Je vous aime beaucoup. Votre ouverture d'esprit est extraordinaire. Je suis très malade et je cherche une solution pour ma fin de vie. Bien que je sois croyante j'ai de plus en plus de doutes. Je sais que vous n'êtes pas contre l'euthanasie. Que vous comprenez la souffrance de votre prochain.
Un homme rempli d'humanité et de compassion pour les personnes en fin de vie en phase terminale. J'ai lu "Ceci et ton corps"... je l'ai savouré si je puis m'exprimer ainsi. Aussi "Vous me coucherez sur la terre nue", et quelques autres. L'écriture de cet homme est une poésie vivante, pointe d'humour agréable par ci par là. Un prêtre, un homme, comme je les apprécie. Merci cher père Gabriel, mes salutations cordiales !
C'est très intéressant ce que vous racontez tous les 2. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas plus de gens qui ajoutent leur "grain de sel" ici. J'ai la chance de n'avoir reçu aucune éducation "religieuse", ceci dit le curé de mon village était très souvent "à la maison", certaines de ses "fidèles" lui ayant mené la vie, disons... "un peu difficile", aussi paradoxal que cela puisse paraître il venait très souvent passer un moment avec mon père qui avait transformé la maison en atelier mécanique et nous parlions de "tout" SAUF de religion ! L'histoire avait commencé lorsqu'un soir, il avait "passé la porte", torturé par le remord... parce qu'il avait flambé le moteur de sa 2 CV tout simplement parce qu'il n'avait jamais eu l'idée de lever le capot pour regarder le niveau d'huile. Mon père lui avait alors expliqué qu'une moteur sans huile ça marchait à peu près comme l'Eglise..... (c'était vers 68). Le moteur avait lui aussi besoin d'une bonne onction... Le soir même le moteur du curé s'était retrouvé sur la table de la cuisine et comme on n'avait pas eu le temps de faire "à manger", le curé nous avait fait un bon repas et on avait tous les 3 mangé autour du fameux moteur (à l'abri des regards extérieurs) car mon père avait eu vite fait de comprendre qu'il serait bien que le secret soit bien gardé entre nous pour lui éviter un "scandale"... Si je raconte cette petite histoire c'est parce que moi j'allais pratiquement chaque soir, dans l'Eglise, mais, la nuit, quand il n'y avait personne. J'habitais à côté et ma fenêtre de chambre donnait sur le cimetière, un lieu pour moi enchanteur par excellence ! Vu que jusque vers l'âge de 14 ans je ne savais lire que mes partitions de musique, les statues et l'architecture et surtout la lumière qui passait par les vitraux avant de venir se poser sur les éléments architecturaux me donnait des images sans cesse renouvelées de la vie qui passe par la fonction "Eglise". Des liens très forts et très souples existent mais sont malheureusement, très malheureusement même, perdus de vue par l'étourdissement de la "société" dite de consommation. Tout est dit "dans le Geste" ! et j'irais même un peu plus loin en disant : "tout est dit dans la préparation du Geste" et cette préparation commence par une bonne expiration. Que ça soit en musique ou en sport, prenons le tennis par exemple, on commence toujours par expirer (comme pour "mourir" à un état "hors jeu" afin de faire "place nette" au joueur qui "prend la première place"). Dans un cas comme dans l'autre, je remarque que ce "joueur" n'est autre qu'un Souffleur... un Gicleur... et de "moi" il ne reste plus grand "chose". Le Pain que me donne à voir Gabriel à travers son Geste, me semble être quelque chose que je pourrais appeler l'Elan du Coeur... (de la Vie même). Son Geste est à mes yeux Noble ! et le fait qu'il soit ou non "curé" de paroisse, n'a à mes yeux aucune importance. Maintenant, je vous propose de regarder ce que dit l'expression ""courante", fuyante même, à propos du tennis ou du volley : sur le Terrain on dit : RENTRE dans la Balle ! ne joue pas "petit bras" ! lâche tes coups ! Laisse partir la Balle, ne la retiens pas ! Et bien quand on est bien "rôdé" (comme le moteur du curé :-) on est/naît BIEN DANS LA BALLE ! si l'on a bien pris le temps de vérifier le niveau d'huile (pour éviter les grincements de dents par manque de Patience, l'huile), celui d'essence (sinon on n'aura plus de "jus" !)... voir si on n'a pas une "roue" un peu crevée, (sinon on va vite déjanter) etc... on vit une rencontre amicale et "fondatrice" AVEC cad pour moi "en lien", en prise "directe", "de corps à corps" avec la personne qui est "en face", par l'entremise de cette INTERFACE qu'on n'appelle pas dans ce cas précis "souris", ça c'est pour mon ordinateur, mais BALLE ! "Si toi tu te trouves DANS la Balle et moi aussi, on est "à l'heure", à la "Bon Heur" on ne peut pas se rater" ! A l'inverse, si quelqu'un passe me voir et avant même d'avoir passé la porte me dit : je passe en vitesse parce que j'ai du boulot, ma réponse est claire : t'es pressé ? t'as besoin d'un coup de main ? Non ? alors Salut ! (pas besoin d''avoir, face à moi, "quelqu'un" qui a la tête ailleurs... cad pour moi d'un "jean baptiste"... dans son cachot qui veut rester dans son cachot ! qu'il revienne "sur ses pas" et il y trouvera "celui qui vient après lui" face à lui !). Toute rencontre est une rencontre que je n'hésite pas à qualifier d'amoureuse ! si elle n'est pas amoureuse, ce n'est pas une rencontre. Le terme "sans ambiguïté" je l'entends au sens de "sans obscurantisme"; sans se voiler la face. On n'est pas "brillant" ? "pas grave" : un ou une Autre qui passera par là se chargera avec ses mots et ses maux à lui... de nous mettre la main sur le "poil", de nous "dorer" le blason... avec sa brosse à reluire ou sa toile émeri... selon ce don il dispose : L'essentiel c'est de Vivre !
A 3 minutes, Philippe dit : "tous les autres malades" et ce mot "malade"... est à mon avis malsain. Il sonne "mal" à mon oreille. Mettons-nous "en place copilote" : vous n'êtes pas très à l'aise, vous allez trouver quelqu'un qui vous pilote pour faire une bonne ressource et ainsi reprendre un peu d'altitude, vous êtes le seul pilote à bord de votre barque "céleste", et la personne à laquelle vous vous adressez (dans votre fort... intérieur) vous sort : T'es MALADE !!! Et hop, attrape ça ! en 2 coups de cuillère à pot "la Messe est dite !" : vous êtes "ordonné Malade" car les Auto-rités vous ont changé d'identité. Vous passez d'une personne en place "pilote" à "UN MALADE" ! (à longer sur une civière... en soute à bagage). Vous êtes "un article indéfini"... auquel on va coller des étiquettes avec un code barre, et un "prix"... (pour faire marcher l'assurance... en cas de "perte"). Une façon policée... de vous dire : "je ne donne pas cher de ta peau" ! Il me semble plus approprié de dire d'une telle personne, qu'elle est atteinte d'une maladie. Atteinte cad touchée... retouchée même... Ce n'est me semble-t-il pas par hasard qu'on dit parfoi d'une telle personne qu'elle a "attrapé une BONNE maladie"... Un mécanicien a plus de respect lorsque pour parler mécanique, il personnifie le moteur dans lequel "il plonge"... avec délicatesse. J'ai eu (la chance) d'avoir eu à mon actif... un accident à l'âge de 7 ans. J'ai bien failli crever, mais j'avais la "rage" !!! car j'étais déjà traité comme un cadavre... J'avais qu'une envie, c'est de me relever pour tous les en... guirlander ! (si j'utilise le mot auquel je pense, youtube va me le cribler). Par petites touches, on peut "rattraper", remettre "à juste" ce qui porte "à faux", ce qui crée de "faux contacts" entre "curé et anti-curé", entre "moine et anti-moine"... Il suffit à chacun de nous tous, de trouver par l'entremise de l'Autre, le courage de "retourner sa Pièce"... pour voir son côté "pile", revers ou "anti" immanquablement lié à son côté "face", avers... ou "pro-" par un même Accord "par fait" et à l'état fondamental.
Je vous aime beaucoup. Votre ouverture d'esprit est extraordinaire. Je suis très malade et je cherche une solution pour ma fin de vie. Bien que je sois croyante j'ai de plus en plus de doutes. Je sais que vous n'êtes pas contre l'euthanasie. Que vous comprenez la souffrance de votre prochain.
Un homme rempli d'humanité et de compassion pour les personnes en fin de vie en phase terminale. J'ai lu "Ceci et ton corps"... je l'ai savouré si je puis m'exprimer ainsi. Aussi "Vous me coucherez sur la terre nue", et quelques autres. L'écriture de cet homme est une poésie vivante, pointe d'humour agréable par ci par là. Un prêtre, un homme, comme je les apprécie. Merci cher père Gabriel, mes salutations cordiales !
C'est très intéressant ce que vous racontez tous les 2. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas plus de gens qui ajoutent leur "grain de sel" ici.
J'ai la chance de n'avoir reçu aucune éducation "religieuse", ceci dit le curé de mon village était très souvent "à la maison", certaines de ses "fidèles" lui ayant mené la vie, disons... "un peu difficile", aussi paradoxal que cela puisse paraître il venait très souvent passer un moment avec mon père qui avait transformé la maison en atelier mécanique et nous parlions de "tout" SAUF de religion !
L'histoire avait commencé lorsqu'un soir, il avait "passé la porte", torturé par le remord... parce qu'il avait flambé le moteur de sa 2 CV tout simplement parce qu'il n'avait jamais eu l'idée de lever le capot pour regarder le niveau d'huile. Mon père lui avait alors expliqué qu'une moteur sans huile ça marchait à peu près comme l'Eglise..... (c'était vers 68).
Le moteur avait lui aussi besoin d'une bonne onction...
Le soir même le moteur du curé s'était retrouvé sur la table de la cuisine et comme on n'avait pas eu le temps de faire "à manger", le curé nous avait fait un bon repas et on avait tous les 3 mangé autour du fameux moteur (à l'abri des regards extérieurs) car mon père avait eu vite fait de comprendre qu'il serait bien que le secret soit bien gardé entre nous pour lui éviter un "scandale"...
Si je raconte cette petite histoire c'est parce que moi j'allais pratiquement chaque soir, dans l'Eglise, mais, la nuit, quand il n'y avait personne. J'habitais à côté et ma fenêtre de chambre donnait sur le cimetière, un lieu pour moi enchanteur par excellence !
Vu que jusque vers l'âge de 14 ans je ne savais lire que mes partitions de musique, les statues et l'architecture et surtout la lumière qui passait par les vitraux avant de venir se poser sur les éléments architecturaux me donnait des images sans cesse renouvelées de la vie qui passe par la fonction "Eglise".
Des liens très forts et très souples existent mais sont malheureusement, très malheureusement même, perdus de vue par l'étourdissement de la "société" dite de consommation.
Tout est dit "dans le Geste" ! et j'irais même un peu plus loin en disant : "tout est dit dans la préparation du Geste" et cette préparation commence par une bonne expiration. Que ça soit en musique ou en sport, prenons le tennis par exemple, on commence toujours par expirer (comme pour "mourir" à un état "hors jeu" afin de faire "place nette" au joueur qui "prend la première place"). Dans un cas comme dans l'autre, je remarque que ce "joueur" n'est autre qu'un Souffleur... un Gicleur... et de "moi" il ne reste plus grand "chose".
Le Pain que me donne à voir Gabriel à travers son Geste, me semble être quelque chose que je pourrais appeler l'Elan du Coeur... (de la Vie même). Son Geste est à mes yeux Noble ! et le fait qu'il soit ou non "curé" de paroisse, n'a à mes yeux aucune importance.
Maintenant, je vous propose de regarder ce que dit l'expression ""courante", fuyante même, à propos du tennis ou du volley : sur le Terrain on dit : RENTRE dans la Balle ! ne joue pas "petit bras" ! lâche tes coups ! Laisse partir la Balle, ne la retiens pas !
Et bien quand on est bien "rôdé" (comme le moteur du curé :-) on est/naît BIEN DANS LA BALLE ! si l'on a bien pris le temps de vérifier le niveau d'huile (pour éviter les grincements de dents par manque de Patience, l'huile), celui d'essence (sinon on n'aura plus de "jus" !)... voir si on n'a pas une "roue" un peu crevée, (sinon on va vite déjanter) etc... on vit une rencontre amicale et "fondatrice" AVEC cad pour moi "en lien", en prise "directe", "de corps à corps" avec la personne qui est "en face", par l'entremise de cette INTERFACE qu'on n'appelle pas dans ce cas précis "souris", ça c'est pour mon ordinateur, mais BALLE !
"Si toi tu te trouves DANS la Balle et moi aussi, on est "à l'heure", à la "Bon Heur" on ne peut pas se rater" !
A l'inverse, si quelqu'un passe me voir et avant même d'avoir passé la porte me dit : je passe en vitesse parce que j'ai du boulot, ma réponse est claire : t'es pressé ? t'as besoin d'un coup de main ? Non ? alors Salut ! (pas besoin d''avoir, face à moi, "quelqu'un" qui a la tête ailleurs... cad pour moi d'un "jean baptiste"... dans son cachot qui veut rester dans son cachot ! qu'il revienne "sur ses pas" et il y trouvera "celui qui vient après lui" face à lui !).
Toute rencontre est une rencontre que je n'hésite pas à qualifier d'amoureuse ! si elle n'est pas amoureuse, ce n'est pas une rencontre. Le terme "sans ambiguïté" je l'entends au sens de "sans obscurantisme"; sans se voiler la face. On n'est pas "brillant" ? "pas grave" : un ou une Autre qui passera par là se chargera avec ses mots et ses maux à lui... de nous mettre la main sur le "poil", de nous "dorer" le blason... avec sa brosse à reluire ou sa toile émeri... selon ce don il dispose : L'essentiel c'est de Vivre !
A 3 minutes, Philippe dit : "tous les autres malades" et ce mot "malade"... est à mon avis malsain. Il sonne "mal" à mon oreille.
Mettons-nous "en place copilote" : vous n'êtes pas très à l'aise, vous allez trouver quelqu'un qui vous pilote pour faire une bonne ressource et ainsi reprendre un peu d'altitude, vous êtes le seul pilote à bord de votre barque "céleste", et la personne à laquelle vous vous adressez (dans votre fort... intérieur) vous sort : T'es MALADE !!!
Et hop, attrape ça ! en 2 coups de cuillère à pot "la Messe est dite !" : vous êtes "ordonné Malade" car les Auto-rités vous ont changé d'identité. Vous passez d'une personne en place "pilote" à "UN MALADE" ! (à longer sur une civière... en soute à bagage).
Vous êtes "un article indéfini"... auquel on va coller des étiquettes avec un code barre, et un "prix"... (pour faire marcher l'assurance... en cas de "perte").
Une façon policée... de vous dire : "je ne donne pas cher de ta peau" !
Il me semble plus approprié de dire d'une telle personne, qu'elle est atteinte d'une maladie. Atteinte cad touchée... retouchée même... Ce n'est me semble-t-il pas par hasard qu'on dit parfoi d'une telle personne qu'elle a "attrapé une BONNE maladie"...
Un mécanicien a plus de respect lorsque pour parler mécanique, il personnifie le moteur dans lequel "il plonge"... avec délicatesse.
J'ai eu (la chance) d'avoir eu à mon actif... un accident à l'âge de 7 ans. J'ai bien failli crever, mais j'avais la "rage" !!! car j'étais déjà traité comme un cadavre... J'avais qu'une envie, c'est de me relever pour tous les en... guirlander ! (si j'utilise le mot auquel je pense, youtube va me le cribler).
Par petites touches, on peut "rattraper", remettre "à juste" ce qui porte "à faux", ce qui crée de "faux contacts" entre "curé et anti-curé", entre "moine et anti-moine"... Il suffit à chacun de nous tous, de trouver par l'entremise de l'Autre, le courage de "retourner sa Pièce"... pour voir son côté "pile", revers ou "anti" immanquablement lié à son côté "face", avers... ou "pro-" par un même Accord "par fait" et à l'état fondamental.