Shared Rituals: A Path Towards the Culture of Peace

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  • Опубліковано 3 чер 2020
  • Au Liban, le culte des saints draine de nos jours, comme depuis des siècles, l’essentiel des dévotions aussi bien chrétiennes que musulmanes. Oratoires, chapelles, monastères, mosquées, maqâms*, mazars témoignent de l’importance de ce culte dans la culture libanaise. Cette géographie sacrée ne cesse de se développer et d’évoluer en créant un réseau où s’établissent des hiérarchies et se dessinent des itinéraires de pèlerinages.
    Les fidèles de tout bord se sont livrés de tout temps à des démarches pèlerines partagées, sous de multiples formes, marginalisant souvent dans leurs manifestations populaires la dévotion à Dieu même.
    Les pèlerinages populaires se sont répandus en dehors des formes de l’orthodoxie chrétienne et musulmane, exprimant la piété des gens et leur besoin de mettre leur existence et leurs problèmes quotidiens. Musulmans, chrétiens, druzes et bouddhistes se retrouvent en ces lieux de culte. À la religiosité codifiée de la mosquée et de l’église, les croyants ont répondu par une pratique moins contraignante que certains qualifient de « populaire ».
    Les pèlerins se côtoient et échangent dans une atmosphère cordiale et pacifique, sans artifice, souvent loin des tensions de la réalité libanaise, même s’il n’est pas dit/même si rien ne prouve que ce dialogue se maintient toujours dans la vie quotidienne, en dehors des pèlerinages.
    Nombreux sont les libanais qui sont bien informées sur les visites des musulmans vers des lieux de culte chrétiens mais les convictions populaires ont tendance à s’étonner de savoir que des chrétiens s’orientent aussi vers des lieux musulmans. S’intéressant à des lieux musulmans comme chrétiens ce travail est inédit puisque de nombreuses recherches se sont penchées sur des sanctuaires chrétiens au Liban même partagés comme ceux de N.D. du Liban de Harissa ou N.D. de Beshouat mais les études anthropologiques sur des lieux de culte musulmans sont quasi inexistantes.
    Nous nous intéressons particulièrement aux rituels votifs individuels qui s’inscrivent dans le cadre de « ziyârât » ( visites), le plus souvent partagés par différentes communautés. Le croyant cherche à y rencontrer le saint « en personne » pour s’entretenir avec lui et lui exprimer une demande ou un souhait.
    Disclaimer: Contents of lectures reflect the lecturer's own opinion and studies. The Tourist guides Syndicate of Lebanon does not endorse any of the positions expressed by the lecturers or the audience during the conferences.
    Disclaimer: Contents of lectures reflect the lecturer's own opinion. The Tourist Guides Syndicate of Lebanon does not endorse any of the positions expressed by the lecturers or the audience during the conferences.

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