entre les compétences du médecin et de l'IPA. Une étude très intéressante réalisée au US dans le suivi de l'insuffisance cardiaque a démontré que les patients suivi par des IPA ( vs suivi médical conventionnel) présentaient moins d'hospitalisations et avait une qualité de vie significativement améliorée. D'autres études vont dans ce sens. Il a donc été prouvé que ce suivi n'est pas un suivi au rabais...
@@vincentpereira1699 Tout à fait, les Nurse Practitioners aux USA et Canada sont implantés depuis des décennies et ont montré un réel intérêt dans le système de santé. Je pense un minimum être légitime d'en parler ayant travaillé en Amérique du Nord. Sur ce point comme la recherche en soins infirmiers, la France est en retard. Et les paramédicaux pris à la gorge par la tutelle des médecins conservateurs au détriment d'une évolution positive du système.
Le souci est souvent de lire des commentaires de la part de personnes qui n'ont pas travaillé avec des IPA. Pour ma part, je trouve que le travail est très enrichissant et la collaboration entre médecins et infirmiers permet de développer des compétences et d'augmenter la qualité des soins, bref je pense qu'il faut travailler ensemble pour se rendre compte. J'espère ne pas avoir fait de fautes d'orthographe :)
Il n’est pas questions de « postes de médecin au rabais » puis que l’infirmier en pratique avancée n’est pas un médecin. Un élargissement de compétences pour l’infirmier, mais pas de task shifting. Rappelons également, que l’IPA travaille grâce à des protocoles d’organisation établis avec des médecins, et que le suivi des patients se fait en complémentarité avec le médecin et non pas en substitution du médecin.
Il faut quand même rappeler que dans ce master 2, seules deux années sont effectivement consacrées à une pratique plus proche du domaine médicale, les trois années restantes étant consacrées à l'apprentissage du métier infirmier, étude qui n'a que peu en commun avec celle d'un futur praticien. Les trois années de pratique infirmière qui suivent sont aussi très éloignées des années d'exercice que font les internes en médecine. Un médecin quant à lui à bien une dizaine d'années entièrement consacrées à la médecine, à la sémiologie, à la demarche clinique et au soin médical. Ça n'est pas par dogmatisme que je dis ça, ni par fierté corporatiste, toute solution qui permettrait de dégager du temps médicale m'intéresse au plus haut point. Il faut bien se rendre compte du lien étroit qui unit les différentes spécialités en médecine et ce d'autant plus que ce dispositif d'IPA a vocation à concerner des patients avec maladie chronique qui, pour une grande partie d'entre eux, sont comorbides. A n'y pas faire attention ou à n'y pas être suffisamment formé, il y a vite lieu de passer à côté de subtilités sémiologiques importantes, de prescrire des examens complémentaires inutiles entraînant un surcoût pour la société, de méconnaître les implications que peuvent avoir différentes pathologies les unes sur les autres, de mettre en danger les patients en prescrivant des traitements interagissant dangereusement avec d'autres, sans que cela ne puisse être prévenu par une connaissance assez poussée des différentes spécialités médicales desquelles ces pathologies sont l'objet. Ce que je veux dire c'est que l'exercice de la médecine est une culture, quelque chose de globale et qu'il ne faut pas en avoir une image compartimentée en spécialités hermétiques. Toute la difficulté résidant dans le fait qu'il faille à la fois maîtriser l'ensemble et à la fois être suffisamment érudit dans le détail. Aussi je doute que deux années puisse répondre à ces exigences et ce d'autant plus qu'il s'agira de traiter des patients chroniques, faussement simples de prise en charge. Je suis assez d'accord avec cette interprétation qui consiste à dire qu'on est en train de faire d'un métier absolument noble, celui d'infirmier, un métier de sous-médecin. Là où avant il n'y avait pas de supériorité de qualification étant donnée la différence absolue qu'il existe entre l'expertise des sciences infirmières et celle de la médecine, on en introduit une par le seul fait qu'on confie des prérogatives similaires à des personnes inégalement qualifiées. Ce sont évidemment uniquement des réflexions que je peux avoir a priori et j'espère de tout cœur que les erreurs (qui sont déjà constatées par exemple lorsque des patients sont redirigés parce que des IPA ont prescrit des examens de débrouillage injustifiés et qu'ils ne peuvent assumer de prendre la responsabilité des anomalies trouvées) ne sont pas, en fait, un manque de qualification. Au reste, je suis absolument favorable au statut d'IPA si l'on peut m'assurer qu'il est exercer de façon collégiale et sous la supervision d'un médecin. Si même les médecins font des erreurs dans leur domaine d'expertise, il est normal de s'inquiéter que les IPA en fasse aussi dans ce même domaine d'expertise qu'est la médecine. La conjonction de médecin-IPA pourrait être me semble-t-il une bonne solution pour limiter au mieux ces erreurs et pour dégager du temps médical.
Merci pour ta vidéo, je suis IPA PCS et travaille en MSP et les retours des patients et des médecins sont bons malgré les difficultés de l’implantation de notre nouveau métier
Du coup ça en est où cette histoire car cetait d’un flou total… Quel est la difference de salaire Net avec IDE ? Quels sont les nouveaux actes légiférés que les IPA peuvent pratiquer? Merci
@@adriadrien9145 Je crois que question salaire c'est la douille. Il vaut mieux le pratiquer au Canada ou USA.
@@maxm6086 t'a vriament raison les salaires c'est rien par rapport au lourd travail qu'on fait malheuresement
@@fatimabouabca6878 J'ai bossé au Canada, 2 ans de diplôme, je gagnais 3200€ net. Après c'est pas le même système mais en France on a un sérieux problème de mentalité. On ne valorise pas du tout le paramédical. Et les Nurse Practitioners je te laisse imaginer. Ils sont à 60$ de l'heure fin de carrière. Ça me fait doucement sourire l'introduction des IPA en France... Mais je souhaite de tout cœur que ça soit valorisé pour les confrères/consœurs à sa juste valeur.
Je connais beaucoup d'IDE et de kinés qui ont largement le niveau théorique et pratique pour être prescripteurs dans leur domaine d'exercice et qui le prouvent chaque jour. La création du métier d'IPA est donc une excellente chose. Comme d'habitude, le Conseil de l'Ordre est encore une fois corporatiste avec un train de retard. Mais sur le terrain, pas mal de Chefs de Service et de PH (hormis quelques sectaires) sont déjà favorables à l'autonomisation la plus large possible des IDE, qui est un facteur de progrès tant pour les professionnels que pour les patients
Bravo et merci pour cette vidéo je suis IPA et je la trouve claire et bien documenté
et ducoup t'en pense quoi de cette nouvelle specialisation et sinon t'es ipa en quo exact merciii
Salut Jéremy ! Tu as dis que la formation IPA pouvait se faire juste après le diplôme IDE, et donc que les 3 ans d'expérience pouvaient se faire après...
J'aimerai un peu plus d'éclaircissement, je n'avais vu cette info nulle part !
Et ça m'intéresse !
Merci pour ta réponse ! :)
Hello, super vidéo ! Notamment sur les propos de fin 😉
Ou as tu trouvé tes affiches de schémas cœur, rein derrière toi ?
Super vidéo ! Je suis actuellement étudiante infirmière et cette spécialité m'intéresse grandement. Est-ce possible d'exercer en tant IPA en libéral ? Qu'elle est le salaire moyen d'un IPA actuellement ? Merci par avance. A bientôt ! 👍
J'ai eu à mon travail une infirmière IPA installée en libéral
D'accord merci !
Est ce que tout suite après mes études en sciences infirmières,je ne peux pas avoir un master en IPA , j'attends vos réponses.
Je vais vous répondre en tant que patient et suis très réservé quant aux raisons du développement du métier d'IPA.
Que les infirmiers souhaitent développer des compétences et devenir IPA en soit, je trouve cela très bien pour les patients.
Par contre, j'ai peur que les pouvoirs publics utilisent les IPA comme substrat à la pénurie de médecins, notamment généralistes.
Oui au développement des IPA mais à condition d'augmenter le nombre de médecins, et avec 1 maintien du pouvoir de prescription aux médecins pour les maladies chroniques non stabilisées.
Sinon, on court à la catastrophe et la situation actuelle à l'hôpital est liée à la pénurie médicale en grande partie
Je doute fortement que vous soyez un patient je pense que vous êtes médecin.
En réalité vous ne serez jamais content. Vous vous plaignez d'avoir trop de patient trop de travail pas de moyen.
Donc là vous donnez votre travail aux infirmières et vous méritez votre sort le métier de médecin va disparaître vous serez remplacé par des machines et des infirmières.
On est pas mieux soigné par un médecin qui n'a pas le temps.
Une infirmière à une conscience professionnelle et une formation donc elle ne prendre aucun risque
Vous vous êtes tiré une balle dans le pied.
Voilà mon avis
Merci pour cette vidéo.
Je me pose la question de faire cette spécialisation dans quelques années.
Après à voir quelle sera la place des IPA à l'hôpital et les grilles de salaire aussi...Je crois que ces dernières ne sont pas bien définies.
S'il vous es que les infirmiers étrangers pour intégrer a cette formation ??
Salut j'adore tes vidéos!! Est ce tu pourrais faire une vidéo concernant les IPA urgences. Je suis infirmière aux urgences, diplômé seulement depuis 1ans et demi et ce type d'évolution de carrière pourrait me plaire dans les prochaines années à venir
Bonjour je suis Anderson Louis , je suis étudiant en sciences infirmières, cet métier me plaît beaucoup.
Coucou Jérémy, merci pour tes très chouettes vidéos ! Je suis étudiant IADE, et je peine un peu à comprendre le débat entre les IADEs et les IPAs en ce moment, qu'en penses tu ? A mon niveau je trouve leurs compétences complémentaires, mais peut être que je loupe quelque chose !
Bien à toi
De quel débat parles-tu ?
Oui ça râle un peu du côté des IADE, mais je pense que c'est surtout par rapport à la spécialité urgences. Parce qu'il se peut que les IPA aillent dans les SMUR. Mais d'un autre côté les IADE (pas tous) boudent le pré hospitalier. Sinon je vois pas trop où il y a débat dans le sens où un IPA en PCS va faire des choses qui n'ont rien à voir avec un IADE. Il y a aussi un débat sur le statut IADE comme reconnu en tant que "pratique avancée". J'espère que ça a pu t'éclairer un peu sur le sujet.
Je suis étudiante en infirmière et après j’aimerais faire le master IPA
La question que je me pose c'est pourquoi ? Pourquoi cette nouvelle profession. Rien sur le net pour expliquer la création de cette profession hormis : améliorer la PEC des patients. OK mais en quoi ? Et pourquoi était-elle insuffisante ? En quoi cela va t-elle l'améliorer ?
Simplement pcq il existe un fossé bien trop grand entre le médecin qui fait 10ans d'études et l'infirmier qui en fait 3. Il fallait un juste milieu et le voilà
Bonjour, voila je suis étudiant en communication marketing en deuxième année et je me demande si je pourrai attaquer médecine sans recommencer depuis la première année.
Bien à vous
ça semble peu probable, c'est des études assez différentes, à toi de voir sur parcoursup les conditions d'accès via PASS et LAS.
Pour ta propre sécurité et celle de futurs patients il vaut mieux recommencer à zéro et suivre un parcours normal pour devenir un professionnel de santé.On s’oriente vers une société dans laquelle les patients vont de plus en plus porter plainte devant la justice
@@deniselufuta8007 Ça va, on est pas en Amérique du Nord faut pas déconner. Dans tous les cas c'est impossible. Il n'y a pas de passerelle pour sa voie.
Lolilol, elles se tapent plus de formation, se tapent les mêmes galeres que les médecins. Mais pour un salaire d’infirmier. Cette inclination naturelle des IDEs à se faire couillonner me laisse toujours et encore tres dubitatif…
C’est faux, il y a une grille salariale dédiée
@@lesminutesdejeremy 180€ brut de plus. Vous méritez bien plus vu l’enjeu et le service rendu.
Il sont bien payé surtout ici en Allemagne 5000 euros et plus par mois
"plus de formation".. les médecins font entre 10 et 12 ans d'études/formation, 2 concours de sélection, entre 50 et 120h/semaine pendant leur internat.. ne soyez pas de mauvaise fois non plus.
J’espère que beaucoup d’infirmièr/es opteront pour la spécialisation. C’est vrai que les personnes atteintes de maladies mentales ont besoin d’équipes bien formées pour savoir comment les prendre en charge. Trop d’infirmiers sont dans le jugement où arrivent à aggraver la souffrance de personnes rien qu’avec des paroles dites « anodines ». Comment devrait se sentir un patient qui n’est pas compris par le corps médical ? Trop de violences sont faites dans ce domaine.
Haaaa tu dis koi ?
Étonnant quand même que des IDE avec un surplus de formation équivalent a peine a la moitié de l'externat puissent obtenir le droit de prescrire quasiment l'intégralité des examens que peuvent prescrire des médecins qui font 10 ans d'études. C'est bien beau de prescrire une bio de debrouillage mais encore faut il savoir l'analyser ensuite. Si les médecins sont vent debout contre cette évolution c'est aussi parcequ'ils commencent déjà à se voir adresser des patients avec une bio totalement inadapté prescrite par l'IPA qui panique en voyant les anomalies et qui veut passer la main. Les 2 ans de formation supplémentaires ne rattraperont pas la différence énorme de bagage théorique et d'expérience pratique qui différencie le médecin de l'infirmier et ne lui permettront certainement pas de justifier de ses nouvelles compétences.
On verra bien le résultat sur le long terme...
Alors je rappelle déjà qu’un IPA doit exercer trois ans en tant qu’infirmier avant d’exercer en tant qu’IPA donc y’a un master 2 + 3 d’expérience. Je pense que tu seras d’accord avec moi pour dire qu’il ne faut pas 9 ans (8 si t’enlève la P1 qui ne sert à rien pour les MG et pour la plupart des spé) pour prescrire certains médicaments et bios. Après toute profession fait des erreurs il ne faut pas faire de généralité, dans le corps médical il y a des beaux incompétents aussi :)
Il faut quand même rappeler que dans ce master 2, seules deux années sont effectivement consacrées à une pratique plus proche du domaine médicale, les trois années restantes étant consacrées à l'apprentissage du métier infirmier, étude qui n'a que peu en commun avec celle d'un futur praticien. Les trois années de pratique infirmière qui suivent sont aussi très éloignées des années d'exercice que font les internes en médecine. Un médecin quant à lui à bien une dizaine d'années entièrement consacrées à la médecine, à la sémiologie, à la demarche clinique et au soin médical.
Ça n'est pas par dogmatisme que je dis ça, ni par fierté corporatiste, toute solution qui permettrait de dégager du temps médicale m'intéresse au plus haut point.
Et ce ne sont pas des éléments de langage un peu creux qui vantent les mérites des IPA comme "une solution pérenne pour une prise en charge optimale des patients" qui vont lever des inquiétudes que je pense légitimes. En effet, il faut bien se rendre compte du lien étroit qui unit les différentes spécialités en médecine et ce d'autant plus que ce dispositif d'IPA a vocation à concerner des patients avec maladie chronique qui, pour une grande partie d'entre eux, sont comorbides. A n'y pas faire attention ou à n'y pas être suffisamment formé, il y a vite lieu de passer à côté de subtilités sémiologiques importantes, de prescrire des examens complémentaires inutiles entraînant un surcoût pour la société, de méconnaître les implications que peuvent avoir différentes pathologies les unes sur les autres, de mettre en danger les patients en prescrivant des traitements interagissant dangereusement avec d'autres, sans que cela ne puisse être prévenu par une connaissance assez poussée des différentes spécialités médicales desquelles ces pathologies sont l'objet.
Ce que je veux dire c'est que l'exercice de la médecine est une culture, quelque chose de globale et qu'il ne faut pas en avoir une image compartimentée en spécialités hermétiques. Toute la difficulté résidant dans le fait qu'il faille à la fois maîtriser l'ensemble et à la fois être suffisamment érudit dans le détail. Aussi je doute que deux années puisse répondre à ces exigences et ce d'autant plus qu'il s'agira de traiter des patients chroniques, faussement simples de prise en charge.
Ce sont évidemment uniquement des réflexions que je peux avoir a priori et j'espère de tout coeur que ces "erreurs" que vous mettez en lumière ne sont pas, en fait, un manque de qualification.
@@lesminutesdejeremy oui mais dans le médical quand tu fais une erreur tu engage ta responsabilité et tu assumes... les IPA seront sous la responsabilité d'un médecin non ? :)
@@oledob Il n'y a pas que les années d'études mais aussi les deux expériences de terrain. C'est la même chose pour les spécialités existantes déjà actuellement
@@nbvcxxcvbb5658 Non, les IPA seront responsables de leurs actes :)
Bonjour, je suis étudiant en médecine en externat et j’avoue que la création du métier d’IPA ne me plaît pas non plus .. Je m’explique, je ne considère absolument pas les infirmiers comme des sous médecins ou comme étant inférieurs au médecin, puisque ce n’est pas le même métier ! les deux sont complémentaires, je serai incapable de faire ce métier avec la formation que j’ai. Le problème étant que les IPA vont empiéter sur le domaine d’exercice des médecins et ainsi devenir “ces sous-médecins” tant non voulues. Ainsi c’est la que des conflits vont se produire justement, il est sûre que certains futur IPA avec leurs connaissances en plus iront à l’encontre de certaines décisions médicales, seront en désaccord avec des médecins et feront ainsi un dépassement de fonctions, c’est une dérive certaine ! Et le problème il est là ! Alors je comprends le mécontentement des médecins la dessus et il faut arrêter de dire qu’ils sont corporatiste patati patata, ils ont juste totalement raison. Pareil pour les autres métiers paramédicaux il ne faut pas voir en cela une infériorité au médical, ce n’est juste pas le même métier. Et l’avancé des droits de ces métiers ne doit pas rogner sur le domaine de compétence des médecins puisque celui des médecins n’est pas le même que celui des métiers paramédicaux, et il ne doit pas rogner non plus sur eux ! (Par exemple je ne me vois pas contester une devisons d’un kine car je n’ai pas les meme connaissances que lui sur son domaines de compétence et il est le maître en la matière). Par contre je suis pour le fait de donner plus de liberté aux paramédicaux mais dans leur domaines d’expertise.
Bonjour, je suis moi même IPA et je vous assure louis que je travaille en bonne intelligence avec mes médecins … de plus selon les arrêtés et la loi le médecin reste maître des orientations thérapeutiques et diagnostic … nous travaillons ensemble de manière pluridisciplinaire et les médecins avec qui je travaillent sont ravis de notre collaboration.
Ça se passe très bien aux USA et Canada depuis des décennies... Étrange dis donc... Il y a un gros travail pour faire évoluer les mœurs, et ouvrir les esprits visiblement. Bon courage aux premiers IPA...
Bonjour, il y a plusieurs problèmes dans ton raisonnement. Déjà, pour commencer, que mets-tu derrière "domaine d'exercice des médecins" ? Car les médecins ne sont pas plus légitimes que d'autres de donner leurs avis ou prendre des décisions dans un domaine particulier. La réalité est que la France fonctionne de façon médico-centrée, et que les gens, y compris les étudiants en médecine, sont placés en position haute, celle de "sages", de personnes qui "savent tout" ; si bien que la médecine s'empare de tous les champs du soin, et pose les médecins d'office en décideurs. Force est de constater que c'est pourtant faux, d'où la multiplicité des professions de santé : infirmier, psychologue, orthophoniste, kiné, ostéopathe, et j'en passe. Que faire des compétences de ces personnes, si c'est pour leur dire systématiquement qu'ils "rognent" le sacro-saint domaine médical ? Peut-être que le problème est justement une question de point de vue : quelles sont les limites de ce qui incombe absolument et exclusivement à un médecin ?
Les IPA ne sortent pas de nulle part, et ne sont pas charlatans non plus. Pour être IPA, il faut avoir fait 3 années d'étude d'infirmier, exercé ensuite 3 ans, puis 2 années d'études supplémentaires. Ce qui signifie qu'au minimum, il faut 8 ans pour devenir IPA. Pendant ces années de formation et de travail, l'étudiant, puis le professionnel, a plus que le temps de se forger un bagage de connaissances théoriques et pratiques pour exercer des fonctions de façon intelligente, responsable et sécurisée. Dommage de les voir comme des personnes qui, comme tu le dis, vont "faire un dépassement de fonctions" de façon "certaine". La réalité, tu peux me croire, est bien loin de cela, les IDE et les IPA connaissent parfaitement les limites de leurs compétences et ne les outrepassent pas. Et il arrive chaque jour que des infirmiers soient en désaccord avec les médecins, et tu sais quoi ? Ils n'ont pas toujours tort... certains médecins savent le reconnaître, et d'autre sont trop fiers pour cela. C'est un peu triste (et agaçant) de voir que, dès l'externat, le regard médical peut être aussi méprisant, mais nous avons l'habitude.
Maintenant, tu as raison de dire que l'infirmier n'est pas un sous-médecin, mais c'est dommage de le comparer directement au métier de médecin, car c'est un métier qui n'a pas grand chose à voir. L'infirmier est un expert des soins infirmiers et des sciences infirmières, lesquelles sciences sont hybrides et se construisent sur la base de connaissances empiriques appartenant à différents champs scientifiques : médecine, biologie, pharmacologie, psychologie, sociologie... mais aussi sur des connaissances pratiques qui font l'objet de recherches scientifiques. Alors oui, les infirmiers sont compétents pour analyser une situation clinique et donner un avis, même s'il est différent de celui d'un médecin ; oui, l'infirmier est compétent pour réfléchir et prendre des décisions, et ce à plusieurs niveaux ; oui, l'infirmier sait ce que les mots éthique et déontologie veulent dire. Cordialement...
Il faut quand même rappeler que dans ce master 2, seules deux années sont effectivement consacrées à une pratique plus proche du domaine médicale, les trois années restantes étant consacrées à l'apprentissage du métier infirmier, étude qui n'a que peu en commun avec celle d'un futur praticien. Les trois années de pratique infirmière qui suivent sont aussi très éloignées des années d'exercice que font les internes en médecine. Un médecin quant à lui à bien une dizaine d'années entièrement consacrées à la médecine, à la sémiologie, à la demarche clinique et au soin médical.
Ça n'est pas par dogmatisme que je dis ça, ni par fierté corporatiste, toute solution qui permettrait de dégager du temps médicale m'intéresse au plus haut point.
Et ce ne sont pas des éléments de langage un peu creux qui vantent les mérites de l'infirmier comme "un expert des soins infirmiers et des sciences infirmières, lesquelles sciences sont hybrides et se construisent sur la base de connaissances empiriques appartenant à différents champs scientifiques : médecine, biologie, pharmacologie, psychologie, sociologie..." qui vont lever des inquiétudes que je pense légitimes. En effet, il faut bien se rendre compte du lien étroit qui unit les différentes spécialités en médecine et ce d'autant plus que ce dispositif d'IPA a vocation à concerner des patients avec maladie chronique qui, pour une grande partie d'entre eux, sont comorbides. A n'y pas faire attention ou à n'y pas être suffisamment formé, il y a vite lieu de passer à côté de subtilités sémiologiques importantes, de prescrire des examens complémentaires inutiles entraînant un surcoût pour la société, de méconnaître les implications que peuvent avoir différentes pathologies les unes sur les autres, de mettre en danger les patients en prescrivant des traitements interagissant dangereusement avec d'autres, sans que cela ne puisse être prévenu par une connaissance assez poussée des différentes spécialités médicales desquelles ces pathologies sont l'objet.
Ce que je veux dire c'est que l'exercice de la médecine est une culture, quelque chose de globale et qu'il ne faut pas en avoir une image compartimentée en spécialités hermétiques. Toute la difficulté résidant dans le fait qu'il faille à la fois maîtriser l'ensemble et à la fois être suffisamment érudit dans le détail. Aussi je doute que deux années puisse répondre à ces exigences et ce d'autant plus qu'il s'agira de traiter des patients chroniques, faussement simples de prise en charge.
Je suis assez d'accord avec cette interprétation qui consiste à dire qu'on est en train de faire d'un métier absolument noble, celui d'infirmier, un métier de sous-médecin. Là où avant il n'y avait pas de supériorité de qualification étant donnée la différence absolue qu'il existe entre l'expertise des sciences infirmières et celle de la médecine, on en introduit une par le seul fait qu'on confie des prérogatives similaires à des personnes inégalement qualifiées.
Ce sont évidemment uniquement des réflexions que je peux avoir a priori et j'espère de tout cœur que les erreurs (qui sont déjà constatées par exemple lorsque des patients sont redirigés parce que des IPA ont prescrit des examens de débrouillage injustifiés et qu'ils ne peuvent assumer de prendre la responsabilité des anomalies trouvées) ne sont pas, en fait, un manque de qualification. Au reste, je suis absolument favorable au statut d'IPA si l'on peut m'assurer qu'il est exercer de façon collégiale et sous la supervision d'un médecin. Si même les médecins font des erreurs dans leur domaine d'expertise, il est normal de s'inquiéter que les IPA en fasse aussi dans ce même domaine d'expertise qu'est la médecine. La conjonction de médecin-IPA pourrait être me semble-t-il une bonne solution pour limiter au mieux ces erreurs et pour dégager du temps médical.
@@oledob T'as rien compris au métier, mais c'est pas grave. Ce ne sont pas tes flatteries un peu creuses qui vont dissimuler ton paternalisme.
Ce "nouveau métier" s'apparente à un "glissement des tâches", et vise à créer des postes de médecins "au rabais"..... Les domaines médicaux et paramédicaux sont décidément bien malades... Par ailleurs, en 2 lignes et demie de présentation écrite, j'ai relevé 2 fautes d'orthographe... je sais, l'orthographe n'est plus à la mode, à l'image des métiers de médecin et infirmier...; précision: mon épouse et l'un de mes enfants sont infirmiers.
Ce n'est pas un glissement de tâche mais une complémentarité entre les compétences du médecin et de l'IPA. Une étude très intéressante réalisée au US dans le suivi de l'insuffisance cardiaque a démontré que les patients suivi par des IPA ( vs suivi médical conventionnel) présentaient moins d'hospitalisations et avait une qualité de vie significativement améliorée. D'autres études vont dans ce sens. Il a donc été prouvé que ce suivi n'est pas un suivi au rabais...
@@vincentpereira1699 Tout à fait, les Nurse Practitioners aux USA et Canada sont implantés depuis des décennies et ont montré un réel intérêt dans le système de santé. Je pense un minimum être légitime d'en parler ayant travaillé en Amérique du Nord. Sur ce point comme la recherche en soins infirmiers, la France est en retard. Et les paramédicaux pris à la gorge par la tutelle des médecins conservateurs au détriment d'une évolution positive du système.
Le souci est souvent de lire des commentaires de la part de personnes qui n'ont pas travaillé avec des IPA.
Pour ma part, je trouve que le travail est très enrichissant et la collaboration entre médecins et infirmiers permet de développer des compétences et d'augmenter la qualité des soins, bref je pense qu'il faut travailler ensemble pour se rendre compte.
J'espère ne pas avoir fait de fautes d'orthographe :)
Il n’est pas questions de « postes de médecin au rabais » puis que l’infirmier en pratique avancée n’est pas un médecin. Un élargissement de compétences pour l’infirmier, mais pas de task shifting. Rappelons également, que l’IPA travaille grâce à des protocoles d’organisation établis avec des médecins, et que le suivi des patients se fait en complémentarité avec le médecin et non pas en substitution du médecin.
Il faut quand même rappeler que dans ce master 2, seules deux années sont effectivement consacrées à une pratique plus proche du domaine médicale, les trois années restantes étant consacrées à l'apprentissage du métier infirmier, étude qui n'a que peu en commun avec celle d'un futur praticien. Les trois années de pratique infirmière qui suivent sont aussi très éloignées des années d'exercice que font les internes en médecine. Un médecin quant à lui à bien une dizaine d'années entièrement consacrées à la médecine, à la sémiologie, à la demarche clinique et au soin médical.
Ça n'est pas par dogmatisme que je dis ça, ni par fierté corporatiste, toute solution qui permettrait de dégager du temps médicale m'intéresse au plus haut point.
Il faut bien se rendre compte du lien étroit qui unit les différentes spécialités en médecine et ce d'autant plus que ce dispositif d'IPA a vocation à concerner des patients avec maladie chronique qui, pour une grande partie d'entre eux, sont comorbides. A n'y pas faire attention ou à n'y pas être suffisamment formé, il y a vite lieu de passer à côté de subtilités sémiologiques importantes, de prescrire des examens complémentaires inutiles entraînant un surcoût pour la société, de méconnaître les implications que peuvent avoir différentes pathologies les unes sur les autres, de mettre en danger les patients en prescrivant des traitements interagissant dangereusement avec d'autres, sans que cela ne puisse être prévenu par une connaissance assez poussée des différentes spécialités médicales desquelles ces pathologies sont l'objet.
Ce que je veux dire c'est que l'exercice de la médecine est une culture, quelque chose de globale et qu'il ne faut pas en avoir une image compartimentée en spécialités hermétiques. Toute la difficulté résidant dans le fait qu'il faille à la fois maîtriser l'ensemble et à la fois être suffisamment érudit dans le détail. Aussi je doute que deux années puisse répondre à ces exigences et ce d'autant plus qu'il s'agira de traiter des patients chroniques, faussement simples de prise en charge.
Je suis assez d'accord avec cette interprétation qui consiste à dire qu'on est en train de faire d'un métier absolument noble, celui d'infirmier, un métier de sous-médecin. Là où avant il n'y avait pas de supériorité de qualification étant donnée la différence absolue qu'il existe entre l'expertise des sciences infirmières et celle de la médecine, on en introduit une par le seul fait qu'on confie des prérogatives similaires à des personnes inégalement qualifiées.
Ce sont évidemment uniquement des réflexions que je peux avoir a priori et j'espère de tout cœur que les erreurs (qui sont déjà constatées par exemple lorsque des patients sont redirigés parce que des IPA ont prescrit des examens de débrouillage injustifiés et qu'ils ne peuvent assumer de prendre la responsabilité des anomalies trouvées) ne sont pas, en fait, un manque de qualification. Au reste, je suis absolument favorable au statut d'IPA si l'on peut m'assurer qu'il est exercer de façon collégiale et sous la supervision d'un médecin. Si même les médecins font des erreurs dans leur domaine d'expertise, il est normal de s'inquiéter que les IPA en fasse aussi dans ce même domaine d'expertise qu'est la médecine. La conjonction de médecin-IPA pourrait être me semble-t-il une bonne solution pour limiter au mieux ces erreurs et pour dégager du temps médical.