Il y a 25 ans j'étais jeune et un peu hardcore (un certain degré d'inconscience) en terme de pratique sportive alors je bodyboardais avec un pote motivé et encore plus fou (limite trop) que moi la houle hivernale vraiment dégueu, puissante voir carrément flippante certaines sessions sur Lacanau centrale (avec brouillard en prime les jours où on était un peu suicidaires). En 1 à 2h de session selon T° de l'eau, forme et motivation, on dérivait parfois sur la sud sans que l'on puisse revenir, même derrière la barre les courants restaient puissants, on était souvent tout seuls. Loin d'un vrai pro mais d'un niveau quand même assez élevé avec une paire de c en acier (et un peu débile aussi) le pire que j'ai fait c'était de la houle de 2.50m (avec de temps en temps du 3.50m, mais je n'ai jamais tenté une telle vague, trop puissante pour mon niveau et trop impressionnante mentalement, même faire le canard était très très flippant les rares fois où j'ai subis ça) puissante, avec des séries intenses mais plutôt irrégulières voir assez brouillonnes dans le rythme, avec une masse d'eau importante qui levait bien, bien formée mais cassant principalement en barre car trop rapide (une peu ce que l'on voit à 0:20 mais en mieux formée). Le genre de mini monstre incroyable à "surfer" (qui se limitait à un gros take off en général) en bodyboard pour mon level, mais effrayant psychologiquement. Avec le recul je me suis aperçu que j'ai subi une séries de micro traumatismes. Exemple: pote qui take off bien calé en profitant d'une série et moi qui reste coincé seul pendant 30min avec une jambe crampée à moitié engourdie derrière la barre en attendant une vague acceptable avec des séries violentes qui s'intensifiaient de plus en plus à la nuit tombante à me demander si je devais y aller sachant que j'allais me faire déboiter à coup sûr et que si je n'y allais pas j'allais me retrouver dans la grosse mer.. . Ce genre de délire adrénaline/flip, j'en fais encore des cauchemars des décennies après, au point où j'ai développé une forme de hantise de l'océan et d'ailleurs je ne surfe plus du tout pour cette raison, on peut dire que je suis traumatisé par mes conneries (car on a ,pas souvent mais parfois, pris des risques certains en définitive à jouer dans des conditions trop sales pour notre niveau, des années après on le réalise). Surtout qu'on fumait souvent un peu de weed avant de y aller, pour la gestion du stress et qu'en définitive ça nous rendait bien galvanisé mais un poil inconscient. Il fallait évidemment extrêmement bien lire les séries et le plan d'eau en général, faire parfois 20 fois le canard d'affilé en luttant dans le "bouillon" (vagues croisées, mousses d'1,5m de haut qui te déboîtaient si tu enchainais mal, etc) avec l'impression réelle d'être pris en étau par la masse de flotte qui déferlait devant nous voulant nous ramener sur la plage et la force de la baïne qui nous propulsait irrémédiablement vers le large,encore une sensation flippante...Matos= de vrais longues palmes pour ne pas s'épuiser en faisant du sur place (et malgré tout on galérait souvent comme des fous) parfois il fallait 30 minute, peu être même plus, de combat pour passer (et je me souviens d'un nombres importants de fois où je n'ai réussis à passer qu'une fois et j'étais ensuite épuisé, retour sur la plage obligatoire) et pour arriver au pic le plus propre possible et ensuite ne surtout pas choisir la mauvaise onde de la mauvaise série sous peine de sanction....et là c'était incroyable (quand je vois Nazarré et bien d'autres vagues c'est carrément ridicule mais pour moi c'était incroyable) Dans les pires conditions le take off c'était comme un ascenseur dopé au speed suivi instantanément d'une chute libre de 2m+ (impossible pour moi de caler un rail sur le côté tellement ça allait vite) avec un plat ultra violent en bas de vague (je me souviens de fracassage de torse, c'était chaud) avec la grosse difficulté de une: ne pas se manger le nez dans la board et de deux: ne surtout pas planter la board sinon la sanction était radicale et tu passais à la lessiveuse avec l'impression d'être un pantin désarticulé pendant 2 min sous l'eau (en réalité à peine quelques secondes) suivi instantanément d'un énorme et ultra puissant coup de pied aux cul (barre cassant quasiment sur tes pieds) te propulsant à 10m.seconde et probablement+... une vraie dinguerie et c'était cette sensation qu'on venait chercher, le cassage de fiak en mode launch hydraulique violent du pire coaster! 😅
En été, les anticyclones de l'atlantique nord repoussent les dépressions plus au nord. Ce qui empêche la formation avancé de la houle (mais nous apporte du beau temps) , d'où des vagues qui dépassent rarement le mètre. Si tu veut être sûre de voir des vagues tu peux utiliser l'application Windy (prévisions vent et houle), facile d'utilisation. Bonne journée.
oui d'ailleurs je me pose encore la question comment font-ils pour surfer hors tempête car le reste de l'année tu cherches les vagues même en pleine été et lorsque tu vois des surfeurs dans l'eau, ils passent plus de temps sur leurs planches que surfer, a se demander si ces mecs préfèrent rester sur l'océan même si il y as pas de vagues car ils ont pas envie de rentrer chez eux, surement car il ne supporte plus leurs conjoint(e)s
annie escololita Si tu prends une vague toutes les 3s, à force de revenir au pic tu es crevé en 30 min. Donc tu choisis les bombes et là tu peux en prendre entre 10 et 15 par heures enfin c'est ma moyenne à moi
Il y a 25 ans j'étais jeune et un peu hardcore (un certain degré d'inconscience) en terme de pratique sportive alors je bodyboardais avec un pote motivé et encore plus fou (limite trop) que moi la houle hivernale vraiment dégueu, puissante voir carrément flippante certaines sessions sur Lacanau centrale (avec brouillard en prime les jours où on était un peu suicidaires). En 1 à 2h de session selon T° de l'eau, forme et motivation, on dérivait parfois sur la sud sans que l'on puisse revenir, même derrière la barre les courants restaient puissants, on était souvent tout seuls.
Loin d'un vrai pro mais d'un niveau quand même assez élevé avec une paire de c en acier (et un peu débile aussi) le pire que j'ai fait c'était de la houle de 2.50m (avec de temps en temps du 3.50m, mais je n'ai jamais tenté une telle vague, trop puissante pour mon niveau et trop impressionnante mentalement, même faire le canard était très très flippant les rares fois où j'ai subis ça) puissante, avec des séries intenses mais plutôt irrégulières voir assez brouillonnes dans le rythme, avec une masse d'eau importante qui levait bien, bien formée mais cassant principalement en barre car trop rapide (une peu ce que l'on voit à 0:20 mais en mieux formée). Le genre de mini monstre incroyable à "surfer" (qui se limitait à un gros take off en général) en bodyboard pour mon level, mais effrayant psychologiquement.
Avec le recul je me suis aperçu que j'ai subi une séries de micro traumatismes. Exemple: pote qui take off bien calé en profitant d'une série et moi qui reste coincé seul pendant 30min avec une jambe crampée à moitié engourdie derrière la barre en attendant une vague acceptable avec des séries violentes qui s'intensifiaient de plus en plus à la nuit tombante à me demander si je devais y aller sachant que j'allais me faire déboiter à coup sûr et que si je n'y allais pas j'allais me retrouver dans la grosse mer.. . Ce genre de délire adrénaline/flip, j'en fais encore des cauchemars des décennies après, au point où j'ai développé une forme de hantise de l'océan et d'ailleurs je ne surfe plus du tout pour cette raison, on peut dire que je suis traumatisé par mes conneries (car on a ,pas souvent mais parfois, pris des risques certains en définitive à jouer dans des conditions trop sales pour notre niveau, des années après on le réalise). Surtout qu'on fumait souvent un peu de weed avant de y aller, pour la gestion du stress et qu'en définitive ça nous rendait bien galvanisé mais un poil inconscient.
Il fallait évidemment extrêmement bien lire les séries et le plan d'eau en général, faire parfois 20 fois le canard d'affilé en luttant dans le "bouillon" (vagues croisées, mousses d'1,5m de haut qui te déboîtaient si tu enchainais mal, etc) avec l'impression réelle d'être pris en étau par la masse de flotte qui déferlait devant nous voulant nous ramener sur la plage et la force de la baïne qui nous propulsait irrémédiablement vers le large,encore une sensation flippante...Matos= de vrais longues palmes pour ne pas s'épuiser en faisant du sur place (et malgré tout on galérait souvent comme des fous) parfois il fallait 30 minute, peu être même plus, de combat pour passer (et je me souviens d'un nombres importants de fois où je n'ai réussis à passer qu'une fois et j'étais ensuite épuisé, retour sur la plage obligatoire) et pour arriver au pic le plus propre possible et ensuite ne surtout pas choisir la mauvaise onde de la mauvaise série sous peine de sanction....et là c'était incroyable (quand je vois Nazarré et bien d'autres vagues c'est carrément ridicule mais pour moi c'était incroyable)
Dans les pires conditions le take off c'était comme un ascenseur dopé au speed suivi instantanément d'une chute libre de 2m+ (impossible pour moi de caler un rail sur le côté tellement ça allait vite) avec un plat ultra violent en bas de vague (je me souviens de fracassage de torse, c'était chaud) avec la grosse difficulté de une: ne pas se manger le nez dans la board et de deux: ne surtout pas planter la board sinon la sanction était radicale et tu passais à la lessiveuse avec l'impression d'être un pantin désarticulé pendant 2 min sous l'eau (en réalité à peine quelques secondes) suivi instantanément d'un énorme et ultra puissant coup de pied aux cul (barre cassant quasiment sur tes pieds) te propulsant à 10m.seconde et probablement+... une vraie dinguerie et c'était cette sensation qu'on venait chercher, le cassage de fiak en mode launch hydraulique violent du pire coaster! 😅
Impressionnantes en effet les vagues !
oh la belle vague à 0:32 !!!
vagues impressionnantes
Mai pourquoi quand je suis à la plage je vois jamais des vague aussi haute
En été, les anticyclones de l'atlantique nord repoussent les dépressions plus au nord. Ce qui empêche la formation avancé de la houle (mais nous apporte du beau temps) , d'où des vagues qui dépassent rarement le mètre. Si tu veut être sûre de voir des vagues tu peux utiliser l'application Windy (prévisions vent et houle), facile d'utilisation.
Bonne journée.
7 a 8 mètre non maxi 5 peut être six au grosse série
Ba va dedans et répète
FREEZ GAME tg
Zorn jtm
@@freezgame8661 il a raison ya meme pas 5 metre la pendant hercule 2 on voit la difference entre ca et un vraie 6 metre
@@maxoudesteuque6810 ah en plus on est confiné frr je devais aller au camping et surfer se week-end à partir de demain faut chier
Génial vagues magnifiques le rêve !!!;) ♥♥♥
Surfeur pro....? on te chie dessus alexis le trimar mange boules
puerto escondido
d'habitude la houle est en bazard mais la est propreeeeeee
Je ne m imagine pas être sur la plage 😞
cool en plus j'y vais tous les été
L ETE BEAUCOUP PLUS CALME LA C LA TEMPETE OK
oui d'ailleurs je me pose encore la question comment font-ils pour surfer hors tempête car le reste de l'année tu cherches les vagues même en pleine été et lorsque tu vois des surfeurs dans l'eau, ils passent plus de temps sur leurs planches que surfer, a se demander si ces mecs préfèrent rester sur l'océan même si il y as pas de vagues car ils ont pas envie de rentrer chez eux, surement car il ne supporte plus leurs conjoint(e)s
Tu as déjà fait du surf annie escololita ? Parce que si oui, tu ne dirais pas ça ;)
annie escololita Si tu prends une vague toutes les 3s, à force de revenir au pic tu es crevé en 30 min. Donc tu choisis les bombes et là tu peux en prendre entre 10 et 15 par heures enfin c'est ma moyenne à moi
Tu fais archi pitié meuf , on voit bien que tu n’y connais rien
le surf est avant tout un sport de patience
Ça se mérite
le beau close out que voila kek
So etwas habe ich in Europa nie gesehen
J’y étais en bodyboard j’ai mis des dingz