Voilier rc au Parc Barbieux à Roubaix

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  • Опубліковано 17 жов 2024
  • Le parc Barbieux, le Beau jardin
    Depuis près d'un siècle et demi, le parc Barbieux, l'un des plus grands parcs urbains au nord de Paris, fait la fierté de Roubaix. L'aménagement paysager, la beauté et le calme du Beau jardin ainsi qu'on l'appelle en font un lieu de promenade très apprécié par les Roubaisiens et par les autres Métropolitains. Connu au-delà de notre région, il laisse les habitués et les touristes sous le charme.
    Aujourd'hui, le promeneur se félicite de ces impondérables qui ont contrarié les espoirs des industriels de l'époque. En cette deuxième moitié du XIXe siècle, ceux-ci attendent beaucoup du creusement du canal qui reliera la Deûle et l'Escaut par la Marque, qui leur ouvrira la voie des ports... Tout a d'ailleurs bien commencé. Un premier tronçon est creusé entre Lille et Croix en 1831 puis un second à l'autre bout, entre la sortie de Roubaix et la frontière en 1843. Il reste seulement à faire la jonction, à percer quelques centaines de mètres sous la Montagne de Croix. Mais les éboulements, les incidents techniques ont raison de l'acharnement des ingénieurs, des entrepreneurs et, finalement, des autorités. On abandonne purement et simplement le projet une quinzaine d'années plus tard.
    Rivière et cascades
    Mais que faire de cet immense espace, lieu de tous les possibles, aux portes de la ville du textile ? On pense à aménager des boulevards et une promenade publique. L'idée est lancée. Les Barillet-Deschamps et Georges Aumont planchent. Ces architectes paysagistes de renom dessinent des plans autrement plus audacieux que ceux d'un mail ombragé. Ils voient déjà un site traversé par une rivière, des étangs et des cascades... Ils imaginent un parc qui est effectivement mis en chantier, agrandi même dans les premières années du XXe siècle.
    Lorsqu'il vient à Roubaix en 1911 à l'occasion de l'Exposition internationale du nord de la France, le président Fallières découvre le parc Barbieux, ainsi appelé, dit-on, en référence au patronyme d'une famille de fermiers. En dépit des travaux réalisés depuis lors, il conserve le même aspect vallonné et reste l'un des plus grands parcs urbains au nord de Paris. Entre le carrefour Baudelaire au nord et le Fer à cheval au sud, il couvre une bonne trentaine d'hectares et s'étire sur 1,5 km...
    Un endroit rêvé pour les botanistes
    Bien desservi par le tramway -- trois arrêts le long de l'avenue Jean Jaurès -, le parc Barbieux demeure un site très apprécié par les citadins, par les Roubaisiens et les autres métropolitains qui s'y promènent volontiers le week-end. Quelques instants leur suffisent pour oublier qu'ils se trouvent en ville, en pleine ville, à proximité d'un grand boulevard. Bien sûr, on aperçoit encore des immeubles à travers les frondaisons d'arbres centenaires : des maisons cossues à l'architecture bien datée et des collectifs plus ou moins esthétiques avenue Jean-Jaurès, des immeubles résidentiels à la parade avenue Le Nôtre. Mais on n'y prête pas attention car on se laisse immédiatement prendre par le calme, la richesse et l'agrément du lieu.
    C'est un endroit rêvé pour les botanistes. Les guides de l'Office du tourisme, les représentants du service roubaisien des espaces verts ou encore les membres de l'association en parlent bien volontiers. Il faut prendre le temps d'observer la flore, de découvrir la diversité des espèces végétales. Les spécialistes ont dénombré une soixantaine d'essences d'un peu partout : hêtre pleureur, marronnier, cyprès chauve des Etats-Unis, savonnier des Antilles, Ginkgo biloba de Chine... Cygnes et canards font la joie des enfants qui leur jettent du pain, indifférents au ballet des passereaux et autres oiseaux dans le ciel.
    En semaine, il n'est pas rare de croiser un groupe emmené par un guide de l'Office du tourisme. Ce jour-là, Sophie attire l'attention sur les monuments érigés à la mémoire de figures locales. Le plus remarquable est sans conteste celui qui fut érigé en 1896 à la mémoire de Gustave Nadaud, le poète et chansonnier décédé trois ans plus tôt. Plus loin, d'autres sculpteurs ont rendu hommage au mécène Pierre Destombes, au peintre Jean-Joseph Weerts ou encore à Louis Bossut.
    Au demeurant, la botanique, l'histoire locale ou la marche n'épuisent pas les possibilités de détente du parc. Les petits s'arrêtent bien souvent à l'espace de jeux, les plus grands font du canotage, du pédalo ou un mini-golf. On peut aussi ne rien faire, s'arrêter au Beau jardin, nom de l'établissement qui a succédé au Clos des mille colonnes, au café-laiterie et au Bol d'air. Et goûter le paysage.

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